Editeur : Sega
Année : 1991
Existe aussi sur : Arcade, Amiga, Atari ST, Lynx, C64, NES.
La conversion d’un jeu d’arcade sur une console ou un ordinateur est un exercice périlleux dans l’âge d’or 8/16 bits. On reconnaît tout de suite là le talent des développeurs qui passent outre les limites techniques des machines comparées à la grande sœur Arcade. Dans le cas de Toki, si les versions Amiga, Atari ST et Lynx s’en tirent admirablement bien, ce n’est pas forcément le cas de la version Mega Drive… mais pourquoi donc ?
Rappelons tout d’abord l’histoire de Toki. Alors qu’il roucoulait tranquillement avec sa dulcinée Wanda, l’infâme Docteur Stark, sans doute jaloux et frustré de ne pas avoir de belle à courtiser vient rompre le tableau idyllique en enlevant Wanda. Et comme si cela ne suffisait pas, il change le beau Toki en un primate à grosse tête. Toki s’en va donc à la recherche de sa fiancée dans un jeu de plateforme/action au charme indéniable.
Toki s’engage dans un monde au look préhistorique et caverneux dans une quête ponctuée par six tableaux de quatre stages chacun, le dernier stage étant le théâtre d’un affrontement avec le boss du tableau. La partie plateforme, agréable, est corsée par la partie action, puisque pour se débarrasser de ses ennemis, Toki possède la faculté de tirer une boule par la bouche. Cette boule pourra prendre d’autres formes et augmenter en puissance, temporairement bien sûr, selon les bonus ramassés au cours du niveau. Vous aurez ainsi à éliminer de nombreux ennemis tout au long de votre quête et des traditionnelles plateformes mouvantes, lianes et autres pièges à éviter. Le jeu en lui-même est assez classique mais dégage un charme fou et possède surtout une jouabilité à toute épreuve.
La version Arcade
Les spécificités de la version Mega Drive alors ? Et bien, il s’agit quasiment d’un nouveau jeu ! Les graphismes sont ternes, donnant de l’eau au moulin des détracteurs de la 16 bits de Sega, et pauvres. Les ennemis ont quelque peu changé, et c’est surtout le level design dans son ensemble qui pâtit de la conversion. Malgré tout ces défauts, le charme opère et le jeu reste agréable à jouer bien que Toki soit plus mou que dans la version arcade. Autre changement, mineur cette fois, lorsque Toki meurt, il saute en poussant un cri… de primate, et sort de l’écran par le bas. Dans la version Arcade, il s’écroulait par terre et le maléfice l’ayant changé en singe était rompu et Toki retrouvait sa forme humaine.
Toki sur Mega Drive n’est pas le grand jeu des autres versions, mais reste un bon petit jeu de plateforme/action à posséder. La difficulté du jeu est loin d’être insurmontable, d’autant plus que les différents modes de jeu permettent d’avoir bon nombre de vies et de continues si le besoin s’en fait sentir. Décevant, mais bon tout de même.
Scénario :
Une classique histoire de dulcinée à sauver. C’est le traitement (vous êtes changé en singe) qui fait la différence.
Graphismes :
Si les autres versions sont très jolies et colorées, la version Mega Drive est comment dire… ? Terne ! C’est le mot qui convient vraiment !
Sons :
Si la musique et les bruitages sont sympas au début du jeu, on a envie de se taper la tête contre un mur au bout de vingt minutes, car cette fameuse musique revient en boucle !
Jouabilité :
Bien que Toki soit un peu lent, la jouabilité est bonne et sauve la version Mega Drive du désastre.
Durée de vie :
Le jeu offre un challenge intéressant mais est facilement terminable pour les habitués du genre.
Note finale :
Malgré tous ces défauts, Toki sur Mega Drive reste un bon petit jeu, agréable à jouer, et c’est bien là l’essentiel. Usebu lui donne malgré tout la note de 07/10.>
Année : 1991
Existe aussi sur : Arcade, Amiga, Atari ST, Lynx, C64, NES.
