Titre : Thunder Force VI
Développeur : Sega
Editeur : Sega
Année : 2008
Les arlésiennes du jeu vidéo sont nombreuses. Et s’il y en a bien une qui avait tout pour ne jamais sortir, c’est bien Thunder Force VI. Promise à la Sega Dreamcast, le nouvel épisode de la saga de shoot’em up horizontal signée Technosoft cumulait en effet les handicaps. Entre la mort prématurée du hardware et celle plus prévisible du studio de développement japonais, Thunder Force VI aurait dû être un rêve à jamais inassouvi. Pourtant, en 2008, l’improbable se produit. Thunder Force VI voit le jour. Un jeu produit par SEGA en personne mais qui sort malheureusement sur la fossoyeuse Playstation 2. Retour sur le chant du cygne… ou quand une trop longue attente risque de décevoir.
Thunder Force est sans aucun doute l’une des meilleures sagas du shoot horizontal. Ayant explosé à la face du monde grâce à Thunder Force III et IV sortis sur la surpuissante Mega Drive (ce message trollesque mais non dénué d’une certaine vérité sert à vérifier que certains pirates lisent bien mon test), la série possède des éléments de gameplay qui seront des incontournables.
Tout d’abord, à l’image de ses prédécesseurs, TF6 nous permet de choisir dans quel niveau on veut commencer l’affrontement. Si le choix paraît toujours anodin, il n’en est rien car il permet de lancer au mieux le combat en choisissant, stratégiquement, d’y aller crescendo ou d’affronter immédiatement la difficulté.
TF6, on l’a dit, reprend les meilleurs ingrédients des épisodes précédents. A commencer par la nervosité du soft. Le jeu est rapide, exigeant et demandera pas mal d’apprentissage et de réflexes pour peu qu’on prenne le temps de l’explorer et la peine de commencer à jouer aux niveaux de difficultés supérieurs. Car commencer ce jeu en facile serait un sacrilège laissant de côté tout le plaisir et la richesse du gameplay.
Dans cet épisode, et contrairement à ce qu’on pouvait vivre dans les épisodes précédents, le joueur commence avec toutes ses armes et, s’il n’en glane aucune au cours de sa chevauchée fantastique, il ne s’en voit pas non plus privé en cas de perte de vie. Par contre, il récolte des orbes verts qui remplissent une jauge. Cette jauge peut ensuite se vider en un dévastateur et impressionnant tir central. La vitesse du vaisseau est toujours réglable d’une simple pression sur un bouton, ce qui permet au joueur de l’adapter en fonction de son style de jeu ou du niveau à franchir.
Graphiquement, si le jeu ne nous met pas une claque, il reste de qualité. L’évolution par rapport au cinquième épisode est plus que notable, la 3D est fine, et certaines scènes d’assauts sont assez impressionnantes. Les hommages aux épisodes précédents sont nombreux, notamment les boss de fin de niveaux, comme si TF6 était une compilation des meilleurs morceaux. Cette ultime aventure est loin d’être une révolution, mais tous les niveaux sont beaux et soignés. On notera tout de même un aliasing présent, inhérent à la PS2. Un détail qui ne gêne tout de même pas le plaisir de jouer.
Car l’essentiel est là. TF6 n’impressionne pas autant qu’un Gradius V, il n’égale pas la finesse du scoring d’un shoot CAVE, mais il est là ! Il s’agit d’un très bon shoot, un peu court certes pour qui ne cherchera pas à le titiller dans les modes de jeu les plus difficiles. Mais, bien que rapidement bouclé, TF6 impressionne par la vitesse et la nervosité de son gameplay, le tout servi par une jouabilité qui a fait ses preuves depuis bientôt vingt ans.
D’un point de vue musical, tout est cohérent, avec des thèmes rappelant les épisodes précédents et se mariant parfaitement à l’ambiance particulière.
Au final, TF6 est le shoot que l’on aurait rêvé de voir sortir sur Dreamcast en 2001. Non pas qu’il soit décevant, loin de là, mais tant d’attente pour ce qui aurait pu être une légende du shoot amène le joueur à quelques regrets. TF6 est un très bon shoot, ne vous y trompez pas, mais peut être n’est-il pas totalement à la hauteur de ses prédécesseurs.
Scénario :
Au programme, une énième tentative de destruction de la race humaine par l'empire ORN. Il faut bien un prétexte pour tout péter.
Graphismes :
Beau, bien animé, tout est de qualité sans être exceptionnel.
Sons :
Bruitages et musiques sont également de très bonne facture. Encore une fois, du tout bon techniquement.
Jouabilité :
Malgré un système d'armement un poil déroutant au départ, le jeu mise sur la continuité par rapport aux excellents épisodes précédents et le fait très bien !
Durée de vie :
Dans les modes les plus faciles, le jeu se torche rapidement. C'est un shoot et il faut y revenir plusieurs fois pour en savourer tout le gameplay. Cela tombe bien, TF6 donne envie d'y revenir, et que ce soit le nouveau vaisseau (une fois le jeu fini) ou le mode NEO STYLE HARD promettent des heures de challenge.
Note finale :
Pas aussi grandiose que ses aînés mais tout de même très bon, Thunder Force VI est un indispensable dans une ludothèque. Usebu lui met 8.5/10.
