Le topic des news (du jeux-vidéo)

Sachant que les six précédents Costume Pass coûtaient déjà 92,99 € chacun, nous arrivons maintenant à un total de 633 € pour les fans qui ont acheté l'intégralité des packs.

Plus de 15 ans après la sortie de Shenmue, l'un des nombreux best-sellers de la Dreamcast avec son million de copies écoulées dépassé, et de sa suite Shenmue II, les fans de la série attendent de plus en plus impatiemment une réédition de leurs jeux phares, ou au moins une date de sortie...

Si depuis plusieurs mois les rumeurs autour d'un Shenmue HD s'intensifiaient, tout semble désormais plutôt clair : c'est John Clark, vice-président exécutif en charge de l’édition chez SEGA Europe, qui lors d’un entretien avec nos confrères de MCV UK a affirmé que le jeu était bien en développement.

Avec CliffyB à la barre, un level design simple mais efficace et un feeling des personnages aux petits oignons, LawBreakers avait de quoi se faire une place au soleil cet été. Hélas, avec pour principale porte-parole sa compilation de trick shots en vidéos sur les réseaux sociaux, le titre s'est peut-être trop concentré sur le facteur patate pour son propre bien : à vouloir simplifier la proposition par le biais d'automatismes et la philosophie de ses escarmouches, le titre de Boss Key n'arrive pas encore à faire monter la mayonnaise pour créer une expérience poussant à aller plus loin. Rarement brillant, souvent frustrant, surtout en teamplay, LawBreakers risque donc de laisser une impression de tourner en apensateur certes, mais aussi en rond, après quelques parties.

Aux commandes de son nouveau studio White Owls depuis le début d'année, l'excentrique Hidetaka Suehiro se prépare à dévoiler un jeu de rôles particulier ayant pour cadre une petite ville où tous les résidents se transforment en chat une fois la nuit tombée. Son nom ? The Good Life.

C'est tellement rare qu'on a un peu de mal à y croire en l'écrivant : Sonic Mania est un très bon Sonic, voire le meilleur jamais sorti pour les joueurs nourris aux épisodes 2D fondateurs.
Il prend appui sur une bonne couche de nostalgie, ce qui n'étonnera personne vu l'importance de cette donnée pour le service marketing de Sega, mais il ne s'y vautre jamais. Sur l'ensemble des zones que l'on traverse en mode Mania, un bon tiers est complètement inédit, ce qui n'empêche pas les stages historiques (Green Hill, Chemical Plant, Flying Battery, Hydrocity, Oil Ocean...) de bénéficier d'une refonte générale importante. La plupart du temps, le premier acte joue un rôle de madeleine de Proust sur bien des plans, qu'il s'agisse des réflexes, des paysages, des pouvoirs ou des sonorités. Pourtant, on détecte assez vite les déviations dans le tracé original, les déplacements de caisses, les nouveaux mécanismes, jusqu'à tomber sur un boss que l'on attendait pas avant le troisième acte.

Concrètement, le communiqué ne nous apprend rien de plus qu'Amazon sur cet Action-RPG post-apocalyptique en monde ouvert sur fond de kung-fu. Il ajoute tout juste que du côté des véhicules disponibles, il y aura aussi un ballon et un parapente, idéal pour naviguer comme nous le désirons dans ce monde fantastique.

Le plus intéressant reste donc ici la première bande-annonce, une cinématique mettant en avant le héros au cache-œil du jeu d'Experiment 101. Ce studio suédois est d'ailleurs composé d'anciens d'Avalanche Studios, créateurs des Just Cause et de Mad Max, ce qui peut en rassurer certains sur la qualité potentielle du projet. BioMutant sortira en 2018 (le « début 2018 » du magazine n'étant plus dans le communiqué de presse) sur PC, PS4 et Xbox One.

Metal Gear Survive suinte son cousin MGSV par tous les pores et pour cause… le nouveau projet de Konami se dote du même moteur de jeu, à savoir le Fox Engine, et de contrôles similaires pour interagir avec l’environnement, se déplacer, agir… Que ce soit manette en mains ou en contemplant les décors, MGS ne peut nier ses origines. Les animations des personnages, les effets de particules et l’éclairage ont un goût tenace de déjà-vu bien que d’un point de vue technique le titre n’est rien à se reprocher. Et le fan service n’aide en rien Survive à se dépêtrer de l’aura de la saga Solid. La réutilisation des armes, des équipements et desD-Walker appuient cette impression de projet opportuniste. La fusion entre la licence Metal Gear et un jeu de survie se fait par clins d’œil appuyés… et le fan service a déjà démontré par le passé le pouvoir de la nostalgie sur les joueurs.

