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On ne va pas feindre la surprise : Destiny 2 est sur bien des aspects une copie carbone du premier épisode. Menus, HUD, gameplay, mécaniques de grind, classes de perso, missions… Bungie nous laisse nos vieilles charentaises moelleuses en raccommodant simplement quelques trous. Avec une histoire plus travaillée et surtout une direction artistique toujours capable de décrocher les mâchoires donnant vie à de nouvelles aires de jeu vastes et pleines de surprises, Destiny 2 réussit toutefois son coup de bluff et nous embarque bon gré mal gré dans la terrible chasse au loot. Il faut dire que le jeu en multi (coop ou PvP) est toujours d'une efficacité redoutable et que Bungie maîtrise très bien les ficelles addictives de l'aspect MMORPG de son titre. Mais comment accepter aveuglément l'absence de nouvelles classes, de vrais nouveaux pouvoirs et surtout de nouveaux ennemis ou situations de jeu ?

Oui, Destiny 2 est plus beau, riche et varié que son prédécesseur lors de son lancement, mais il fait aussi l'impasse sur moult aspects qu'on espérait voir changer ou améliorer. On a ainsi la vilaine impression que Bungie s'est contenté de parler à ses fans sans chercher un seul instant à se réconcilier avec les joueurs laissés sur le carreau il y a trois ans. C'est un choix. Malgré tous ses défauts et cette frilosité à innover, Destiny 2 reste une merveilleuse machine à faire rêver les fans de SF. Et, quand on voit ce qu'est devenu son prédécesseur au fil des années, on se dit qu'il est aussi une très belle promesse quand viendront s'y greffer des DLC qui ne manqueront sans doute pas de lui donner une toute autre dimension.

Paru le 6 septembre dernier, Destiny 2 a rapidement fait l'actualité. Pas pour ses qualités, et donc les tests globalement positifs. Un détail a attiré l'attention d'une partie des joueurs : le nouveau titre de Bungie embarque un système de micro-transactions. C'est-à-dire qu'outre la soixantaine d'euros qu'il demande à l'achat, Destiny 2 propose également à son propriétaire de verser quelques euros supplémentaires, pour obtenir divers objets in-game. De quoi éveiller la colère de ceux qui, pour la plupart, n'avaient pas encore touché au jeu. Il faut dire que les micro-paiements n'ont pas vraiment bonne presse et que, comme les DLC et autres season pass, ils sont largement critiqués par ceux qui y voient une déviance, une énième preuve de l'avidité des grands éditeurs. Parmi lesquels figure en bonne place Activision, qui édite la licence Destiny. C'est peut-être pour cette raison que la réaction fut si vive, au sujet du shooter de Bungie. En vérité, si le jeu propose bel et bien des achats in-game, cela se limite à quelques collectibles et mods d'amélioration qui peuvent facilement se gagner en jouant, tout simplement. Mais cette vive réaction est avant tout représentative de l'aversion d'une énorme partie des joueurs vers un business-model qui prend de l'importance, de jour en jour, précisément parce qu'il rencontre un incroyable succès.

En visite sur le stand du label indépendant Curve, Stoon a découvert Racing Apex, un jeu de course développé dans une 3D low poly qui nous renvoie aux heures de Virtua Racing. Il est évidemment question d'une conduite arcade mais qui compte néanmoins faire preuve d'une certaine exigence en tenant compte de nombreux paramètres dans la conduite des véhicules (adhérence, aérodynamisme, dégâts, effets météo). Le site officiel de ce titre développé par des anciens de Burnout Legends, Burnout Paradise ou encore Midnight Club LA Remix est disponible ici. Sortie prévue sur Windows, Mac et Linux.

Comme l'a déclaré le directeur du jeu de rôle, les joueurs sont nombreux à demander davantage de contenu pour enrichir l'histoire de Final Fantasy XV. Les développeurs vont ainsi se pencher sur des parties du scénario qui manquent d'explications et réellement conclure l'histoire. Tabata compte créer de nouveaux DLC estampillés Episode, mais surtout illustrer le contexte de la fondation du monde d'Eos, pour mieux donner sens aux personnages et à leurs modes de vie.

Vous aurez donc droit à du nouveau contenu additionnel pour Final Fantasy XV sur PS4 et Xbox One en 2018, tandis que la version PC arrivera en début d'année prochaine.

Que l’on soit fan de Marvel ou de Capcom, Infinite n’est pas un bon jeu. Il ne possède en rien l’amour et la dévotion d’antan, pourtant nécessaires à la création d’un tel titre. Développé à la va-vite sur les restes d’un casting dont il ne retient pas l’essentiel, doté d’une réalisation cheapos et laide, il sent la machine à faire du cash facile à coups de DLC sur les personnages favoris, qu’on aurait pourtant cru mériter après être passés à la caisse. Sauvé par son système de jeu fun et créatif, MvCI est clairement destiné aux amateurs des systèmes débridés qu’on ne trouve encore que dans la série. Déjà regroupés en communautés, ils y trouveront leur dose pour les années à venir. Les autres, plus esseulés et moins assurés, mordront la poussière dès la première partie. C’est Mahvel, bébé.

