Le topic de la Xbox One

Pas de splitscreen c'est non pour moi.

Battlefront en propose un !

Rise of the Tomb Raider ne fait rien de plus que transposer le gameplay du précédent reboot dans des zones enneigées, sans vraiment remettre en question les bases solides mais perfectibles de son gameplay. Vu le plébiscite pour le jeu d'origine, on peut comprendre la frilosité des développeurs, mais on espérait autre chose qu'une skin en panne sèche d'inspiration. Les environnements bien souvent génériques et balisés comme un jeu de piste de centre aéré, la direction artistique moins brillante, l'infiltration sans ambition et l'aspect survie totalement en sourdine alors que le froid enfonce les températures négatives : Lara la joue petit bras, à moins que l'orientation cross-gen du titre n'ait contraint Crystal Dynamics à opérer des coupes franches pour faire tourner son jeu sur les anciennes consoles et les machines actuelles, en témoigne la partie technique assez inégale. Certains tombeaux annexes rappellent pourtant le potentiel en sommeil qu'il reste à exploiter pour faire de cette série de reboots autre chose qu'un TPS bicéphale aussi sympathique que superficiel. Peut-être pour la prochaine fois ?

Microsoft a donné quelques précisions sur cette offre sympathique concernant l'Ultimate Edition du titre d'Epic Games. Il faudra avoir lancé le jeu au moins une fois entre le 25 août et le 31 décembre afin de voir apparaître automatiquement Gears of War, Gears of War 2, Gears of War 3 et Gears of War Judgment dans sa liste de téléchargement. Il s'agit évidemment des versions Xbox 360 qui sont rendues jouables par la rétrocompatibilité de la Xbox One.

Autre précision, le téléchargement de ces quatre titres ne sera possible qu'à partir du 1er décembre prochain. Pensez donc à lancer le jeu au moins une fois afin de pouvoir profiter de l'offre. Rappelons que Gears of War Ultimate Edition est disponible depuis le 25 août 2015 sur Xbox One.

Microsoft effectue un dernier rappel au sujet de la nouvelle interface de la Xbox One, qui est attendue ce matin à partir 9h pour la France, en même temps que la rétrocompatibilité magique.

La mise à jour, qui ne sera pas nécessairement disponible pour tout le monde simultanément, ne se téléchargera pas automatiquement pour ceux dont la console est en mode économie d'énergie. Auquel cas, il suffit de se rendre dans les paramètres système et de vérifier si la mise à jour peut-être effectuée. Si elle est paramétrée en mode reprise instantanée, la console se chargera du téléchargement et de l'installation sans intervention.

La rétrocompatibilité avec les 104 jeux Xbox 360 annoncés précédemment sera également effective autour de 9h ce jeudi matin, indépendamment de l'installation de la nouvelle interface. Les jeux Xbox 360 achetés en dématérialisé devront donc normalement apparaître dans la liste des téléchargements Xbox One, sans oublier que la console reconnaîtra aussi tout à coup les DVD des jeux concernés.

Microsoft ajoute que le téléchargement de cette interface sera obligatoire à partir du 23 novembre. Au passage, les derniers intégristes de Kinect devront se faire à l'idée que la nouvelle interface ne sera plus compatible avec les gestes du capteur, pour cause d'utilisation particulièrement faible, dixit Microsoft.

Pendant que la mise à jour télécharge, vous pouvez également jeter un oeil à la présentation de la nouvelle interface par la chaîne Xbox France, ce qui change un peu du Major Nelson.

Vous vous souvenez peut-être de la polémique entourant les micro-paiements dans Forza 5, qui semblait avoir été taillé par ses développeurs pour vous inciter à mettre la main à la poche numérique. L'ire des joueurs avait obligé Turn 10 à réviser sa copie pour rééquilibrer tout ça, avant de promettre que Forza 6 n'intégrerait aucune micro-transaction.

Et si Forza 6 est effectivement sorti sans aucune possibilité de se payer des bagnoles en argent réel, c'est désormais possible comme l'a constaté VG24/7 et comme nous venons de le vérifier nous-mêmes (cf. les images dans notre galerie).

Concrètement, cela fonctionne exactement comme dans Forza 5 à l'époque, à savoir une double monnaie d'échange : les "Crédits" classiques (qu'on gagne au fil de victoires) et les "Jetons" (qu'on achète en argent réel). Le prix de chaque voiture ou de chaque Mod s'affiche ainsi à la fois en Crédits et en Jetons, et vous pouvez choisir d'acheter les seconds quand vous manquez des premiers. Evidemment, on vous propose une large gamme de possibilité dans vos achats, avec des options de 0,99 à 99,99 euros.

