http://www.pixels-pirates.com/index.php?option=com_content&view=article&id=184:commando&catid=17:arcade&Itemid=20
Titre : Commando (Titre original : Senjoo no okami) (Titre allemand relatif à la législation sur les jeux guerriers : Space invasion)
Développeur : Capcom
Année : 1985
Sorti sur : NES, Intellivision, Spectrum ZX, Amstrad CPC, BBC Micro, Fujitsu FM-7, Atari 2600/7800, Apple II, Atari ST, Amiga, C64, PS1, Saturn, PS2, XBOX, PSP, PC.
Il y a dans la quête de chaque pirate, un jeu, élément déclencheur de la folle passion qui animera sa vie. Pour usebu, ce jeu, c'est Commando, rencontré sur une borne d'arcade, un beau jour de l'été 1986 sur sa chère île de Tortuga. Dans ce run'n'gun en vue de dessus à la difficulté diabolique, vous incarnez "Super Joe" (présent dans Bionic Commando également notamment), toujours là, 25 ans après, pour sauver ses compagnons d'arme.
Tokuro Fujiwara, l'homme sans qui Capcom ne serait rien (père notamment de Megaman, Ghosts'n'Goblins ou de la plupart des jeux Disney 8/16 bits), nous livre donc avec le loup du champ de bataille (traduction littérale du titre japonais), un jeu d'action endiablé, dans lequel Super Joe est livré à lui-même, armé de son M-16 aux munitions illimitées et de grenades en quantité restreinte mais dont vous aurez l'occasion de récupérer des petits stocks tout le long de votre parcours. Super Joe se déplace dans toutes les directions et devra éviter non seulement les tirs ennemis mais également d'être touché par un soldat ou un véhicule ennemi. Votre tir est également multidirectionnel, mais par contre, vous ne pourrez lancer vos grenades que vers le haut de l'écran.
Largué en pleine jungle par un Blackhawk, vous évoluerez dans des décors colorés pour l'époque et assez riches en petits détails tout au long des huit niveaux qu'offre le jeu (en fait après le quatrième niveau, le jeu reprend avec les mêmes décors qu'au début du jeu, il n'y a donc que quatre niveaux vraiment différents). Le jeu, tout en déplacement vertical, vous offre cependant une grande liberté de déplacement, liberté qui devra être mise à profit pour tenter d'éviter les tirs ennemis qui s'ils ne sont pas rapides, peuvent arriver de tous les sens et par nuées. Autres difficultés rencontrées, certains ennemis se cachent derrière des sacs de sable et vous arrosent à coup de mortier. D'autres vous attendent derrière un pont ou un bâtiment.
Le jeu vous demander une grande dextérité et un choix parfois cornélien entre éviter les balles ennemies ou shooter du méchant pour gagner des points. Ces fameux points qui, outre la fierté d'apparaître dans le tableau des high-score (il sera difficile de battre le record officiel datant de 1986 et détenu par Tim Balderramos avec 10.051.200 points), vous permettront surtout de gagner une vie supplémentaire qui sera salutaire au fur et à mesure de votre avancée dans le jeu.
Malgré une maniabilité aux petits oignons, vous serez souvent pris à défaut par le timing imposé par les déplacements de Super Joe et les déplacements ennemis. Mais on au fur et à mesure des parties, on commence à mieux appréhender les difficultés du jeu et on avance tant bien que mal jusqu'à découvrir la première fin de niveau. Dans Commando, point de boss invincible à descendre, mais une véritable armada de soldats ennemis sortis d'une gigantesque porte blindée qui reste ouverte et vous permettra, l'essaim de vilains éliminé, d'avancer au prochain niveau.
Commando pose les bases du shoot pédestre, qui donnera plus tard le run'n'gun. Si le jeu est brut de décoffrage comparé à ses concurrents qui sortiront un peu plus tard (Ikari Warriors notamment en 1986), n'ayant d'autres solutions que d'avancer et tirer dans la direction dans laquelle vous progressez, il n'en est pour autant pas moins passionant. La simplicité a souvent du bon, surtout pour un jeu d'arcade, et Commando vous donnera un plaisir absolu... ou pas ! Car la difficulté imposée par ce gameplay rudimentaire (mais ô combien efficace) pourra en dégoûter plus d'un tant il n'est pas rare de prendre un tir perdu alors qu'on est concentré sur l'arrivée d'une jeep ennemie.
Les graphismes sont donc très beaux pour l'époque, et restent agréables même maintenant. Les animations des différents protagonistes sont sommaires, mais le jeu ne souffre d'aucun ralentissement, malgré un nombre de sprite parfois impressionant à l'écran, notamment lors des fins de niveau.