De cette première campagne intitulée Alien Myths, on retient un Hero-TPS coopératif qui ne fait rien comme tout le monde, pas même au niveau des bases. Balourd, brouillon et rarement bien pensé, Raiders of the Broken Planet ressemble pour l’instant à l’un de ces jeux qui aurait beaucoup appris en multipliant les bêtas ou en s’accordant un crochet par la case d'accès anticipé. Au lieu de ça, il sort sur un modèle de DLC payant pour un prologue gratuit, se traîne l’un des modèles de progression les plus mesquins du moment et ne cache même pas ses premières vélléités micro-transactionnelles. Une note ? Pas tout de suite. L'animal est épisodique : on retournera sur le jeu une fois toutes ses livraisons faites, en espérant que les développeurs aient mis ce temps à profit pour sauver les meubles et retrouver la piste du respect. D’ici là, c’est le début d'un jeu qui peut, si si, avoir ses moments. Dommage qu'ils soient noyés dans un océan de rires jaunes teintés de révolte.

Débarrassé des casseroles techniques que son aîné traînait à la sortie, DotO transforme l'essai de manière plus qu'élégante. Émaillé de quelques soucis mineurs de collisions, de comportements et de continuité scénaristique sur des éléments annexes, le résultat proposé par ce standalone n'en reste pas moins grisant, emporté de bout en bout par un trio de game design, level design et direction artistique combiné avec maestria. Finalement, le titre d'Arkane Studios réussit à catalyser l'expérience originale, tout en laissant entrevoir de très belles pistes pour la suite qui, on l'espère, débarquera un jour ou l'autre.

Du magique à l’ordinaire, il n’y a parfois qu’une volée de chiffres mal taillés. C’est la morale de l’entreprise Battle Chasers Nightwar, dont le mélange d’influences RPG se montre aussi futé que charmeur, avant de lentement disparaître sous une marée ininterrompue de combats non désirés, vers lesquels on se tourne par dépit et non par envie. Challenge relevé, direction artistique à l’avenant, animation au top, couche sonore trois étoiles : rares sont les adaptations de comic books à avoir su réunir autant de bons oeufs dans le même panier, tant et si bien que le jeu d’Airship Syndicate parvient même un temps à faire oublier l’existence toute relative de son scénario. Mais quand le marteau du grinding tombe, c’est toute l’entreprise qui se tasse sous son poids. A l’heure où l’on écrit ces lignes et tant que le studio n’aura pas fait le nécessaire, Nightwar est un jeu comme un joli petit lingot d’or, que les mauvais choix d’équilibrage changent une heure après l’autre en petit tas de plomb.

Là où L'Ombre du Mordor avait pu suprendre agréablement malgré ses défauts clairement identifiés, L'Ombre de la Guerre essaie de doubler la mise sans véritablement se remettre en question. Bien plus copieux que le premier épisode, il en devient aussi bien moins digeste malgré quelques améliorations appréciables au niveau de la variété du contenu, du rendu graphique et du Nemesis System. La faute à une écriture toujours aussi insipide, un jeu d'acteurs aléatoire, du scénario téléphoné, des missions encore trop répétitives, une utilisation discutable de l'oeuvre de Tolkien et un dernier acte scandaleusement rentré au chausse-pied pour encourager aux achats intégrés en bonus. La pilule passera peut-être un peu mieux si vous découvrez la série avec cet opus mais repasser à la caisse au prix fort sera nettement plus délicat dans le cas contraire, tant la quantité prime sur la qualité avec cette suite.

On aurait pu croire que l’abandon de la progression linéaire du premier volet nuise à la formule horrifique de cet The Evil Within 2. Pourtant, la transition vers une exploration semi-ouverte, si elle induit quelques inévitables moments de relâchement de la tension pour le joueur, parvient à conserver le charme glauque de la formule. On sent que le mélange des visions de Shinji Mikami et du nouveau directeur du jeu John Johanas confère au projet un aspect plus « survival » que son prédécesseur, et peut-être un peu moins horrifique d’un bout à l’autre. Cette suite ne cherche finalement pas à réinventer quoi que ce soit, mais plutôt à prolonger le travail effectué par Tango Sotftworks en matière d’équilibre entre la tension, l’horreur et les trouvailles visuelles chargées de véhiculer l’angoisse et la confusion dans l’esprit du joueur. Malgré d’évidents défauts, The Evil Within 2 parvient à s’imposer comme une bonne expérience anxiogène.