À noter un fait intéressant tout de même : il est possible de faire disparaître du jeu toute notion de Jeton, via les options, pour retrouver son jeu "comme avant".

Dommage car il est génial ...

Tu l'as acheté quand ?

Mais ce n'est pas tout : chaque exemplaire Xbox One de Quantum Break sera livré avec un code pour télécharger la version Xbox 360 rétrocompatible d'Alan Wake et ses deux DLC (L'écrivain et Le Signal), tandis que la pré-commande donnera également accès à l'épisode Alan Wake's American Nightmare, toujours dans sa version 360.

Enfin, il sera possible d'acquérir un pack regroupant un Xbox One Special Edition Quantum Break Bundle avec une console 500 Go et une manette blanches, accompagnées par des codes pour deux semaines d'abonnement Gold, Quantum Break, Alan Wake et ses deux contenus additionnels. Le tout est annoncé à 350 dollars aux Etats-Unis et sera probablement vendu à un tarif similaire en Europe à partir du 29 mars prochain.

Le développeur Remedy a donc concédé par l'intermédiaire de Louden que les cinématiques en live-action de Quantum Break ne seront pas directement incluses parmi les fichiers du jeu. Les joueurs devront donc nécessairement être connectés à internet pour accéder aux scènes live-action, qui terminent chaque acte du jeu en prenant la forme de série télévisée.

Bien que largement moins marquant que les autres TPS de Remedy et pas toujours irréprochable sur sa partie visuelle, Quantum Break reste une sacrée vitrine technologique posée sur un gameplay classique et une narration sans surprises, malgré les promesses cross-media affichées depuis l'annonce du jeu. On le termine une fois sans trop se forcer, en profitant des myriades d'effets ingénieusement déployés pour représenter les perturbations spatio-temporelles, mais la magie n'opère plus autant lorsqu'on veut tester les différents choix scénaristiques pas si bouleversants que ça ou trouver tous les éléments annexes jamais vraiment cachés (merci la vision magique !). Le sentiment qui domine au terme de cette expérience qui prend un peu trop au sérieux son script de seconde zone est celui d'avoir perdu un peu trop de temps sur un spectacle jouable finalement assez conventionnel. La rupture quantique n'est pas si fantastique, après tout.

Difficile donc d'évaluer les configurations recommandées. Il ressort tout de même que Quantum Break s'avère gourmand, voire très gourmand : pour profiter du 1080p en "ultra", il faut viser la GTX 980Ti ou la R9 Fury. Forcément, quand on voit que Remedy "recommande" une GTX 970 ou une R9 390, on ne peut que sourire : en 1080p, une GTX 970 tournera en moyenne autour de 40 ips avec des risques de saccades. On comprend alors mieux la présence du blocage à 30 ips que certains utilisateurs se résignent à activer, sans que cela règle tous les soucis. Notons aussi un décalage avec les recommandations mémoire : sur une machine équipée de 8 Go de RAM, Quantum Break occupe 4-5 Go mais passe respectivement à 5-6 Go et 7-8 Go lorsque la configuration est dotée de 16 Go et 32 Go. L'intérêt de conseiller 16 Go sur une machine équipée d'une GTX 970 paraît limité. Comme d'autres jeux UWP, Quantum Break fait l'impasse sur les technologies Crossfire/SLI, ne permet pas de débloquer la VSync et nécessite de désactiver les FreeSync/GSync pour fonctionner normalement. Autant de soucis techniques qui n'empêchent pas tout le monde de jouer, mais qui n'inspirent pas confiance non plus.

Dommage car Quantum Break est plutôt joli et même si l'écart n'est pas flagrant entre Xbox One et PC en élevé/ultra, surtout au niveau des textures, cette seconde version profite d'une gestion plus fine des ombres et d'un certain confort dans les contrôles. Jouable à la manette (sans pouvoir réassigner les boutons), il est aussi très agréable avec le couple clavier/souris. En définitive, nous n'irons pas jusqu'à parler de portage indigent mais recommandons tout de même clairement - au même titre que les spécialistes d'Eurogamer/Digital Foundry - d'attendre avant de craquer. Microsoft a déjà promis de se mettre à la page - courant mai - côté VSync, FreeSync et GSync. De son côté, Remedy doit régler les problèmes de stuttering et de frame rate, sans oublier d'ajouter une option "quitter le jeu" au menu principal tant qu'à faire.