Titre : Fire Shark
Développeur : TOAPLAN
Editeur : Dreamworks Interactive
Année : 1991
Existe aussi sur : Arcade
Quand on lance Fire Shark pour la première fois, on reprend vite la boîte pour vérifier quelque chose : est-ce bien un jeu Mega Drive ? Car le moins que l'on puisse dire de Fire Shark, c'est qu'il ne brille pas par sa réalisation technique. Pourtant, un je ne sais quoi nous accroche à ce jeu. Et si c'était ça la magie Toaplan ?
Dans cette suite de Flying Shark, vous incarnez le Requin de Feu, un biplan chargé de repousser une invasion terrestre lancée par une armée basée dans les îles du Pacifique. Tout au long des 10 niveaux de ce shoot'em up vertical à l'ambiance d'entre deux guerres, vous allez donc devoir passer de bases alliées en bases alliées, tout en survolant des endroits aussi différents que des régions désertiques, tropicales ou encore des mers, tous occupés par l'ennemi.
Les ennemis, parlons-en justement : des tanks, des canons sol-air planqués dans des bunkers, des biplans comme vous, des bombardiers, des cuirassés plus ou moins puissament armés, ou même des sous-marins et des engins mécaniques plus ou moins gros en fonction de leur puissance. Et vous ? Un petit biplan avec un tir ridicule au départ, l'affaire est plutôt mal engagée ! Mais comme dans tout bon shoot qui se respecte, c'est à force de buter du méchant que vous allez pouvoir gonfler votre armement. Pour cela, des ballons dirigeables, notamment, vous livreront régulièrement des pastilles de couleur correspondant à l'arme de votre choix. En bleu, un tir en éventail vertical couvrant peu à peu la majeure partie de l'écran, en vert, un tir torsadé très puissant concentré sur le devant de votre avion, et enfin en rouge, des flammes occupant selon leur puissance l'axe vertical, diagonal puis également horizontal de l'écran et balayant à peu près tout les ennemis se trouvant à proximité. En plus de ces pastilles de couleur, il s'agira de récolter des pastilles Power augmentant peu à peu votre puissance de feu de manière très significative, ainsi que des pastilles Speed augmentant la vitesse de votre avion. Vous croiserez aussi trop rarement des pastilles 1up ou 2 up vous rajoutant donc une ou deux vies supplémentaires. Et comme si cela ne suffisait pas, vous pourrez lâcher (et récolter grâce à la pastille Bombe) des bombes dévastatrices. Enfin, vous croiserez régulièrement des pastilles Eclairs à récolter. Celles-ci vous serviront à la fin de chaque stage : elles vous donneront un bonus de points qui sera multiplié par le nombre de bombes qu'il vous reste. Une prime à la bombe très intéressante puisque vous gagnerez ainsi des vies supplémentaires au bout de 70 000 points puis tous les 200000 points.
Au fur et à mesure que vous engraisserez votre biplan à coup de Power, le jeu vous paraîtra de plus en plus facile, mais ça n'est qu'illusion, car la difficulté, très bien dosée, augmente peu à peu. Et la perte d'une vie dans les derniers tableaux vous fera abandonner l'espoir de finir le jeu sans utiliser de continues. Car bien entendu, vous perdez à ce moment là votre armement si chèrement acquis !
La jouabilité est vraiment très bonne, car très simple. Un bouton pour tirer, un autre pour lâcher des bombes. On se concentre sur l'essentiel, tirer, tirer, tirer et éviter les ennemis qui arrivent parfois tel un essaim d'abeilles.
Du point de vue de la réalisation technique hélas, le jeu est vraiment en dessous des réalisations de l'époque. Si la conversion de l'arcade est très bonne, le jeu reste faible techniquement. Le joueur pourrait même avoir l'impression de jouer à une très bonne version Master System. Quand on pense qu'un Thunder Force 3 est sorti en 1990, il y a de quoi se poser des questions. Les graphismes sont ternes, grossiers, les sprites, mis à part ceux des boss, sont relativement petits, les décors sont réduits à leur strict minimum, c'est bien dommage ! Comme si cela ne suffisait pas, la musique et les bruitages viennent s'ajouter au supplice du joueur. Les musiques sont répétitives et encore une fois indignes de la Mega Drive. Les bruitages, eux, pourraient être replacés sur n'importe quel jeu de shoot, ils ne sont absolument pas spécifiques à l'ambiance très Années 30 du jeu.
Malgré une réalisation technique très en dessous des possibilités de la console, Fire Shark reste un jeu à posséder. Il dégage en effet une petite touche magique qui envoute le joueur. N'est-ce pas là l'essentiel, ce qu'on demande à un bon jeu ?