La musique signée Tamayo Kawamoto (qui signera également les musiques de Ghouls'n'Ghosts et Pang, entre autres...) possède un rythme militaire qui fait mouche. Bien qu'un poil répétitive si l'on multiplie les parties, elle met dans l'ambiance immédiatement et entraîne le joueur à se surpasser pour aller délivrer ses compagnons. Il existe d'ailleurs, en édition limitée, un enregistrement de cette musique par Alfa Records (Capcom Game Music 28X-A94) sorti en 1986.
Commando, bien que mythique à plus d'un titre, ne connaîtra pas la même reconnaissance que d'autres titres de Capcom sortis quelques temps plus tard. Il se verra tout de même offrir deux suites, MERCS sorti en 1990 sur CPS-1 et adapté sur Master System et Mega Drive et le très récent Commando 3 : Wolf of the Battlefield, sorti en 2007 en téléchargement sur le XBLA et le PSN Store, deux supports qui ne rendent pas hommage à cette licence légendaire.
Au final, Commando est un jeu indispensable. Il est incontournable dans une ludothèque, mais surtout il est impensable de ne pas y jouer, ne serait-ce que pour goûter à un plaisir primaire, avancer et tuer du méchant ! Commando est un jeu intemporel, qui a très bien vieilli. C'est bien à cela qu'on reconnaît un grand jeu, Commando est de ceux-là, et ce n'est pas pour rien finalement que Capcom est devenu l'un des meilleurs développeur de jeux vidéos.
Scénario :
Super Joe, seul contre tous, doit aller délivrer ses compagnons d'arme. On a l'impression de voir là un scénraio de film des années 80. C'est parfait, on n'en demande pas plus !
Graphismes :
Simples mais ô combien efficaces. Ils permettent au jeu d'être clair, et l'on se concentre ainsi sur l'essentiel.
Sons :
Une musique parfaitement orchestrée pour ce jeu, des bruitages à la hauteur. C'est du grand art de ce côté là. Les bruitages ne sont pas en reste, mitrailleuses,, explosions, on est plongé dans l'ambiance.
Jouabilité :
On frôle la perfection. La simplicité du gameplay renforce encore le plaisir du joueur.
Durée de vie :
Le genre de jeu dont on ne se lasse pas. La difficulté du jeu, certes importante, s'apprivoise peu à peu, et permet au joueur d'augmenter son high-score régulièrement. Il ne manque qu'un mode 2 joueurs, apporté plus tard par le concurrent SNK et son Ikari Warriors.
Note finale :
Attention, jeu mythique ! 9.5/10 sans discussion possible !
Source des captures d'écran :
http://screenmania.retrogames.com/index3.html
Titre : Commando (Titre original : Senjoo no okami) (Titre allemand relatif à la législation sur les jeux guerriers : Space invasion)
Développeur : Capcom
Année : 1985
Sorti sur : NES, Intellivision, Spectrum ZX, Amstrad CPC, BBC Micro, Fujitsu FM-7, Atari 2600/7800, Apple II, Atari ST, Amiga, C64, PS1, Saturn, PS2, XBOX, PSP, PC.
Il y a dans la quête de chaque pirate, un jeu, élément déclencheur de la folle passion qui animera sa vie. Pour usebu, ce jeu, c'est Commando, rencontré sur une borne d'arcade, un beau jour de l'été 1986 sur sa chère île de Tortuga. Dans ce run'n'gun en vue de dessus à la difficulté diabolique, vous incarnez "Super Joe" (présent dans Bionic Commando également notamment), toujours là, 25 ans après, pour sauver ses compagnons d'arme.
Tokuro Fujiwara, l'homme sans qui Capcom ne serait rien (père notamment de Megaman, Ghosts'n'Goblins ou de la plupart des jeux Disney 8/16 bits), nous livre donc avec le loup du champ de bataille (traduction littérale du titre japonais), un jeu d'action endiablé, dans lequel Super Joe est livré à lui-même, armé de son M-16 aux munitions illimitées et de grenades en quantité restreinte mais dont vous aurez l'occasion de récupérer des petits stocks tout le long de votre parcours. Super Joe se déplace dans toutes les directions et devra éviter non seulement les tirs ennemis mais également d'être touché par un soldat ou un véhicule ennemi. Votre tir est également multidirectionnel, mais par contre, vous ne pourrez lancer vos grenades que vers le haut de l'écran.
Largué en pleine jungle par un Blackhawk, vous évoluerez dans des décors colorés pour l'époque et assez riches en petits détails tout au long des huit niveaux qu'offre le jeu (en fait après le quatrième niveau, le jeu reprend avec les mêmes décors qu'au début du jeu, il n'y a donc que quatre niveaux vraiment différents). Le jeu, tout en déplacement vertical, vous offre cependant une grande liberté de déplacement, liberté qui devra être mise à profit pour tenter d'éviter les tirs ennemis qui s'ils ne sont pas rapides, peuvent arriver de tous les sens et par nuées. Autres difficultés rencontrées, certains ennemis se cachent derrière des sacs de sable et vous arrosent à coup de mortier. D'autres vous attendent derrière un pont ou un bâtiment.
