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A ceux qui espèrent secrètement une révolution... passez votre chemin. Guardians of the Galaxy innove à aucun moment et récite ses gammes sans jamais s'aventurer en dehors des sentiers tracés par les productions précédentes. Le seul et unique intérêt de cette adaptation réside dans la fidélité du jeu aux matériaux d'origine et dans l'amour qui se dégage d'un récit pensé pour mettre en valeur nos losers magnifiques. L'humour, la bande originale et l'arc narratif inédit méritent à eux seuls ce détour galactique. Si vous êtes fans des Gardiens, foncez sans plus tarder !

Pour les joueurs impliqués dans la lutte contre ce modèle économique, il s'agit d'une semi-victoire tant le repli d'EA n'est que temporaire. Aussi symbolique soit-elle, cette décision ne saurait représenter le signe que les microtransactions intégrées au gameplay ne vont pas continuer d'envahir les productions AAA ces prochaines années. L'éditeur, qui avait introduit ces achats dans la progression de Star Wars Battlefront II en échange de la disparition du season pass (les prochains modes, cartes et personnages du jeu seront théoriquement gratuits), est toujours déterminé à faire en sorte que les joueurs puissent dépenser de l'argent pour accélérer leur progression dans le jeu, mais DICE doit désormais trouver une formule miracle qui saura contenter tout le monde. Selon les sources de GamesBeat, ce revirement spectaculaire a été décidé quelques heures après un échange téléphonique entre Robert Iger et Andrew Wilson, respectivement présidents de Disney, propriétaire de Star Wars, et EA.

Forme finale du cinéma prétendument interactif, Planet of the Apes : Last Frontier vous propose de jouer le rôle de projectionniste dans une vieille salle de province, celui qu'on réveille toutes les cinq minutes pour coller un coup sur le projo et remettre en route la bobine. Et bon sang, quelle bobine : trois grosses heures d'une histoire de singes et d'hommes vue et revue, truffée d'incohérences et de clichetons, sans aucune identité forte à laquelle se raccrocher. Une histoire de seconde zone qui se permet en outre de vous promettre un rôle à la table des auteurs, mais qui n'aura de cesse de mépriser bruyamment votre avis et de brandir fièrement son caractère linéaire et obtus. C'est un film sous couverture, certes techniquement léché, mais dont la seule véritable réussite sera de réhabiliter les productions Telltale et Quantic Dream auprès de ceux qui les avaient un peu trop vite qualifiées de "non-jeux".

Protéger les enfants face à l'addiction provoquée par les mécanismes des jeux de hasard, c'est aussi la posture affichée par Chris Lee, un membre de la Chambre des représentants d'Hawaï qui n'a pas hésité à poser face à la caméra avec d'autres représentants politiques pour expliquer son point de vue, qualifiant Star Wars Battlefront II de « casino en ligne conçu pour inciter les enfants à dépenser de l'argent. » Sur Reddit, Chris Lee assure que des discussions sont en cours avec d'autres États, mais il sollicite toute l'aide possible de la part des consommateurs en leur demandant de faire entendre leur voix auprès des legislateurs locaux.

Si elle a gardé le silence jusqu'à présent, c'est justement parce qu'elle pensait que Hideaki Itsuno allait officialiser Devil May Cry 5 cette année. Finalement, ce ne fut le cas ni à l'E3, ni au Tokyo Game Show, ni à la Paris Games Week ; et aux dernières nouvelles, Capcom n'aurait pas l'intention d'annoncer quoi que ce soit au prochain PlayStation Experience. Du coup, les insiders ont décidé de lâcher les chevaux :

