Le topic de la PS4

Étant donné que The Order: 1886 est très attendu par les possesseurs de PlayStation 4 ayant les crocs en cette période de vache maigre, beaucoup se demandent si l'exclusivité de Ready at Dawn vaudra le coût. Sous entendant : est-ce qu'il est suffisamment long pour justifier un passage à la caisse day one ? La durée de vie de The Order: 1886 est le sujet du moment à quelques jours du lancement et le walkthrough de PlayMeTrought apporte un élément de réponse. Ou pas.

Effectivement, cette chaîne YouTube a posté un run complet du TPS et il dure environ 5h30, cinématiques comprises (il est impossible de les passer, ndlr). Bien sûr, le joueur qui a enregistré cette partie n'a pas perdu de temps. Pour preuve, il avance à vitesse grand V, ne s'arrête pas pour contempler les magnifiques décors et ne regarde aucun collectible ayant un rapport avec l'univers. Autant dire qu'il s'agit de la durée minimale pour voir le générique de fin, pour peu que vous soyez un pro de la gâchette.

De notre côté, nous avons déjà terminé The Order: 1886 pour les besoins du test à venir. Il est en cours d'écriture (sous embargo), mais nous pouvons quand même vous confirmer que le jeu se termine en plus de temps que ce speed run, qui n'est pas la meilleure façon de jouer pour apprécier une expérience à sa juste valeur.

La date de sortie de The Order: 1886 est fixée au 20 février.

Voilà une démarche des plus inattendues, mais aussi des plus amusantes. Le revendeur belge Game Mania offre un DLC de The Order à tous ceux qui portent une moustache.

Il est vrai que tous les personnages de The Order semblent porter une moustache et c'est précisément ce qui a influencé Game Mania dans sa démarche. Rassurez-vous toutefois, il n'y a point de discrimination ici, puisque les fausses moustaches sont aussi acceptées. Quoi qu'il en soit, ce thème semble passionner nos amis belges, puisque Game Mania offre également en exclusivité le peigne à moustache présenté ci-contre pour toute précommande.

Le DLC en question est le Knight's Endurance Pack comprenant simplement quelques bonus, costumes, etc. Mais comme on dit, c'est toujours ça de pris !

C'est simple, on a rarement vu un aussi beau jeu sur consoles de salon. De la modélisation des visages aux filtres visuels qui donnent un grain particulier à l'image, The Order 1886 est un bijou graphique. Les intérieurs sont splendides, les phases en extérieur offrent des points de vue incroyables sur Londres, et le tout sans le moindre ralentissement. Les combats ne sont pas en reste, avec des explosions de toute beauté et de nombreux petits détails visuels qui renforcent l'immersion. On est vraiment dans l'expérience cinématographique pure, ce qui se ressent d'ailleurs dans le gameplay.

The Order : 1886 est un bon jeu et un grand film interactif. En rien une révolution dans le gameplay. Avec sa direction artistique à couper le souffle, sa narration maîtrisée et son élégance générale, il ne lui manque qu'un peu de substance et quelques scènes inoubliables pour atteindre le rang de grand jeu. Un peu trop classique dans le fond, un peu trop sage dans sa succession de séquences, il n'a pas la folie des titres qui marquent une génération. Mais il porte en lui les graines d'une possible belle série... en attendant, vos rétines n'en reviendront pas de sitôt.

Tout ceci concourt à situer The Order : 1886 entre deux eaux. D'un côté, on saluera le travail visuel et sonore, sa fabuleuse ambiance ou bien encore la réalisation globale. De l'autre, on pointera du doigt la faible durée de vie, l'IA ennemie, une progression pas toujours inspirée ou un tutorial nous accompagnant du début à la fin sans possibilité d'enlever les indications à l'écran. Il est donc inévitable que le jeu divise ne serait-ce que par ses partis pris, cependant totalement assumés mais qui ne plairont pas aux joueurs cherchant un shooter survitaminé réclamant réflexes et sang-froid 10 heures durant. Pour autant, The Order : 1886 est un mets de qualité qui aurait sans doute pu postuler au rang de « jeu d'exception » si plusieurs aspects avaient été peaufinés. Il n'en reste pas moins sincère dans sa démarche et prenant pour peu qu'on adhère à sa vision créatrice, sa progression longitudinale amenant une narration fluide et ses inspirations cinématographiques.

En conclusion et c'était une quasi-évidence, Ready at Dawn a misé sur la forme pour pondre une expérience contemplative, immersive et à l'univers marqué et marquant. Cela donne lieu à de multiples séquences de haute volée, pas forcément toutes jouables, entrecoupées de gunfights misant sur un feeling des armes bien retranscrit. Il y aussi cette formidable histoire de héros fatigués par leur condition et leur "éternité" qui ne demande qu'à se terminer.

Maintenant, The Order: 1886 traîne des erreurs de jeunesse certaines, caractérisées par ce gameplay qui ne réussit pas tout ce qu'il entreprend, quand ce ne sont pas des lacunes ou des oublis qui viennent ternir le tableau. Pour lui pardonner ces écueils, il faut se souvenir de ce qu'était Uncharted avant de devenir cette saga culte. Si l'éventuelle licence que nous soupçonnons suit le même tracé, alors The Order: 1886 en aura été une très belle pierre. Au sens propre, surtout.

