La nouvelle console de Nintendo : la Wii U

En attendant le Direct de vendredi 14h consacré au jeu en ligne et aux Dolls mécaniques, on apprend grâce aux revendeurs japonais que Xenoblade Chronicles X n'échappera pas lui non plus aux DLC payants. C'est du moins ce qu'indiquent les cartes de téléchargement déjà disponibles à la vente dans certaines enseignes du Japon.

L'onglet Nintendo Network mentionne ainsi trois éléments pensés pour le réseau, avec l'inévitable Miiverse, le jeu en coopération annoncé de longue date et par conséquent l'ajout de quêtes, suivi de la mention "payant" entre parenthèses. On attend bien entendu les précisions de Nintendo et Monolith à ce sujet, d'ici à la sortie du jeu le 29 avril prochain au pays du Soleil-Levant. Dernier rappel côté infos : la version dématérialisée du jeu nécessitera 22,7 Go d'espace libre sur sa machine.

Nintendo of Europe vient d'annoncer la sortie le 19 juin prochain sur le vieux continent d'un "Splatoon Premium Pack." Derrière ce nom se cache donc une Wii U noire 32 Go ainsi qu'un exemplaire en boîte de Splatoon (sans oublier un essai gratuit de 7 jours à Wii Karaoke U).

À noter que les joueurs européens ne seront pas les seuls à avoir le droit à un bundle Splatoon. Les joueurs nord américains pourront eux aussi s'en procurer un, le 29 mai prochain. En revanche, le pack américain, appelé "Wii U Special Edition Splatoon Deluxe Set," contiendra un code permettant de télécharger Splatoon, ainsi qu'un exemplaire pré-installé sur la console de Nintendoland.

Des images des différentes version du bundle peuvent être vues ci-dessous ainsi que dans notre galerie présente à cette adresse. Pour le moment, le prix de vente européen de ce bundle n'a pas été révélé. Aux États-Unis, il sera vendu 299,99 dollars, soit environ 279 euros. En Europe, il y a fort à parier que le pack sera commercialisé aux alentours des 300 euros.

Nintendo lance une nouvelle fonctionnalité plutôt sympathique pour les joueurs collectionnant les amiibo et possédant une Nintendo Wii U. Comme nous l'apprenions en février dernier, il est possible de débloquer une version d'essai de diverses productions d'antan sorties sur NES ou sur Super Nintendo. Le principe est simple, il suffit de poser sa figurine interactive sur son GamePad pour jouir d'un titre populaire pendant trois minutes.

Pour ceux qui n'auraient pas le courage de lire la tirade du développeur, voici les points clés :

Sakurai voit les DLC payants qui auraient dû faire partie du jeu de base comme un virus qui se propage
Il les voit comme un moyen de faire de l'argent facile sur le dos des joueurs
Il pense que Nintendo aurait facilement pu utiliser cette stratégie pour compenser l'augmentation des coûts de développement
Il affirme que le DLC payant de Super Smash Bros. a été développé une fois la production du jeu de base terminée
Nintendo a le dernier mot sur le prix de vente du DLC
Le but avoué de l'équipe de Sakurai est de rendre les joueurs heureux