La conversion d’un jeu d’arcade sur une console ou un ordinateur est un exercice périlleux dans l’âge d’or 8/16 bits. On reconnaît tout de suite là le talent des développeurs qui passent outre les limites techniques des machines comparées à la grande sœur Arcade. Dans le cas de Toki, si les versions Amiga, Atari ST et Lynx s’en tirent admirablement bien, ce n’est pas forcément le cas de la version Mega Drive… mais pourquoi donc ?
Rappelons tout d’abord l’histoire de Toki. Alors qu’il roucoulait tranquillement avec sa dulcinée Wanda, l’infâme Docteur Stark, sans doute jaloux et frustré de ne pas avoir de belle à courtiser vient rompre le tableau idyllique en enlevant Wanda. Et comme si cela ne suffisait pas, il change le beau Toki en un primate à grosse tête. Toki s’en va donc à la recherche de sa fiancée dans un jeu de plateforme/action au charme indéniable.
Toki s’engage dans un monde au look préhistorique et caverneux dans une quête ponctuée par six tableaux de quatre stages chacun, le dernier stage étant le théâtre d’un affrontement avec le boss du tableau. La partie plateforme, agréable, est corsée par la partie action, puisque pour se débarrasser de ses ennemis, Toki possède la faculté de tirer une boule par la bouche. Cette boule pourra prendre d’autres formes et augmenter en puissance, temporairement bien sûr, selon les bonus ramassés au cours du niveau. Vous aurez ainsi à éliminer de nombreux ennemis tout au long de votre quête et des traditionnelles plateformes mouvantes, lianes et autres pièges à éviter. Le jeu en lui-même est assez classique mais dégage un charme fou et possède surtout une jouabilité à toute épreuve.
La version Arcade
Les spécificités de la version Mega Drive alors ? Et bien, il s’agit quasiment d’un nouveau jeu ! Les graphismes sont ternes, donnant de l’eau au moulin des détracteurs de la 16 bits de Sega, et pauvres. Les ennemis ont quelque peu changé, et c’est surtout le level design dans son ensemble qui pâtit de la conversion. Malgré tout ces défauts, le charme opère et le jeu reste agréable à jouer bien que Toki soit plus mou que dans la version arcade. Autre changement, mineur cette fois, lorsque Toki meurt, il saute en poussant un cri… de primate, et sort de l’écran par le bas. Dans la version Arcade, il s’écroulait par terre et le maléfice l’ayant changé en singe était rompu et Toki retrouvait sa forme humaine.
Toki sur Mega Drive n’est pas le grand jeu des autres versions, mais reste un bon petit jeu de plateforme/action à posséder. La difficulté du jeu est loin d’être insurmontable, d’autant plus que les différents modes de jeu permettent d’avoir bon nombre de vies et de continues si le besoin s’en fait sentir. Décevant, mais bon tout de même.
Scénario :
Une classique histoire de dulcinée à sauver. C’est le traitement (vous êtes changé en singe) qui fait la différence.
Graphismes :
Si les autres versions sont très jolies et colorées, la version Mega Drive est comment dire… ? Terne ! C’est le mot qui convient vraiment !
Sons :
Si la musique et les bruitages sont sympas au début du jeu, on a envie de se taper la tête contre un mur au bout de vingt minutes, car cette fameuse musique revient en boucle !
Jouabilité :
Bien que Toki soit un peu lent, la jouabilité est bonne et sauve la version Mega Drive du désastre.
Durée de vie :
Le jeu offre un challenge intéressant mais est facilement terminable pour les habitués du genre.
Note finale :
Malgré tous ces défauts, Toki sur Mega Drive reste un bon petit jeu, agréable à jouer, et c’est bien là l’essentiel. Usebu lui donne malgré tout la note de 07/10.>