Test du Mortal Kombat de la Jaguar
Kasumi Ninja
Console : Jaguar
Editeur : Atari
Développeur : Hand Made Software
Année : 1994
1994. Kasumi Ninja surfe sur la vague Mortal Kombat : persos digitalisés à partir de photos d'acteurs, coups de base communs à tous les persos et du sang qui gicle avec des fatalités bien gores ! Au final, un échec qui marque au fer rouge la pauvre Jaguar, une sorte de clou rouillé planté dans le cercueil d'Atari... Rappel des faits...
Pour son premier jeu de Baston, Atari nous envoie sur l'île de Kasumi, une île peuplée de ninjas. Gyaku, un méchant Ninja y organise un tournoi où s'affronte des Ninjas mais aussi un chef indien, une amazone, le Roi des Goths ou encore un écossais en Kilt... Un commentateur imitant très mal le chinois (à la manière de Michel Leeb) vous accueille dans une arène en 3D. Vous pourrez y choisir vos combattants se présentant sous la forme de statues.
Au départ, on ne peut choisir qu'entre 2 Ninjas identiques (seule la couleur de leur combinaison change), des jumeaux répondant aux noms de Senzo et Habaki. Néanmoins, les choix s'étofferont au fil des combats et il faut l'avouer, c'est une originalité appréciable du jeu : on peut choisir l'adversaire que l'on veut et surtout sélectionner les vaincus après chaque combat.
En plus des deux frérots, on a donc 6 autres persos. C'est pas beaucoup et ils se ressemblent tous au niveaux des coups ! De plus, c'est vraiment le carnaval avec de tout et surtout du grand n'importe quoi : Pakawa, le chef Indien, Alaric, le Roi des Goths habillé en pyjama, Thundra, la vilaine Reine des Amazones arborant un bikini noir, Angus, l'écossais tout roux au Kilt bien classe ou encore Danja qui brille par son non-charisme absolu !
Accordons le, pour ce qui est du sang, Kasumi Ninja est une réussite. Il inonde le sol à mesure que les persos se tatannent, au point d'en recouvrir tout le parquet ! Les fatalités pour achever l'adversaire sont particulièrement sanglantes voire délirantes comme celle d'Angus qui vous décolle la tête d'un coup de pied et donne un coup de boule de volée à ladite tête lorsqu'elle retombe !!
Coté coups spéciaux, signalons pour la postérité le fameux coup du Kilt d'Angus, emblématique du total nawak qui traverse ce jeu : Angus soulève son kilt et tire avec on ne sait quoi une grosse boule de feu. Voilà rien à dire de plus...
...Si, on pourrait rajouter qu'outre un gameplay simpliste qui n'utilise que 2 boutons de la manette, Kasumi Ninja souffre d'une lenteur pachydermique qui finit de l'achever... Ce n'est pas tant le gameplay qui doit être remis en cause, les persos répondent bien (quoique pour les sauts, c'est une autre histoire...) mais plutôt l'animation, la grande coupable de ce fiasco. Pas très fluide et bien poussive. Pour s'en convaincre, il suffit de jouer à un autre jeu de baston juste après une partie de Kasumi Ninja, à Mortal Kombat ou bien à Ultra Vortek sur cette même Jaguar...
Voilà, on peut se dire que le jeu est sympathique, facile, trop facile même...
Mais on ne peut pas se mentir, ce n'est pas faire honneur aux petites joies kitschs que le jeu procure (et font que je l'apprécie aussi pour ça). Kasumi Ninja est ridicule dans les grandes largeurs et est faiblard dans tous les compartiments du jeu. Il n'arrive pas à la cheville du premier Mortal Kombat, son principal modèle et se fait enterrer six pieds sous terre par MK2 et Super Street Fighter 2.
Notons que la boîte promet un bandana "ninja", idéal pour avoir l'air encore plus abruti devant son écran !
SCENARIO : un ninja vs un écossais en kilt, c'est vraiment n'importe quoi...
GRAPHISMES : mélange pas très convaincant de digitalisation et de dessin pour les persos, les décors sont un peu plus travaillés.
SONS : bruitages risibles et musiques bontempi
JOUABILITE : même avec 2 coups et demi par persos, c'est moyen
DUREE DE VIE : un jeu d'une facilité déconcertante. Avec 8 persos (dont 2 identiques), on en fait très vite le tour.
NOTE FINALE : Kasumi Ninja, c'est un peu le jeu nanar que l'on a pour faire rire les copains. Un jeu de série Z involontairement comique et cheap.