Et il y a une dernière chose qui sépare Apple et Nintendo, sans doute la plus importante. Quelles que soient les qualités des produits de la Pomme, on paye avant tout pour une marque, pour posséder un objet tendance, design. J'entends déjà dire les quelques mauvais esprits au fond de la pièce dire « ah ben ça c'est clair t'achètes pas une Wii U parce qu'elle est belle trolololo » (alors qu'il possède peut-être une One, une PS3, ou un PC, parmi les objets hi-tech les plus disgracieux de la création) ; mais ce n'est pas là que je voulais en venir. Non, en achetant Nintendo, le fan, le joueur lambda, achète un produit "authentique", presque "terroir" (des termes très à la mode en marketing d'ailleurs : allez faire un tour dans le supermarché le plus proche, et vous verrez) ; un jeu fait avec le cœur, qui fait fi des conventions de son époque pour se concentrer sur ce qui importe le plus pour Nintendo : le gameplay. Effectivement, les jeux Nintendo ne sont pas sexy, à l'opposé d'un The Order 1886, avec ses graphismes soyeux et ses moustaches photo-réalistes (ou l'inverse)(ah remarquez dans ce sens-là, ça fonctionne aussi, en fait). Mais ils ont une identité, une patte, et tant pis si l'on retrouve la même depuis maintenant 35 ans : cela fonctionne toujours aussi bien puisque à chaque nouvelle génération, Big N gagne des gamers à sa cause. Et puisqu'ils ne font pas dans la paillette, les prix, forcément sont assez bas, en tout cas par rapport à la concurrence. C'est là la grande force, et la première qualité de Nintendo, qui fait du jeu vidéo pour tous, et qui le fait très bien, quoi qu'on en dise.

"Court, facile mais terriblement charmant" : comme Captain Toad sur la même machine, Kirby et le pinceau arc-en-ciel est l'archétype du jeu qui laisse un souvenir un peu vague mais pas désagréable, comme un amour de vacances, une histoire sans lendemain, celle à laquelle on repense sans trop de chagrin. Un peu mou car destiné aux plus jeunes, un peu trop porté sur le recyclage des boss et des transformations, et surtout bien court comme souvent chez Kirby, cet épisode Wii U se repose sur un coop efficace, un gameplay aujourd'hui classique mais varié et son challenge annexe pour motiver un second tour de piste. C'est léger, d'autant qu'on ne profite pas vraiment du splendide rendu pâte-à-modeler à rester rivé au GamePad. Mais Le pinceau arc-en-ciel plaira certainement aux joueurs débutants qui voudraient s'initier au gameplay tactile, ou simplement se détendre quelques soirées.

Faut-il parler de basculement de Nintendo vers le mobile ? Non, en tout cas pas dans l'immédiat : l'entreprise a précisé que les jeux pour smartphones ne seront pas des portages. Les jeux mobiles seront gérés par la société nippone DeNA, dont Nintendo possède 10% de parts, et seront de nouveaux titres conçus pour les smartphones.

«Nintendo a décidé de déployer son activité de jeu vidéo sur les mobiles, mais ce n'est pas parce que nous avons perdu notre passion ou une vision sur le marché des consoles de jeux vidéo » a ajouté l'entreprise, comme pour souligner que le jeu sur mobile n'a rien à voir avec le reste de ses activités. Un point de vue qui tranche avec celui de la concurrence : Sony et Microsoft travaillent depuis longtemps sur l'osmose entre les différentes plateformes de jeux, qu'il s'agisse des consoles de salon, des modèles portables ou encore des smartphones. Mais la stratégie n'est assurément pas la même, puisque ces entreprises jouent sur les différents tableaux en matière de produits commercialisés. Ce n'est pas le cas de Nintendo aujourd'hui.

La leçon la plus basique à tirer du choix de Nintendo, c'est qu'il ne faut jamais dire jamais. Mais le mariage du constructeur nippon avec le marché du jeu mobile pourrait bien avoir été un peu forcé par la pression des actionnaires, et un marché des smartphones qui s'avère de plus en plus puissant, poussant les joueurs à délaisser les consoles portables traditionnelles pour leurs téléphones. De là à dire que Nintendo va devenir un poids lourd du jeu mobile, il y a encore un fossé difficile à franchir.

mais le gros moins du jeu, c'est le multi local

Ô boule de cristal, dis-nous quels seront les plans de Nintendo ? Des détails à prendre avec d'énormes pincettes, mais si c'est vrai...