Scénario :
Graphismes :
Sons :
Jouabilité :
Durée de vie :
Note finale :
Développeur : TOAPLAN
Editeur : Dreamworks Interactive
Année : 1991
Existe aussi sur : Arcade
Quand on lance Fire Shark pour la première fois, on reprend vite la boîte pour vérifier quelque chose : est-ce bien un jeu Mega Drive ? Car le moins que l'on puisse dire de Fire Shark, c'est qu'il ne brille pas par sa réalisation technique. Pourtant, un je ne sais quoi nous accroche à ce jeu. Et si c'était ça la magie Toaplan ?
Dans cette suite de Flying Shark, vous incarnez le Requin de Feu, un biplan chargé de repousser une invasion terrestre lancée par une armée basée dans les îles du Pacifique. Tout au long des 10 niveaux de ce shoot'em up vertical à l'ambiance d'entre deux guerres, vous allez donc devoir passer de bases alliées en bases alliées, tout en survolant des endroits aussi différents que des régions désertiques, tropicales ou encore des mers, tous occupés par l'ennemi.
Les ennemis, parlons-en justement : des tanks, des canons sol-air planqués dans des bunkers, des biplans comme vous, des bombardiers, des cuirassés plus ou moins puissament armés, ou même des sous-marins et des engins mécaniques plus ou moins gros en fonction de leur puissance. Et vous ? Un petit biplan avec un tir ridicule au départ, l'affaire est plutôt mal engagée ! Mais comme dans tout bon shoot qui se respecte, c'est à force de buter du méchant que vous allez pouvoir gonfler votre armement. Pour cela, des ballons dirigeables, notamment, vous livreront régulièrement des pastilles de couleur correspondant à l'arme de votre choix. En bleu, un tir en éventail vertical couvrant peu à peu la majeure partie de l'écran, en vert, un tir torsadé très puissant concentré sur le devant de votre avion, et enfin en rouge, des flammes occupant selon leur puissance l'axe vertical, diagonal puis également horizontal de l'écran et balayant à peu près tout les ennemis se trouvant à proximité. En plus de ces pastilles de couleur, il s'agira de récolter des pastilles Power augmentant peu à peu votre puissance de feu de manière très significative, ainsi que des pastilles Speed augmentant la vitesse de votre avion. Vous croiserez aussi trop rarement des pastilles 1up ou 2 up vous rajoutant donc une ou deux vies supplémentaires. Et comme si cela ne suffisait pas, vous pourrez lâcher (et récolter grâce à la pastille Bombe) des bombes dévastatrices. Enfin, vous croiserez régulièrement des pastilles Eclairs à récolter. Celles-ci vous serviront à la fin de chaque stage : elles vous donneront un bonus de points qui sera multiplié par le nombre de bombes qu'il vous reste. Une prime à la bombe très intéressante puisque vous gagnerez ainsi des vies supplémentaires au bout de 70 000 points puis tous les 200000 points.
Au fur et à mesure que vous engraisserez votre biplan à coup de Power, le jeu vous paraîtra de plus en plus facile, mais ça n'est qu'illusion, car la difficulté, très bien dosée, augmente peu à peu. Et la perte d'une vie dans les derniers tableaux vous fera abandonner l'espoir de finir le jeu sans utiliser de continues. Car bien entendu, vous perdez à ce moment là votre armement si chèrement acquis !
La jouabilité est vraiment très bonne, car très simple. Un bouton pour tirer, un autre pour lâcher des bombes. On se concentre sur l'essentiel, tirer, tirer, tirer et éviter les ennemis qui arrivent parfois tel un essaim d'abeilles.
Du point de vue de la réalisation technique hélas, le jeu est vraiment en dessous des réalisations de l'époque. Si la conversion de l'arcade est très bonne, le jeu reste faible techniquement. Le joueur pourrait même avoir l'impression de jouer à une très bonne version Master System. Quand on pense qu'un Thunder Force 3 est sorti en 1990, il y a de quoi se poser des questions. Les graphismes sont ternes, grossiers, les sprites, mis à part ceux des boss, sont relativement petits, les décors sont réduits à leur strict minimum, c'est bien dommage ! Comme si cela ne suffisait pas, la musique et les bruitages viennent s'ajouter au supplice du joueur. Les musiques sont répétitives et encore une fois indignes de la Mega Drive. Les bruitages, eux, pourraient être replacés sur n'importe quel jeu de shoot, ils ne sont absolument pas spécifiques à l'ambiance très Années 30 du jeu.
Malgré une réalisation technique très en dessous des possibilités de la console, Fire Shark reste un jeu à posséder. Il dégage en effet une petite touche magique qui envoute le joueur. N'est-ce pas là l'essentiel, ce qu'on demande à un bon jeu ?
Scénario :
Graphismes :
Sons :
Jouabilité :
Durée de vie :
Note finale :
Dernière édition par usebu le Dim 24 Jan - 10:41, édité 1 fois