C’est bien Hideaki Itsuno qui est en charge de la réalisation de Devil Macy Cry 5.
Contrairement aux autres épisodes de la série, le jeu s’appellera « Devil May Cry V » et non « Devil May Cry 5 ».
Le jeu sortira durant l’année fiscale 2019, c’est-à-dire entre le 1er avril 2018 et le 31 mars 2019. L’objectif initial était de commercialiser le jeu en novembre 2018, mais il se pourrait qu’un report à début 2019 soit finalement décidé.
Au départ, Devil May Cry V devait être annoncé au PlayStation Experience de cette année, mais après les retours sur la conférence E3 2017 de Sony Interactive Entertainment, il a été décidé de réduire l’envergure de la conférence prévue pour le PlayStation Experience et d’envoyer la sauce à l’E3 2018. Devil May Cry V a fait les frais de ce choix, ce qui explique pourquoi le jeu ne devrait pas être officialisé cette année.
Une démo sera déployée avant la sortie du jeu.
Le jeu est en développement depuis maintenant deux ans. Quand il sortira, cela fera au moins trois ans que Capcom travaille dessus. Il s’agit du plus long cycle de production de toute l’histoire de la série.
La phase de pré-production a démarré début 2015, aux alentours de la sortie de Devil May Cry 4 Special Edition. Il n’y a pas eu de contretemps durant toute la durée du développement, le chantier a progressé de manière fluide.
Il existe un accord d’exclusivité avec Sony Interactive Entertainment. A l’heure actuelle, personne ne sait si Devil Macy Cry V sera une exclusivité temporaire ou PlayStation. On ignore également si le jeu sortira sur PC. Quoi qu’il en soit, l’annonce du jeu sera faite lors d’un événement Sony, ce qui explique pourquoi un certain nombre de personnes pensaient que ça serait durant le PlayStation Experience.
Le premier trailer est déjà prêt. La durée initiale est d’1 minute 50 secondes, mais il n’est pas impossible que des plans soient rajoutés au moment de l’annonce. En termes de contenu, la vidéo se focalise sur l’histoire et les personnages, et comprend également quelque cutscenes.
Cette première bande-annonce permet d’apercevoir une ville qui n’est pas si différente de Fortuna dans Devil May Cry 4.
Il s’agit de l’épisode le plus ambitieux de la série, et Capcom souhaite le public le plus large possible.
La durée totale des cutscenes serait la plus longue de l’histoire de la franchise.
L’équipe derrière Devil May Cry V est constituée de développeurs ayant travaillé sur les épisodes précédents, ainsi que sur Dragon’s Dogma.
Yuji Shimomura fait son retour au poste de cutscene director.
Rueben Langdon récupère le rôle de Dante.
Johnny Young Bosch est de retour dans le rôle de Nero.
Dan Southworth reprend le rôle de Vergil.
Rien pour le moment en ce qui concerne les comédiennes qui incarneront Lady et Trish.
Onyay Pheori donnera un coup de main pour la B.O. du jeu.
L’histoire de Devil May Cry V fait suite à celle de Devil May Cry 4.
Jusqu’à trois personnages seront jouables. Seul Dante est confirmé avec certitude, tandis qu’aucune précision n’a été faite au sujet de Nero.
Le Dante de cet épisode sera particulièrement « sérieux » (on parle d’une nouvelle facette de sa personnalité) Inutile donc d’espérer une ambiance comparable à celle du DmC de Ninja Theory. Le ton de l’histoire sera nettement plus personnel.
Le troisième personnage jouable demeure inconnu, mais on parle d’un combattant très puissant. On ne sait pas s’il s’agira d’un tout nouveau protagoniste créé pour les besoins de Devil May Cry V.
Aucun mot sur la possibilité de jouer avec Vergil.
Trish jouera un rôle majeur dans Devil May Cry V, mais on ne sait pas s’il sera possible de l’incarner.
Dans le jeu, il y a une séquence durant laquelle Nero et Vergil seront opposés.
On changera de personnage à des moments clés du jeu.
Le « Prince of Darkness » sera l’antagoniste principal du jeu.
Devil May Cry V pourrait mettre un terme à l’arc « Sons of Sparda ».
La visée hard lock sera activée d’office.
Capcom vise les 60fps.
Le level design de Devil May Cry V est annoncé comme plus ouvert que dans les précédents épisodes. Cela dit, il ne sera pas comparable à celui d’un Dark Souls ou d’un véritable open-world.
En termes d’exploration et de level design, le jeu se rapprochera de Bayonetta, mais sans les QTE.
Il n’y a pas de jauge d’endurance.
Certaines scènes nécessiteront d’affronter plusieurs adversaires à la fois. Cela dit, rien de comparable à un musô.
Certaines composantes online seront intégrées, mais pas de PvP.
Le système d’esquive a été repensé de manière à ce qu’il soit plus fluide.
Un nouveau système de caméra plus dynamique que par le passé (et qui fait la fierté des développeurs) sera présent.
Les animations ont également été retouchées afin qu’elles soient moins rigides. La physique des vêtements a manifestement fait l’objet d’un soin tout particulier.
Les combats seront fluides et parfaitement animés.
La campagne principale sera découpée en missions/chapitres, tandis que le système de ranking sera identique.
Les boss fights seront de plus grande envergure. D’ailleurs, l’un d’entre eux se déroulent à travers différentes zones du jeu.
Il sera possible de choisir parmi différents styles de combat, ce qui aura un impact sur le comportement des ennemis.
Il y aura une plus grande interaction avec les décors que dans les Devil May Cry précédents. Il sera complémentaire au système de combat, en aucun cas il ne viendra le parasiter.
Les décors seront destructibles et se transformeront, mais ce sera moins prononcé que dans DmC.
Devil May Cry V ne sera pas en open-world, mais certaines idées ont été puisées dans Dragon’s Dogma.