Ce public technophile, attaché à la marque Xbox, est aussi très impliqué. 53% d'entre eux passent environ 17h par semaine sur des jeux multijoueur ; 49% d'entre eux jouent, en moyenne, à 15 titres par an. Le taux de complétion de Succès est assez élevé, indiquant que ces joueurs passent du temps sur leurs jeux Xbox One.

Cette cible, Microsoft et Xbox l'ont parfaitement comprise, et c'est pour eux que la Xbox One X a été conçue. Ces joueurs, qui ont une situation financière plutôt confortable, sont attachés à la marque Xbox et veulent avant tout jouer sur Xbox. La One X leur permettant de jouer, en principe, à la meilleure version console des jeux multi-plateformes à venir, ils l'ont achetée très rapidement. À noter que la possibilité de mettre la main sur une console spéciale, la Project Scorpio Edition, a peut-être stimulé ces premiers bons résultats. Mais il est probable que ces derniers aient été similaires, si les pré-commandes avaient commencé avec une Xbox One X normale.

Direction artistique bien trop faible
Ergonomie et interface complètement ratées
UNE
HONTE
TECHNIQUE

Quelle expérience de vivre dans la peur ! Voilà ce que c'est que d'être un esclave. Loin de clore le débat passionné autour des walking sims, Observer assume pleinement sa proximité avec le cinéma interactif, quitte à se mettre immédiatement à dos les allergiques au genre. Pourtant le titre de Bloober Team propose quelque chose de tout à fait cohérent et saisissant. Certains jeux ne cherchent pas à valoriser le joueur, mais au contraire à le bousculer, et leur projet entre clairement dans cette catégorie. Une perspective qui n’est ni nouvelle ni aisée, mais que les développeurs polonais ont réussi à tenir avec un certain panache.

Il faut être prêt à certaines concessions, parfois même à certaines frustrations, comme face à ce système d’enquête pas assez abouti, pour profiter de cet exercice narratif psychotronique. Il faut aussi accepter de ne faire l’aventure qu’une seule fois ; il n’y a que très peu d’intérêt à revisiter le jeu une fois qu’on en connaît la fin. S’appuyant sur une direction artistique de haute volée, Observer est un objet fascinant et surprenant, qui manipule sons, formes et couleurs pour tisser des projections mentales qui se bousculent, afin de créer une aventure à la fois intime et politique. Une sorte de big bang psychique d’où émergent régulièrement des images fortes, parfois belles, parfois troublantes, qui s'impriment durablement dans l’esprit du joueur.

Parti de l'idée d'un Effet Papillon mélancolique et déchirant, parfois sublime, souvent très joli, The Last Day of June s'effondre malheureusement sous le poids de ses propres redites en moins de trois heures. Alors justement que tout ce qu'il cherche à raconter tient au maigre fil de l'implication emotionnelle, le jeu d'Ovosonico ne prend même pas le temps de tisser plus épais avant d'attaquer le lien à la hache. Structure en trial & error, scènes inzappables rejouées jusqu'à la rupture, écriture téléphonée : même en mettant la légèreté en gameplay de côté, le studio n'épargne aucun outrage à ses personnages, dont le drame glisse lentement en dehors du tableau jusqu'à n'être plus qu'un bête point d'intrigue. Reste un jeu qui sait encore être parfois charmant, doté d'une animation à la délicatesse certaine et doucement lové dans l'écrin mélancolique des partitions de Steven Wilson.

Du terrible fourbi où s'entassent par dizaines les jeux de survie démoulés à la chaîne par l'industrie, The Long Dark émerge naturellement, tout simplement parce qu'il est fantastiquement pensé et immersif comme peu sauraient l'être. A moins d'avoir le concept en sainte horreur ou de manquer des trente euros que vous coûtera cette brutale ode aux besoins primaires, vous auriez tort de bouder l'un des jeux les plus brillants de son genre. A consommer chaud et façon bac à sable, en attendant peut-être les chapitres qui donneront à l'histoire le coup de fouet qui lui manque encore.