Développeur : Sega
Editeur : Sega
Année : 2008
Les arlésiennes du jeu vidéo sont nombreuses. Et s’il y en a bien une qui avait tout pour ne jamais sortir, c’est bien Thunder Force VI. Promise à la Sega Dreamcast, le nouvel épisode de la saga de shoot’em up horizontal signée Technosoft cumulait en effet les handicaps. Entre la mort prématurée du hardware et celle plus prévisible du studio de développement japonais, Thunder Force VI aurait dû être un rêve à jamais inassouvi. Pourtant, en 2008, l’improbable se produit. Thunder Force VI voit le jour. Un jeu produit par SEGA en personne mais qui sort malheureusement sur la fossoyeuse Playstation 2. Retour sur le chant du cygne… ou quand une trop longue attente risque de décevoir.
Thunder Force est sans aucun doute l’une des meilleures sagas du shoot horizontal. Ayant explosé à la face du monde grâce à Thunder Force III et IV sortis sur la surpuissante Mega Drive (ce message trollesque mais non dénué d’une certaine vérité sert à vérifier que certains pirates lisent bien mon test), la série possède des éléments de gameplay qui seront des incontournables.
Tout d’abord, à l’image de ses prédécesseurs, TF6 nous permet de choisir dans quel niveau on veut commencer l’affrontement. Si le choix paraît toujours anodin, il n’en est rien car il permet de lancer au mieux le combat en choisissant, stratégiquement, d’y aller crescendo ou d’affronter immédiatement la difficulté.
TF6, on l’a dit, reprend les meilleurs ingrédients des épisodes précédents. A commencer par la nervosité du soft. Le jeu est rapide, exigeant et demandera pas mal d’apprentissage et de réflexes pour peu qu’on prenne le temps de l’explorer et la peine de commencer à jouer aux niveaux de difficultés supérieurs. Car commencer ce jeu en facile serait un sacrilège laissant de côté tout le plaisir et la richesse du gameplay.
Dans cet épisode, et contrairement à ce qu’on pouvait vivre dans les épisodes précédents, le joueur commence avec toutes ses armes et, s’il n’en glane aucune au cours de sa chevauchée fantastique, il ne s’en voit pas non plus privé en cas de perte de vie. Par contre, il récolte des orbes verts qui remplissent une jauge. Cette jauge peut ensuite se vider en un dévastateur et impressionnant tir central. La vitesse du vaisseau est toujours réglable d’une simple pression sur un bouton, ce qui permet au joueur de l’adapter en fonction de son style de jeu ou du niveau à franchir.
Graphiquement, si le jeu ne nous met pas une claque, il reste de qualité. L’évolution par rapport au cinquième épisode est plus que notable, la 3D est fine, et certaines scènes d’assauts sont assez impressionnantes. Les hommages aux épisodes précédents sont nombreux, notamment les boss de fin de niveaux, comme si TF6 était une compilation des meilleurs morceaux. Cette ultime aventure est loin d’être une révolution, mais tous les niveaux sont beaux et soignés. On notera tout de même un aliasing présent, inhérent à la PS2. Un détail qui ne gêne tout de même pas le plaisir de jouer.
Car l’essentiel est là. TF6 n’impressionne pas autant qu’un Gradius V, il n’égale pas la finesse du scoring d’un shoot CAVE, mais il est là ! Il s’agit d’un très bon shoot, un peu court certes pour qui ne cherchera pas à le titiller dans les modes de jeu les plus difficiles. Mais, bien que rapidement bouclé, TF6 impressionne par la vitesse et la nervosité de son gameplay, le tout servi par une jouabilité qui a fait ses preuves depuis bientôt vingt ans.
D’un point de vue musical, tout est cohérent, avec des thèmes rappelant les épisodes précédents et se mariant parfaitement à l’ambiance particulière.
Au final, TF6 est le shoot que l’on aurait rêvé de voir sortir sur Dreamcast en 2001. Non pas qu’il soit décevant, loin de là, mais tant d’attente pour ce qui aurait pu être une légende du shoot amène le joueur à quelques regrets. TF6 est un très bon shoot, ne vous y trompez pas, mais peut être n’est-il pas totalement à la hauteur de ses prédécesseurs.
Scénario :
Au programme, une énième tentative de destruction de la race humaine par l'empire ORN. Il faut bien un prétexte pour tout péter.
Graphismes :
Beau, bien animé, tout est de qualité sans être exceptionnel.
Sons :
Bruitages et musiques sont également de très bonne facture. Encore une fois, du tout bon techniquement.
Jouabilité :
Malgré un système d'armement un poil déroutant au départ, le jeu mise sur la continuité par rapport aux excellents épisodes précédents et le fait très bien !
Durée de vie :
Dans les modes les plus faciles, le jeu se torche rapidement. C'est un shoot et il faut y revenir plusieurs fois pour en savourer tout le gameplay. Cela tombe bien, TF6 donne envie d'y revenir, et que ce soit le nouveau vaisseau (une fois le jeu fini) ou le mode NEO STYLE HARD promettent des heures de challenge.
Note finale :
Pas aussi grandiose que ses aînés mais tout de même très bon, Thunder Force VI est un indispensable dans une ludothèque. Usebu lui met 8.5/10.