On rappelle qu'il ne s'agit que de rumeurs pour le moment, mais il faut bien admettre que les insiders en question donnent l'impression d'être bien informés sur le sujet. Wait & see, comme dirait l'autre.

Malgré les meilleures intentions du monde et une atmosphère sinistre plutôt réussie, Black Mirror échoue à moderniser la saga qui avait su séduire il y a plus de 10 ans. Énigmes trop rares et beaucoup trop faciles, rigidité des déplacements, faiblesses techniques et présences d’éléments superficiels (QTE, Game Over) plus agaçants que pertinents ne permettent pas à ce jeu d'aventure, pourtant parfois séduisant et pas désagréable à parcourir, de décoller pleinement. Reste son histoire pas déplaisante, certains plans assez jolis et certaines scènes lugubres à souhait pour relever un peu l'ensemble qui manque au demeurant de pas mal de saveur.

Que penser de ce remake d’Outcast ? D’un côté l’aspect visuel, l’interface, les combats, l’IA sont autant de bonnes raisons de (re)découvrir un titre précurseur dans des conditions inimaginables il y a encore quelques années. De l’autre, le jeu d’Appeal révèle énormément sur l’écriture de l’époque et donne à tout le moins une idée très nette des progrès colossaux réalisés en matière de narration interactive depuis 1999. Le jeu est sans doute indispensable pour les amateurs de l’original tant son passage à notre époque se fait proprement et met en avant les grandes idées du studios. Pour les autres, il peut s’agir d’une authentique curiosité, une occasion unique de se plonger dans un vrai morceau de l’histoire du jeu vidéo avec un titre qui, malgré ses défauts d’écriture, peut se vanter d’avoir été l’un des pionniers des mondes ouverts. A vous de choisir si le jeu en vaut la chandelle.

Voilà pourquoi, depuis quelque temps, les éditeurs préfèrent parler en nombre de joueurs actifs, plutôt qu'en chiffres de ventes. Ils préfèrent mesurer ce qu'ils appellent, en anglais, l' engagement, une donnée qui a désormais plus de valeur aux yeux de leurs actionnaires. Cette capacité de rétention des joueurs est une donnée clé et conditionne le succès d'un jeu à long terme. Il faut ainsi réussir à concevoir un jeu qui séduise au lancement, sans effrayer le joueur avec un système de micro-transactions trop agressif, ou un manque de contenu évident. Le joueur ne doit pas être piégé : il faut que le jeu lui plaise suffisamment pour qu'il n'hésite pas à dégainer, plusieurs fois, sa carte bancaire. Un euro par ci, 2,50 euros par là... Multiplié par plusieurs millions de joueurs, cela peut vite rapporter gros. Mais c'est un exercice délicat, dans lequel certains excellent (Overwatch, Destiny, Rainbow Six Siege...) et dans lequel d'autres échouent complètement, comme ce fut le cas avec Star Wars Battlefront II tout récemment.

Soucieux de rentabiliser le développement chaotique, catastrophique et cataclysmique (barrez la mention de votre choix) de Final Fantasy XV, Square Enix nous gratifie d’une extension en réalité virtuelle. Mais alors qu’on pouvait s’attendre à une balade dans les vastes étendues d’Eos avec des combats en vue à la première personne, les développeurs ont préféré opter pour un... jeu de pêche. Oui, vous avez bien lu, un jeu de pêche ! Les Japonais sont friands de cette discipline depuis des décennies et ce n’est pas pour rien qu’on a vu fleurir de nombreux accessoires et titres du genre sur consoles (PlayStation, Dreamcast, PlayStation 2, Wii...). On se demandait comment l’éditeur allait mixer le monde fantastique de Final Fantasy XV à celui des hameçons et le résultat est plutôt surprenant. De là à être assez consistant sur la longueur ?