Le jeu vous demander une grande dextérité et un choix parfois cornélien entre éviter les balles ennemies ou shooter du méchant pour gagner des points. Ces fameux points qui, outre la fierté d'apparaître dans le tableau des high-score (il sera difficile de battre le record officiel datant de 1986 et détenu par Tim Balderramos avec 10.051.200 points), vous permettront surtout de gagner une vie supplémentaire qui sera salutaire au fur et à mesure de votre avancée dans le jeu.
Malgré une maniabilité aux petits oignons, vous serez souvent pris à défaut par le timing imposé par les déplacements de Super Joe et les déplacements ennemis. Mais on au fur et à mesure des parties, on commence à mieux appréhender les difficultés du jeu et on avance tant bien que mal jusqu'à découvrir la première fin de niveau. Dans Commando, point de boss invincible à descendre, mais une véritable armada de soldats ennemis sortis d'une gigantesque porte blindée qui reste ouverte et vous permettra, l'essaim de vilains éliminé, d'avancer au prochain niveau.
Commando pose les bases du shoot pédestre, qui donnera plus tard le run'n'gun. Si le jeu est brut de décoffrage comparé à ses concurrents qui sortiront un peu plus tard (Ikari Warriors notamment en 1986), n'ayant d'autres solutions que d'avancer et tirer dans la direction dans laquelle vous progressez, il n'en est pour autant pas moins passionant. La simplicité a souvent du bon, surtout pour un jeu d'arcade, et Commando vous donnera un plaisir absolu... ou pas ! Car la difficulté imposée par ce gameplay rudimentaire (mais ô combien efficace) pourra en dégoûter plus d'un tant il n'est pas rare de prendre un tir perdu alors qu'on est concentré sur l'arrivée d'une jeep ennemie.
Les graphismes sont donc très beaux pour l'époque, et restent agréables même maintenant. Les animations des différents protagonistes sont sommaires, mais le jeu ne souffre d'aucun ralentissement, malgré un nombre de sprite parfois impressionant à l'écran, notamment lors des fins de niveau.
La musique signée Tamayo Kawamoto (qui signera également les musiques de Ghouls'n'Ghosts et Pang, entre autres...) possède un rythme militaire qui fait mouche. Bien qu'un poil répétitive si l'on multiplie les parties, elle met dans l'ambiance immédiatement et entraîne le joueur à se surpasser pour aller délivrer ses compagnons. Il existe d'ailleurs, en édition limitée, un enregistrement de cette musique par Alfa Records (Capcom Game Music 28X-A94) sorti en 1986.
Commando, bien que mythique à plus d'un titre, ne connaîtra pas la même reconnaissance que d'autres titres de Capcom sortis quelques temps plus tard. Il se verra tout de même offrir deux suites, MERCS sorti en 1990 sur CPS-1 et adapté sur Master System et Mega Drive et le très récent Commando 3 : Wolf of the Battlefield, sorti en 2007 en téléchargement sur le XBLA et le PSN Store, deux supports qui ne rendent pas hommage à cette licence légendaire.
Au final, Commando est un jeu indispensable. Il est incontournable dans une ludothèque, mais surtout il est impensable de ne pas y jouer, ne serait-ce que pour goûter à un plaisir primaire, avancer et tuer du méchant ! Commando est un jeu intemporel, qui a très bien vieilli. C'est bien à cela qu'on reconnaît un grand jeu, Commando est de ceux-là, et ce n'est pas pour rien finalement que Capcom est devenu l'un des meilleurs développeur de jeux vidéos.
Scénario :
Super Joe, seul contre tous, doit aller délivrer ses compagnons d'arme. On a l'impression de voir là un scénraio de film des années 80. C'est parfait, on n'en demande pas plus !
Graphismes :
Simples mais ô combien efficaces. Ils permettent au jeu d'être clair, et l'on se concentre ainsi sur l'essentiel.
Sons :
Une musique parfaitement orchestrée pour ce jeu, des bruitages à la hauteur. C'est du grand art de ce côté là. Les bruitages ne sont pas en reste, mitrailleuses,, explosions, on est plongé dans l'ambiance.
Jouabilité :
On frôle la perfection. La simplicité du gameplay renforce encore le plaisir du joueur.
Durée de vie :
Le genre de jeu dont on ne se lasse pas. La difficulté du jeu, certes importante, s'apprivoise peu à peu, et permet au joueur d'augmenter son high-score régulièrement. Il ne manque qu'un mode 2 joueurs, apporté plus tard par le concurrent SNK et son Ikari Warriors.
Note finale :
Attention, jeu mythique ! 9.5/10 sans discussion possible !
Source des captures d'écran :
http://screenmania.retrogames.com/index3.html