Le topic des news (du jeux-vidéo)

Tout d'abord, Kagemasa Kozuki, le CEO de Konami déteste Kojima.

Pour Kagemasa, il dépense beaucoup trop d'argent, et prend trop de temps et même si MGS est rentable, cela ne rapporte pas assez d'argent.

Le marché du mobile est très lucratif au Japon, cela utilise moins de ressources, moins de personnel et rapporte énormément d'argent. Toutes les grosses sociétés de jeux vidéo veulent en être. Comme tu le sais, Capcom, Sega, Square Enix se focalisent énormément sur ce marché, et plus récemment, Nintendo a annoncé qu'ils créeront des jeux à destination des mobiles.

Konami veut aussi sa part du gâteau, mais ils y vont d'une manière vraiment extrême. Certains disent que Kagemasa est devenu complètement dingue et se fiche bien de la société.

Konami va arrêter la production de jeux sur consoles et se concentrer sur les jeux d'argent et le mobile. Énormément d'équipes ont fusionné pour n'en former qu'une. Les personnes travaillant sur Dance Dance Revolution ont fusionnés avec toutes l'équipe des ingénieurs son par exemple. Il n'y a plus d'équipes différentes pour chaque jeux, ils forment un tout. L'équipe Son, l'équipe Animation, l'équipe Programmation, etc. Ils travaillent sur plusieurs jeux en même temps.

Pour en revenir à Kojima Productions. Konami n'a désormais plus besoin d'eux. Ils peuvent recruter des personnes moins talentueuses avec de plus petits salaires et générer le même chiffre d'affaire via les jeux de hasard et le mobile.

Kagemasa veut se débarasser d'eux, mais il ne peut pas simplement virer l'ensemble de l'équipe donc il les pousse à la démission.

Après qu'il fut annoncé à la société que Kojima était viré, Unit 8, comme on l'appelle désormais au sein de Konami, a été débranché des serveurs principaux et n'a plus eu accès à internet pendant 2 semaines. Les mecs travaillant sur tout ce qui était internet ont vu leurs identifiants effacés et ont dû en créer de nouveaux. Se sont succedés des blacks-outs fréquents, des portes de sécurité ne fonctionnant pas, et des personnes forcés à changer de bureaux.

Un gars a dit que c'était un véritable enfer.

Des centaines de personnes vont perdre leur travail, pas seulement Kojima. Certains ont dit que Kojima pouvait attaquer Konami... mais il ne le fera pas car il veut terminer le jeu et Konami le sait.

Unit 8 travaille très, très dur pour finir le jeu depuis que l'équipe sait que ce sera probablement le dernier MGS.

C'est tout ce que je sais. C'est un peu tiré par les cheveux mais il fallait que je le dise. Des joueurs annulent leurs pré-commandes et appellent Kojima, mais c'est bien la dernière chose dont il a besoin en ce moment. Il adore ses fans et il aime MGS. Il fait tout ce qu'il peut pour le sauver et sauver son équipe de Konami.

Prenons un instant de recul. Si certains éléments de ce témoignage anonyme semblent des plus crédibles... d'autres paraissent un rien brouillon, voire un peu enfantin. Prenons donc ces propos pour ce qu'ils sont : des propos anonymes, avec tout ce que cela peut induire d'erreurs factuelles ou de vérité révélée.

Le problème dans cette période c'est que la parole de Konami ne semble plus réellement porter... et que Kojima reste actuellement silencieux. Personne ne communique vraiment laissant s'installer le doute, et probablement une part de fantasmes.

Que la situation soit complexe et des plus tendues est certain, mais que se passe-t-il réellement en interne ? Nous le saurons vraisemblablement un jour... mais probablement après la sortie de MGSV. En attendant, patience...

Sony a fini dans le rouge vif l'année passée, mais le déficit net a été presque deux fois inférieur à celui redouté à mi-parcours quand le groupe avait dû se résoudre à enregistrer des dépréciations d'actifs considérables sur sa filiale de smartphones et tablettes Sony Mobile Communications.Lesté d'une image de perdant face à son "éternel rival" Panasonic, redevenu très performant, Sony espère cette fois en avoir fini avec les restructurations qui lui ont coûté très cher et ont assurément miné le moral d'une partie de son personnel.
"La majeure partie (des efforts) est terminée", a assuré le directeur financier Kenichiro Yoshida lors d'une conférence de presse
Après un résultat net négatif de 126 milliards de yens (près d'un milliard d'euros) en 2014/2015, aussi mauvais qu'en 2013/2014, Sony pense dégager cette année comptable un gain net de 140 milliards de yens grâce à une rentabilité recouvrée. La perte nette de l'an passé est à mettre au compte des dévalorisations comptables et charges de restructuration de Sony Mobile.