Ne tournons pas autour du pot et allons droit à l'essentiel, deux fuites auraient révélé les plans de Nintendo pour l'E3 2015 sur la Toile comme chaque année. Commençons donc avec la première. Durant le direct du constructeur japonais, diverses fonctionnalités de StarFox Wii U, telles que le mode multijoueur, seraient présentées. Par ailleurs, le jeu s’appellerait StarFox: Supercharged selon les dires.

logo nintendo gris2

Ensuite, un GamePad+ verrait le jour le 4 septembre prochain. Ce dernier serait un poil plus grand, avec de nouvelles touches, un port Nintendo DS/3DS, une meilleure batterie et des nouveaux composants qui permettraient aux studios de développement de concevoir plus facilement des jeux. Le tout pourrait être connecté à une console pour jouir de deux GamePad avec une même production. Par ailleurs, Splatoon serait l'un des premiers titres à recevoir une mise à jour pour accueillir ce nouvel accessoire et jouir d'un nouveau mode multijoueur local. Golden Sun: Secrets of the Ancient Temple serait annoncé sur 3DS, ainsi qu'un Animal Crossing pour Wii U. Pokken Tournament changerait de nom pour sa version console en Pokken Fighters, tandis que Bayonetta 2 aurait droit à un nouveau chapitre sous forme de DLC.

Pour fêter les 30 ans de Mario, une nouvelle bande-annonce pour Mario Maker serait diffusée, Super Mario 3D Land 2 verrait le jour sur 3DS, et Nintendo dévoilerait Super Mario Sunshine HD pour Wii U. Un nouveau Donkey Kong serait prévu sur 3DS, Donkey Kong: Curse of the Jungle, tandis que Mario Kart 8 et les Super Smash Bros. accueilleraient de nouveaux contenus. Côté hardware, la Wii U se ferait envahir par une mise à jour le 16 juin prochain et s'attarderait sur le Miiverse. Pour finir, la plateforme de salon aurait droit à trois nouvelles productions : Wii Sports: Holiday Island, Excite Truck et Metroid Prime 4.

La seconde fuite, elle, se penche sur les futurs titres à venir (voir image ci-dessus). Rapidement, nous pouvons apercevoir la présence de deux Metroid, d'un Punch Out et d'un Luigi's Mansion pour Wii U, suivi d'une annonce concernant le retour de la licence Viewtiful Joe. Les pincettes sont donc de rigueur, attendons sagement le 16 juin prochain. Pour l'heure, que pensez-vous de ces info-intox ? Crédibles ou non ces « fuites » du jour ?

En somme, on retrouve le Nintendo typique des mauvais jours, qui donne l’impression d’être incapable de comprendre ce que ses fans attendent de lui. Au risque de provoquer des réactions surréalistes comme une pétition lancée pour encourager l’annulation du nouveau Metroid Prime, à l’heure où tout le monde rêve soit d’un nouvel opus ambitieux de cette sous-série mais sur console de salon, soit d’un épisode en 2D à l’ancienne. Symptomatique du climat, Satoru Iwata s'est fendu d'une allocution sur Twitter par l’intermédiaire du compte officiel de la société pour assurer que ces équipes et lui-même allaient "travailler afin de faire mieux à l’avenir". Au moins une prise de conscience. Mais il serait difficile de ne pas l’être quand le nombre d’avis négatifs sur YouTube l'emporte si largement.

Au-delà du catalogue peu reluisant, ce Nintendo Digital Event se caractérise aussi par une situation peu rassurante quant à l’avenir de la Wii U. A l’heure où l’annonce de la NX provoque de nombreuses inquiétudes sur le devenir de la console de salon actuelle, et malgré le fait que la logique voudrait que cette future machine soit une console portable plutôt que de salon, c’est finalement plutôt la 3DS qui était à l’honneur hier. Lors du Digital Event de 2014 on ne comptait que deux jeux 3DS présentés : un Pokémon rapidement expédié et un Smash Bros. nettement moins mis en avant que sa version Wii U. En 2015, on retrouve sept jeux 3DS contre autant de jeux Wii U. En retirant de l’équation les jeux multi-support (Super Smash Bros. en 2014, Skylanders en 2015), la représentation de la Wii U dans le temps de jeux présentés passe de 94 % à 67 %.