La Xbox 360 avait pris pour habitude de dominer la PlayStation 3 sur ses terres, chose que la Xbox One n'a réussi à faire que deux mois en 2014 (en novembre et décembre, grâce à une baisse de prix). Sur la génération actuelle, donc, nous constatons une inversion de la tendance et elle s'explique, premièrement, par une donnée simple : la PS4 offre une meilleure résolution que la Xbox One. C'est le critère principal d'achat de la console japonaise, pour les consommateurs âgés de 13 ans et plus. Ils craquent également pour son lecteur Blu-ray, sa ludothèque et la puissance de son processeur. Il y a aussi la donnée, "c'est ce que la famille veut".

Du côté de sa rivale américaine, les Américains la plébiscitent pour sa marque, ce qui est, en matière de marketing, une excellente chose (l'image est bien installée). Les fonctionnalités innovantes, la puissance du processeur, les contenus exclusifs et le "facteur fun" viennent ensuite.

En parallèle, Nielsen a dévoilé quelques statistiques intéressantes :

59 % des possesseurs de PS4 avaient une Xbox 360 ;
43 % des possesseurs de Xbox One avaient une PS3 ;
Il y a plus de possesseurs de Xbox One qui n'avaient ni PS3 ni Xbox 360.

Sony Computer Entertainment vient de diffuser un bon gros communiqué concernant les ventes de sa chère et tendre, la PlayStation 4. Comme vous venez de le lire dans le titre, la console a franchi la barre des 20 millions de ventes à travers le monde. Pour être plus exact, 20,2 millions de machines se sont installées dans les foyers en un peu plus d'un an.

Comme en témoignent les captures d'écran publiées ici et là, cette mise à jour 2.50 a pour principal bénéfice l'arrivée d'une option attendue depuis le 20 février 2013, jour d'annonce de la PS4 : la fonction suspendre/reprendre. Comme sur Xbox One, cette option permettra de mettre sa console en veille sans pour autant que l'application active ne se ferme. Il s'agit donc de pouvoir reprendre instantanément sa partie après l'allumage de la machine.

L'autre principale fonctionnalité de la mise à jour 2.50 est plus inattendue puisqu'il s'agit de l'attribution personnalisée des touches de la DualShock 4 en passant par le système. Ceux qui veulent se mettre à la mode japonaise pourront par exemple inverser les boutons croix et cercle, tandis que les amoureux de la gâchette qui ont toujours préféré tirer avec avec R1 plutôt que R2 n'auront qu'à réassigner ces deux touches pour leur FPS, si le jeu ne propose pas l'option.

Côté trophées, les maniaques vont pouvoir faire le ménage en supprimant tous les trophées affichant 0% dans leur liste. Une liste qu'on pourra désormais classer par date d'obtention, y compris en comparant ses trophées avec ceux d'un autre. Dans le même registre, la PS4 prendra la liberté de faire une capture d'écran automatique pendant la scène où un trophée est débloqué.

La fonction SharePlay n'est pas en reste. Outre la possibilité de jauger la connexion de l'hôte, la diffusion d'une partie en SharePlay pourra désormais s'afficher en 60 images par seconde. On ignore pour le moment la date de déploiement de cette nouvelle mise à jour, ni si elle réserve encore d'autres surprises.

Sony Computer Entertainment va profiter du lancement de Battlefield: Hardline pour donner envie aux possesseurs de PlayStation 4 de s'abonner au PlayStation Plus. En effet, le service sera gratuit ce week-end, ce qui permettra à tout le monde de jouer en ligne. Et pas seulement au FPS de Visceral Games, cela va de soi.

PlayStation Plus logo

Entre le vendredi 20 mars à 00h01 heure du Pacifique (09h01 chez nous) et le dimanche 22 mars 23h59, toujours heure du Pacifique (08h59 le lundi), il n'y aura pas besoin du PlayStation Plus pour profiter du multijoueur sur PlayStation 4. Ce n'est pas la première fois que Sony Computer Entertainment lance une telle initiative, et ce ne sera probablement pas la dernière non plus.

À noter qu'il n'y a pas besoin d'une quelconque inscription pour en profiter. Il suffit de jouer aux dates indiquées.

Pendant que les crédits défilent, Bloodborne laisse une impression qui transpire le génie créatif, malgré des soucis de conception indéniables. From Software signe probablement l’un de ses meilleurs jeux, bien que celui-ci traîne comme ses aînés des carences techniques qui ne sont pas forcément en accord avec l’image de porte-étendard que souhaite lui donner Sony. Ces quelques ratés ne sont absolument pas catastrophiques et on espère notamment que les longs temps de chargements seront réduits passé la sortie. Bloodborne apparaît comme un joyau brillant qui impressionne par la maîtrise de son level design, ainsi que l’audace de sa direction artistique et sonore. Le studio japonais épure sa recette en changeant la logique et le rythme, pour donner naissance à des combats d’une nervosité inégalée dans un Action-RPG, tout en maintenant cet attachement au plaisir de la réussite méritée. Enfin, il est la preuve qu’une nouvelle licence peut naître dans un contexte de triple A frileux et de remakes HD, même en prenant des risques. Assumer un parti pris aussi radical n’est donc pas impossible et devrait sans doute donner des idées à la concurrence, faisant des joueurs les grands gagnants au final. Umbasa.