L'optimisme est affiché avec prudence certes, mais il est appuyé par des faits concrets. Sony dégage à nouveau des marges , ce qui est déjà un point extrêmement positif. Le groupe fondé par feu le légendaire Akio Morita table en outre pour l'exercice actuel sur un bénéfice d'exploitation de 320 milliards de yens, près de cinq fois supérieur à celui de l'exercice écoulé (68,5 milliards). Et ce, même si son chiffre d'affaires risque de décliner de 3,8% à 7.900 milliards de yens (après une hausse de 5,8% à 8.216 milliards en 2014/2015), selon les prévisions divulguées jeudi.
On pourra toujours dire que sans l'impact positif des variations des taux de changes, le chiffre d'affaires aurait stagné l'an passé et que Sony peut remercier le yen d'avoir baissé, mais l'amélioration ne vient quand même pas que de ce facteur extérieur. D'ailleurs Sony dit se garder de trop compter sur les bons vouloirs des monnaies.
"Nous avons observé ces derniers temps des fluctuations importantes des changes, donc nous considérons cela comme un risque. Nous voudrions éviter de devoir baisser nos prévisions comme cela nous est arrivé à quinze reprises ces sept dernières années", a expliqué M. Yoshida.


Sony, inventeur du Walkman, que l'iPod d'Apple a failli enterrer, s'est imposé une cure de remise en forme au prix de sacrifices et d'une réorganisation censée permettre une gestion autonome et transparente des différentes activités.
Si la multinationale, désormais dirigée par Kazuo Hiraï, n'est pas encore complètement rétablie (l'activité des smartphones et tablettes continue de donner des migraines aux dirigeants), les récentes décisions drastiques (cession des PC Vaio, reduction de voilure de l'activité des TV, etc.) ont permis de stopper l'hémorragie.
"Nous avons taillé dans les coûts fixes", a justifié M. Yoshida.
Sony est désormais plus sélectif: au lieu de tenter de grappiller des parts de marché à tout prix, le groupe privilégie les ventes de modèles de TV qui génèrent des marges, c'est-à-dire le segment plutôt haut-de-gamme au standard de très haute définition dit 4K.


Sony ne renoncera en effet pas à son activité de TV, a déclaré récemment son PDG Hirai qui veut redonner au groupe sa capacité de créer des produits "sentimentalement attachants". "Il est nécessaire de poursuivre" la fabrication de téléviseurs, a-t-il expliqué.
Sony a placé dans une société nouvelle cette activité pour lui donner plus de dynamique et mieux superviser indépendamment ses comptes.
Toutefois, a insisté M. Hirai, "créer une société séparée ne signifie pas la volonté de s'en défaire un jour". Selon lui, "même si la situation du secteur n'a pas changé et reste difficile, pour Sony, qui ne propose pas de produits électroménagers, la TV est l'appareil qui lie l'entreprise aux familles".


Le schéma d'une plus grande autonomie de gestion et d'une responsabilité plus forte choisi pour les TV (et avant elles, pour les mobiles, les jeux, le cinéma, la musique ou les services financiers) sera reproduit pour plusieurs autres activités. Est concernée en premier lieu la division des instruments audio qui s'oriente vers une ligne plus restreinte et plus haut de gamme.
"Dans un monde où les appareils électroniques deviennent des consommables, il faut développer des produits faciles à utiliser mais dont les spécifications soient élevées et l'esthétique léchée afin que les clients "s'y attachent et aient envie de les montrer à leurs amis", comme ce fut le cas dans le passé, insiste M. Hirai.


Et de citer en exemple son plus récent Walkman, le NW-ZX2, un produit très onéreux (environ 1.000 euros) mais qui, grâce à une finition soignée et à la qualité "haute-résolution audio" (supérieure à celle du CD) que promeut Sony à tout-va, ce baladeur "touche la sensibilité" des audiophiles, selon le patron.
Cette capacité de susciter une sorte d'attachement sentimental envers des produits, Sony l'avait au départ (tout comme l'américain Apple aujourd'hui). "Nous l'avions peut-être perdue un temps, mais nous devons la remontrer encore et encore", a souligné M. Hirai.