C'est surtout sur le long terme que les inquiétudes émergent. Là où Sony a remporté les suffrages en vendant du rêve pour des jeux qui sortiront après 2015, Nintendo est à l’exact opposé de cette situation. Tous les jeux annoncés pour 2016 sont des jeux 3DS et le catalogue de la Wii U pour cette année se résume pour l’instant à deux titres : le cross-over entre Shin Megami Tensei & Fire Emblem et le nouveau Zelda dont les spéculations vont bon train quant à un possible portage sur la prochaine console du constructeur, façon Twilight Princess. Après avoir réussi à doter sa console d’excellents jeux, il était temps de rassurer sur la pérennité de sa console, d’envoyer un message fort pour convaincre sur la perspective d’acheter la Wii U sans craindre de se retrouver avec une machine abandonnée par la suite. Et ce message n’était pas là.

On se retrouve donc bien avec un Nintendo Digital Event aux allures de transition. Si la situation de Nintendo n’est pas celle-là, il serait temps de rattraper rapidement le coche à coups de Nintendo Direct. Dans le cas contraire il faudra se rendre à l’évidence et espérer que Nintendo reparte sur de bonnes bases pour ses prochaines générations de console. Rendez-vous en 2016 ?

Alors que le titre sera édité par Nintendo en Europe et dispose d'ores et déjà d'une date de sortie, les choses sont moins roses pour nos voisins d'outre-Atlantique, qui sont toujours dans l'expectative d'informations de la part de Nintendo of America. Le silence de la part de la firme n'arrange rien à l'affaire et Unseen64 avance que NoA s'est retiré du projet et ne l'éditera plus, l'entreprise "n'ayant plus confiance dans le jeu".

Tout comme Disaster: Day of Crisis, jeu Wii jamais sorti en Amérique du Nord, Unseen64 avance, citant ses sources, que Devil's Third n'a pas plu à certains hauts-placés de NoA, ce qui a conduit l'éditeur à laisser tomber le jeu. Pour étayer son argument, l'homme mentionne l'absence flagrante du jeu lors du Treehouse, son retrait du site sur l'eShop nord-américain et, plus généralement, le manque de mise en avant dont souffre le jeu.

Si cette information s'avère, cela signifierait que le développeur, Valhalla Games, devra se trouver un autre éditeur pour l'Amérique du Nord. Bien évidemment, rien de tout cela n'est officiel, alors il convient de prendre cette information avec des pincettes. Le fait que Devil's Third est un jeu ''médiocre'' est également cité comme argument, mais il faudra attendre la levée de l'embargo sur les tests, le 15 juillet, pour savoir véritablement de quoi il retourne.

Bien que Devil's Third est décrit comme ''fun'' et ''plaisant'', il souffre surtout de problèmes de fluidité, fait assez gênant pour un beat'em all qui se veut nerveux et rapide et qui vantait une transition sans faille entre le gameplay au corps à corps et celui avec armes à feu. Le framerate chute en la présence d'explosions et dans les grands espaces et semble aussi incapable de se stabiliser, même lorsqu'il ne se passe pas grand- chose à l'écran. La caméra n'en fait aussi qu'à sa tête, les contrôles sont lents, ce qui n'aide pas à l'affaire. Pour voir l'énumération assez méthodique des défauts du jeu, c'est par ici que cela se passe.

Videogamer, autre site, démarre sa preview en disant que Devil's Third ''s'annonce comme le pire jeu jamais publié par Nintendo''. Le reste du texte liste les mêmes défauts que Nintendolife.

Bien que les versions testées étaient toutes des versions commerciales, le multijoueur manquait encore à l'appel, il se pourrait donc que cela rattrape un peu le tout. En tout cas, Devil's Third aura beaucoup à faire pour convaincre les joueurs de passer à la caisse, surtout si rien n'est fait pour rendre le jeu plus stable.

La date de sortie en Europe de Devil's Third est fixée au 28 août.