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Capcom aurait en effet annulé un jeu d'action et d'aventure à la troisième personne, encore en phase de prototype, qui se serait déroulé dans une version alternative de New York, tout en restant moderne et réaliste. Autre conséquence de ce licenciement massif, les développeurs restants se concentreraient sur le prochain Dead Rising, qui était jusqu'ici pensé pour être beaucoup plus grand, mais conçu par une plus petite équipe. Capcom Vancouver est surtout connu pour développer les jeux d'action Dead Rising depuis le deuxième épisode en 2010 et conçoit également des titres sur mobiles, comme Puzzle Fighter et d'autres projets encore inconnus.

Capcom a rapidement confirmé la rumeur à Destructoid, affirmant qu'il avait licencié environ 30 % du personnel de Vancouver, ce qui correspond plus ou moins au chiffre donné par la source de Kotaku. Avant cela, Capcom Vancouver comptait en effet 250 employés.

Les documents font ensuite mention de détails concernant la campagne du jeu. Différents lieux seraient à découvrir tels que Armadillo et Ridgewood, qui proposeraient de nombreux personnages tenant des magasins, des armureries et autres pompes funèbres, ainsi qu'un marché bidonville dans lequel il serait possible d’acheter de l’équipement à prix réduit. Les PnJ agiraient d'ailleurs dans le monde en relation avec le cycle jour/nuit. Pour se déplacer dans les étendues du jeu, il faudrait s'attendre à pouvoir utiliser des chariots de mine, des charrettes à bras et des calèches avec différentes variantes (véhicules blindés, rapides...), ainsi que des trains de chemin de fer pour des trajets sur de plus longues distances.

En dehors de la campagne solo que Trusted Review ne veut pas spoiler, on retrouverait nombre d'activités parallèles classiques : des défis de cavalier, la pêche et la récolte d'herbes ou de plantes pour l'artisanat, ainsi que les évènements aléatoires avec notamment des chasses aux trésors, des chasses à l'homme ou des "aventures avec un mystérieux étranger". Le site précise toutefois que nos actions durant les missions de l'histoire pourraient mener à d'autres scènes voire d'autres objectifs en fonction des personnages avec lesquels nous interagirons. Comme dans la plupart des jeux Rockstar, notre indice de recherche serait affiché en haut de l’écran par un indicateur. Agresser des passants serait considéré comme un petit délit, tandis que braquer un saloon et tuer ses occupants le ferait grimper drastiquement.

On apprend également que si les ennemis sont blessés ou désarçonnés de leur cheval, il serait possible de déclencher un dialogue, et de choisir entre le fait de leur demander des informations ou de l’argent pour les épargner. La mécanique de jeu Dead Eye ferait aussi son retour avec des capacités améliorées, dont le suivi des primes à travers les champs et la détection des poissons et des animaux disponibles à proximité. Enfin, comme dans Grand Theft Auto V, il serait possible de jouer l'intégralité du jeu avec une vue à la première personne.

Enfin, les notes font état de trois modes de jeux supplémentaires, toujours pour la partie multijoueur. Le premier serait un mode Battle Royale. Sans savoir s'il s'inscrit dans la veine de PUBG, de Fortnite ou s'il s'en détache, la perspective d'évoluer face à une centaine d'autres joueurs dans des environnements Western géants laisse rêveur.

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Les autres modes sont également très classiques. Revive and Survive mettrait deux équipes en opposition (sans préciser le nombre de joueurs) dont le but serait évidemment de survivre, sachant que l'on aurait un temps limite pour faire revivre les joueurs de notre équipe avant l'élimination fatale. Le dernier mode présenté s'appelle Money Grab. Il verrait l'opposition de deux équipes dont l'objectif serait de lutter pour récupérer des sacs d'argent dans un lieu précis avant de les rapatrier dans leur base.

Et très honnêtement, ils devraient être assez déçus. Même en gardant en tête qu'il s'agit simplement d'un remaster et donc pas d'une refonte complète du jeu, difficile de ne pas soupirer en constatant que le popping est toujours aussi présent, notamment lorsque l'on se balade dans les plus grandes aires de jeu, à commencer par Rabanastre. En se promenant dans les rues, on voit apparaître et disparaître les PNJ, 10 mètres plus loin. Ce qui était parfaitement compréhensible il y a 12 ans sur PlayStation 2 l'est beaucoup moins aujourd'hui sur PC. On constate d'ailleurs que certains des défauts techniques du jeu original, que l'on pouvait imputer au hardware limité de la PS2, sont toujours présents, en 2018, sur PC. Citons en vrac la gestion si particulière de la lumière, qui semble suivre les déplacements de vos personnages et qui obscurcit les zones les plus éloignées ; ou les micro-temps de chargement et l'écran noir disgracieux qui les accompagnent, à chaque fois que l'on passe les fameuses lignes en pointillé, qui découpent les villes, les déserts, les sous-terrains en de nombreux mini-niveaux. En 2006, Square Enix avait mis au monde un jeu incroyablement beau, qui mettait à genoux une PlayStation 2 en fin de vie. On pouvait donc accepter ces quelques menus défauts, mais aujourd'hui sur une machine aussi puissante qu'un PC, c'est nettement moins acceptable. Sans nuire totalement à l'expérience de jeu, cela peut se montrer rapidement désagréable, comme lors les différentes phases d'exploration que propose Final Fantasy XII.

Les amateurs de grosses performances resteront donc sur leur fin puisque même en mettant tous les paramètres graphiques aux maximum, le rendu visuel est finalement correct, sans plus. En 4K (3820 x 2160), le jeu gagne en finesse, c'est évident, mais la différence avec le format Full HD classique (1920 x 1080) n'est pas transcendante. Elle offre toutefois un gain de netteté plutôt agréable dans certaines zones qui même en 1080p donnent une impression de flou désagréable.

Ash of Gods nous présente une formule pour l'instant plaisante et déjà éprouvée, en témoignent le succès récent des deux épisodes de The Banner Saga. Il peine toutefois à sortir de l'ombre du titre développé par Stoic, dont il reprend nombre d'éléments sans pour l'instant être parvenu à nous transporter sur le début de son aventure, un brin convenue. Un coup d’œil appuyé sur la version finale - attendue pour le mois de mars sur PC, un peu plus tard sur consoles - ne sera donc pas superflu, d'autant plus qu'avec son système de choix et ses dessins soignés, Ash of Gods dispose tout de même de quelques atouts pour espérer séduire les amateurs du genre.