3 sur 10
Kasumi Ninja
Console : Jaguar
Editeur : Atari
Développeur : Hand Made Software
Année : 1994
1994. Kasumi Ninja surfe sur la vague Mortal Kombat : persos digitalisés à partir de photos d'acteurs, coups de base communs à tous les persos et du sang qui gicle avec des fatalités bien gores ! Au final, un échec qui marque au fer rouge la pauvre Jaguar, une sorte de clou rouillé planté dans le cercueil d'Atari... Rappel des faits...
Pour son premier jeu de Baston, Atari nous envoie sur l'île de Kasumi, une île peuplée de ninjas. Gyaku, un méchant Ninja y organise un tournoi où s'affronte des Ninjas mais aussi un chef indien, une amazone, le Roi des Goths ou encore un écossais en Kilt... Un commentateur imitant très mal le chinois (à la manière de Michel Leeb) vous accueille dans une arène en 3D. Vous pourrez y choisir vos combattants se présentant sous la forme de statues.
Au départ, on ne peut choisir qu'entre 2 Ninjas identiques (seule la couleur de leur combinaison change), des jumeaux répondant aux noms de Senzo et Habaki. Néanmoins, les choix s'étofferont au fil des combats et il faut l'avouer, c'est une originalité appréciable du jeu : on peut choisir l'adversaire que l'on veut et surtout sélectionner les vaincus après chaque combat.
En plus des deux frérots, on a donc 6 autres persos. C'est pas beaucoup et ils se ressemblent tous au niveaux des coups ! De plus, c'est vraiment le carnaval avec de tout et surtout du grand n'importe quoi : Pakawa, le chef Indien, Alaric, le Roi des Goths habillé en pyjama, Thundra, la vilaine Reine des Amazones arborant un bikini noir, Angus, l'écossais tout roux au Kilt bien classe ou encore Danja qui brille par son non-charisme absolu !
Accordons le, pour ce qui est du sang, Kasumi Ninja est une réussite. Il inonde le sol à mesure que les persos se tatannent, au point d'en recouvrir tout le parquet ! Les fatalités pour achever l'adversaire sont particulièrement sanglantes voire délirantes comme celle d'Angus qui vous décolle la tête d'un coup de pied et donne un coup de boule de volée à ladite tête lorsqu'elle retombe !!
Coté coups spéciaux, signalons pour la postérité le fameux coup du Kilt d'Angus, emblématique du total nawak qui traverse ce jeu : Angus soulève son kilt et tire avec on ne sait quoi une grosse boule de feu. Voilà rien à dire de plus...
...Si, on pourrait rajouter qu'outre un gameplay simpliste qui n'utilise que 2 boutons de la manette, Kasumi Ninja souffre d'une lenteur pachydermique qui finit de l'achever... Ce n'est pas tant le gameplay qui doit être remis en cause, les persos répondent bien (quoique pour les sauts, c'est une autre histoire...) mais plutôt l'animation, la grande coupable de ce fiasco. Pas très fluide et bien poussive. Pour s'en convaincre, il suffit de jouer à un autre jeu de baston juste après une partie de Kasumi Ninja, à Mortal Kombat ou bien à Ultra Vortek sur cette même Jaguar...
Voilà, on peut se dire que le jeu est sympathique, facile, trop facile même...
Mais on ne peut pas se mentir, ce n'est pas faire honneur aux petites joies kitschs que le jeu procure (et font que je l'apprécie aussi pour ça). Kasumi Ninja est ridicule dans les grandes largeurs et est faiblard dans tous les compartiments du jeu. Il n'arrive pas à la cheville du premier Mortal Kombat, son principal modèle et se fait enterrer six pieds sous terre par MK2 et Super Street Fighter 2.
Notons que la boîte promet un bandana "ninja", idéal pour avoir l'air encore plus abruti devant son écran !
SCENARIO : un ninja vs un écossais en kilt, c'est vraiment n'importe quoi...
GRAPHISMES : mélange pas très convaincant de digitalisation et de dessin pour les persos, les décors sont un peu plus travaillés.
SONS : bruitages risibles et musiques bontempi
JOUABILITE : même avec 2 coups et demi par persos, c'est moyen
DUREE DE VIE : un jeu d'une facilité déconcertante. Avec 8 persos (dont 2 identiques), on en fait très vite le tour.
NOTE FINALE : Kasumi Ninja, c'est un peu le jeu nanar que l'on a pour faire rire les copains. Un jeu de série Z involontairement comique et cheap.
3 sur 10
Dernière édition par Wizzo le Mer 25 Aoû - 14:18, édité 2 fois