Le topic de la Xbox One

A force de voir s'enchaîner les déceptions auxquelles son nom est associé, on se dit de plus en plus sérieusement que Keiji Inafune est un champion de l'esbroufe. A l'exception de Soul Sacrifice et d'Azure Striker Gunvolt dans une certaine mesure, l'homme n'a livré que des titres séduisants sur le papier mais inachevés une fois en vente. Et ce n'est pas ReCore qui remontera sa street cred en chute libre, tant le jeu développé par Armature flirte souvent avec la médiocrité ou pire. Jeu de tir et de plate-forme qui s'enlise dans la routine, festival de cafouillages ergonomiques et techniques, aventure aussi téléphonée que sans relief, il cumule les défauts sans offrir de compensation digne de ce nom. Inutilement allongé de façon artificielle, bancal sur de nombreux points et générique comme pas possible, ReCore traîne ses défauts comme des boulets et ne sait pas porter assez haut ses rares bonnes idées.

Sans avoir l'air de se fouler, Forza Horizon 3 prend tranquillement l'aspiration de son prédécesseur et le dépasse en tous points pour signer cette année un festival spectaculaire et franchement grisant. L'Australie, magnifique, est un terrain de jeu idéal avec des paysages variés et souvent époustouflants. Mais elle offre surtout des conditions de jeu formidables qui autorisent aussi bien des courses de rue au volant de supercars, que du rallye sur les dunes brûlantes de l'Outback ou des virées en buggies au coeur d'une forêt luxuriante. Le tout se déguste avec un pilotage toujours parfaitement dosé, typé arcade, mais gardant une assise sérieuse qui promet un bon challenge et beaucoup de profondeur. Le contenu, peut-être encore trop sage, a au moins le mérite d'être particulièrement dense, de quoi assurer une durée de vie sacrément généreuse, notamment grâce à la liberté offerte au joueur de paramétrer chaque épreuve comme il l'entend. S'ajoutent à cela un multi toujours aussi enthousiasmant et des petits ajouts bienvenus comme le coop ou la Salle des ventes. Bref, si vous ne saviez pas quoi faire pour vos prochaines vacances, un aller simple pour l'Australie s'impose, ne serait-ce que pour découvrir le bonheur de conduire à gauche... à 250 Km/h.

Concrètement, le PC utilisé pour la démonstration, qui embarquait tout de même une carte graphique GTX 1080, un processeur i7 et 32 Go de RAM DDR4, n'a pas pu faire tourner le jeu correctement avec ces paramètres situés encore au-delà du mode Ultra. Le but du mode Insane, actuellement trop gourmand pour le GPU, sera donc de s'adapter aux futures évolutions du matériel. Le directeur technique Mike Raynor a également causé de l'importance de DirectX 12, directement impliqué dans l'optimisation de la version PC et dont l'API permet aux développeurs d'obtenir un meilleur contrôle sur le GPU. Gears of War 4 arrive le 11 octobre sur Xbox One et Windows 10.

Clairement, on ne l'attendait pas aussi haut. On ne va pas se mentir, Gears of War Judgement et Gears of War 3 étaient un peu en dessous de leurs grands-frères, et après une présentation peu convaincante à la gamescom 2016, on avait quelques inquiétudes pour ce Gears of War 4. Ces inquiétudes, il les a balayées d'un revers de la main. Porté par une campagne simple mais efficace, qui rappelle les plus beaux jours de la série tout en ajoutant ce qu'il faut de nouveauté pour la moderniser, Gears 4 repose sur des bases techniques très solides et porte en son sein un mode multijoueur dantesque, à la fois incroyablement fun et complet. Si l'on ajoute à cela le système de personnalisation et les nouveautés de la Horde 3.0, on a clairement affaire au meilleur mode multijoueur jamais créé pour un Gears of War. En somme, The Coalition a fait un excellent travail, et après ce (véritable) premier effort, on a hâte de voir ce qu'il réserve à l'avenir pour la franchise.

Alors qu’il aurait dû enfoncer le clou et pousser le concept de nervosité à l'extrême, Titanfall 2 semble faire tout l’inverse, rétrograde de quelques vitesses et propose une expérience à la fois plus molle et plus générique. L’affaire aguichera très certainement les fans de FPS à rythme plus lent, vers lequel il lorgne sans vergogne, mais le jeu sera loin de faire vibrer les amateurs d’intensité qu’étaient les fans du premier épisode. Technique limitée et direction artistique pas toujours au niveau ne viendront guère égayer un tableau souvent trop morne et les quelques franches bonnes idées de son solo sont bien trop vite éliminées de l’équation, au profit d’une enfilade de situations sans challenge ni implication du joueur. A trop vouloir plaire au plus grand nombre, ce Titanfall 2 a malheureusement laissé sur le bord de la route ce qui faisait son identité et qui donnait à son prédécesseur son chien tout particulier.