En outre, Sony mise sur la poursuite des solides performances de son activité de jeux vidéo grâce aux ventes des plus costaudes de sa console de salon PlayStation 4 (PS4), laquelle a battu à plates coutures la Wii U de Nintendo et est aussi devant l'Xbox one de Microsoft.
Sony parie aussi sur la demande grandissante de capteurs d'image Cmos pour mobiles et appareils photo. Il est le premier fournisseur mondial de ce type de composants (avec une part de marché de quelque 40%). Sony augmente sans cesse la production de ce type de capteurs au Japon t a récemment encore annoncé des investissements colossaux dans les usines dédiées.

Alors qu’il est sorti du bois comme une Impreza pilotée par Colin McRae aurait déboulé d’une forêt lors d’une spéciale, ce DiRT Rally nous a scotché au fond de notre siège tout au long de notre session de jeu. Offrant toujours ce bon compromis entre arcade et simulation, le dernier né de Codemasters nous ramène aux joies des belles années en offrant aux puristes la possibilité de demander un challenge extrêmement exigeant et des options à gogo. Libéré de l’habillage un peu trop envahissant des précédents DiRT, on peut pleinement se concentrer sur le pilotage et profiter de sensations assez exceptionnelles, pour peu qu'on désactive toutes les assistances de conduite.

Contre une trentaine d’euros, ce titre encore en développement propose pour l’instant trois environnements (Grèce, Pays de Galle et Monte-Carlo) regroupant une grosse trentaine de tracés, que l’on pourra parcourir au volant de 17 bolides divisés en six catégories, allant des classiques des années 60 aux véhicules de ces derniers temps. Un contenu somme toute assez riche pour un accès anticipé qui donnera du fil à retordre à tous les pilotes en mal de sensations fortes et qui promet de s'enrichir au fil des mises à jour, la version finale étant prévue pour la fin de l'année, uniquement sur PC. Bref, une bonne surprise qui n’est pas à réserver qu'aux fous du volant et qui nous promet une année 2015 assez riche dans le domaine quand on sait que Sébastien Loeb Rally Evo et WRC 5 sont dans les tuyaux respectivement chez Milestone et chez Bigben Interactive.

Vous n'en doutiez probablement pas, mais tout va bien pour Ubisoft, qui vient de dévoiler ses résultats financiers pour l'année fiscale 2014/2015, terminée le 31 mars, et ses projections pour celle de 2015/2016.

La dernière année fut en effet le théâtre d'une performance record, supérieure aux objectifs, avec un chiffre d'affaires de 1 464 millions d'euros, un résultat opérationnel non-IFRS de 171 millions d'euros et une trésorerie provenant des activités opérationnelles de 232 millions d'euros. Sans rentrer dans les détails, l'éditeur précise que ce succès est dû à Assassin's Creed Unity, Assassin's Creed Rogue, Watch_Dogs, Far Cry 4 et The Crew, qui se sont écoulés à plus de 30 millions d'unités.

Pour 2016, Ubisoft espère connaître une réussite financière stable ou en hausse, grâce à Assassin's Creed Syndicate, Rainbow Six Siege, The Division, un nouveau Just Dance et un mystérieux nouveau titre "AAA", qui paraîtra donc avant le 31 mars prochain. Des idées sur la nature de ce projet ? Dernière nouvelle, cette prochaine année sera l'occasion pour l'éditeur de se tourner "exclusivement" vers la nouvelle génération, le seul jeu prévu sur les "anciennes" plateformes étant ce prochain Just Dance.

Pour l'occasion, tous les titres Capcom disponibles sur Steam sont soldés, jusqu'à 80%. Parmi ceux-là, on peut retrouver, entre autres, Resident Evil 6. À noter également, la présence de Dead Rising 3 et DmC Devil May Cry à moitié prix. Pour les plus nostalgiques d'entre vous, la promotion concerne également DuckTales, dans sa version remastérisée.

En parallèle, Steam propose la Capcom Collection 2015 au prix de 38€ et contenant les jeux suivants :

DmC Devil May Cry
Resident Evil 6
Dead Rising 2
Resident Evil : Revelations
Remember Me
Devil May Cry 3 Special Edition
Lost Planet : Extreme Condition
Bionic Commando
Bionic Commando Rearmed

Petit bonus pour finir, Ultra Street Fighter IV sera gratuit pour tous les utilisateurs de Steam ce week-end. En outre, il sera également disponible à l'achat à 13,99€, soit à - 50%. Attention cependant, l'offre s'arrêtera le 18 mai.