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Dans un communiqué transmis à la presse américaine quelques minutes après l'éclosion des rumeurs, Microsoft entérine l'annulation de Scalebound "après une délibération attentive". Le fabricant rappelle que son line-up cette année sera composé de Halo Wars 2, Crackdown 3, State of Decay 2, Sea of Thieves et d'autres "grandes expériences".

La circonspection. Peut-être le premier réflexe de défense du fan de stratégie à l’annonce de Halo Wars 2. Le premier du nom, avec son studio star en tête d’affiche, ne laissait rien augurer de transcendant en la matière, d’où la méfiance avec un titre qui se pointe aujourd’hui dans une configuration dangereusement similaire. Si le constat est quand même moins sombre qu’en 2009, il n’en reste pas moins mitigé. Très plaisant à prendre en main à la manette, le titre se déleste d’un coeur de gameplay complexe pour privilégier une approche beaucoup plus brute de décoffrage. La courte campagne, qui alterne entre belles réussites et un peu d’ennui, en souffre très peu, mais annonce quand même la couleur pour le multijoueur standard dont l’intérêt s'effiloche au fil des parties. Quant au Blitz, il se déguste plutôt comme un apéritif ponctuel que comme un plat de résistance riche, qui donnerait une raison de lancer le jeu encore et encore.

Dans l’absolu, Halo Wars 2 se destine évidemment à tous les fans de Halo qui se laisseront bercer par une ode en harmonie avec la franchise, mais aussi à tous ceux qui craignaient de se lancer dans un jeu de stratégie complexe qui nécessite des heures d’apprentissage pour prendre son pied en ligne. Les fans du genre, eux, tourneront sans doute très vite en rond.

Microsoft vient de dévoiler officiellement une nouvelle offre par abonnement baptisée Xbox Game Pass. Son concept est plutôt simple puisqu'il s'inscrit dans la lignée des EA Access/Origin Access. Ce qui veut dire qu'en échange d'un abonnement mensuel, l'utilisateur obtient un accès complet à une sélection de jeux.

Comme notifié sur Reddit, Microsoft teste actuellement dans le cadre de son programme Insider un système permettant aux utilisateurs de demander un remboursement sous conditions pour les jeux achetés en téléchargement sur le Microsoft Store. Une pratique aujourd'hui courante sur Steam et d'autres boutiques PC comme Origin, mais inédite sur console en dehors des cas particuliers.

Microsoft a officialisé, hier, le lancement du Xbox Game Pass, son service permettant de jouer de manière illimitée à un catalogue de jeux évolutif moyennant un abonnement mensuel fixé à 9,99 €. Ce sera pour le 1er juin, même si les abonnés Xbox Live Gold peuvent en profiter dès maintenant, avec accès gratuit pendant 14 jours en prime. Mais avant de craquer, il faudrait peut-être connaître la liste des productions, dont 38 sont issues de la Xbox One.

Il serait temps que cette fonctionnalité existant sur PC depuis des lustres arrive sur nos consoles...

Sur Steam, cela fait déjà un bon moment qu'il est possible de s'offrir des cadeaux entre amis. Une fonctionnalité qui permet de faire des surprises à ses proches lors de certaines occasions ciblées (anniversaire, Noël, juste pour le plaisir). Sur Xbox One, elle n'existe pas, mais pourrait débarquer très prochainement à en croire un tweet signé Mike Ybarra, vice-président de Xbox & Windows gaming platform.

Not far!
— Mike Ybarra (@XboxQwik) 6 juillet 2017

Un joueur possédant une Xbox One a tout simplement questionné Mike Ybarra sur l'arrivée de ladite fonctionnalité afin de savoir si c'était imminent ou plutôt lointain. L'intéressé a répondu de manière plutôt optimiste, laissant à penser qu'elle devrait être intégrée incessamment sous peu (une annonce à la gamescom ?).

Seriez-vous intéressé par l'opportunité d'offrir un cadeau à un ami directement via le marché Xbox Live ?

La possibilité d'offrir un jeu dématérialisé (mais aussi des abonnements) à un autre utilisateur de Xbox One est en phase de test depuis vendredi. Commune sur d'autres plateformes comme Steam, cette option n'avait encore jamais été mise en place sur console. Un utilisateur de Xbox One pourra donc sélectionner un destinataire parmi sa liste d'amis, ou en entrant son adresse email, puis envoyer un code de téléchargement. Vice-président du jeu vidéo chez Microsoft, Mike Ybarra a précisé que le code en question n'a pas de date d'expiration (au cas où le destinataire ne consulterait pas ses messages pendant longtemps) mais aussi que l'expéditeur aura la possibilité de demander un remboursement si le destinataire possède déjà le jeu. Microsoft n'a pas encore communiqué la date de déploiement de cette fonctionnalité, mais il serait logique qu'elle soit prête à temps pour les fêtes de Noël.