Bonjour, voici mon test de Sonic sur Megadrive:
Merci de me donner vos avis.
Quand on pense à Sega, on pense souvent à la fameuse pub qui prétendait que la marque nippone était (et serait toujours selon certains) plus forte que nous. Sega, pour les fans d’arcade, c’est aussi des bornes de folie et certains des meilleurs jeux de l’histoire. Sega, c’est aussi des consoles mythiques au premier rang desquelles la sublime Megadrive.
Quand la Megadrive est sortie, Sega a rencontré un problème : le concurrent Nintendo, bien installé avec sa NES, avait une mascotte déjà bien connue et très populaire, un certain plombier moustachu. Sega a alors cherché à remplacer Alex Kidd ou Wonderboy par un personnage plus charismatique. Un concours interne a donné le résultat connu de tous comme le plus célèbre des hérissons (bleu de surcroit) : SONIC the hedgehog (hérisson).
Sonic est sorti en 1991 sur la Megadrive puis, un peu plus tard, sur la petite MasterSystem dans une version presque aussi réussie, presque aussi belle.
A l’époque, les jeux de plate-forme étaient très populaires sur consoles et Sonic devait apporter du nouveau. Eh ben, c’est réussi !
Déjà, alors que Mario est un gentil plombier, Sonic est un bad hedgehog avec des cheveux en l’air, un regard plein d’assurance et un sourire de vainqueur.
Là où Mario est un jeu de plate-forme dans lequel la précision et le score ont une importance certaine, Sonic innove en mettant en avant la vitesse. Et pour l’époque, sur console, c’était très rapide. En effet, il est possible dans Sonic de s’attarder pour prendre tous les anneaux ou les bonus mais l’intérêt du jeu réside dans la rapidité.
Au niveau du scénario, Sonic ne parcourt pas son univers pour délivrer une princesse qui ne peut s’empécher de se faire enlever mais pour libérer des animaux enfermés par le vilain docteur Eggman (Robotnik en français). On note donc une petite note écolo. Au passage, il fallait aussi récupérer 6 émeraudes du chaos (une par zone du jeu) et s’en servir pour sauver le monde. Anecdote marrante : parmi ces animaux à sauver figurent des flickies, des petits oiseaux bleus bien connus chez Sega depuis le jeu Flicky en 84.
Le concept de Sonic est donc de la plate-forme à grande vitesse mais le jeu innove aussi sur un autre point important : les anneaux ! Ce sont les équivalents des pièces de Mario mais ils sont plus utiles qu’elles. La santé de Sonic dépend de ces anneaux. En effet, si Sonic n’a aucun anneau, le moindre contact avec un ennemi (sauf par le dessus, ce qui détruit l’ennemi en général) lui sera fatal. Avec des anneaux, le contact avec l’ennemi les lui fera perdre. Il suffira donc d’en récupérer pour être à nouveau protégé. Avec un seul anneau, Sonic peut donc encaisser un choc. Le but n’est donc pas forcément d’en récupérer des dizaines.
Quand Sonic touche un ennemi, il perd donc ses anneaux mais dispose néanmoins de quelques secondes d’invincibilité qui permettent de vite en récupérer pour être tranquille.
Cependant, si on termine le niveau avec 50 anneaux, on accède à la Bonus Zone où se trouve une émeraude à récupérer. Et 100 anneaux donnent une vie supplémentaire.
Il existe aussi des bonus qui se trouve dans des sortes de cadres (que certains comparaient à des TV). Certains donnent un tas d’anneaux d’un coup, une vie en plus, un bouclier protecteur ou des étoiles de vie comparables à l’étoile de Mario : ils rendent invulnérable durant quelques instants.
Côté jouabilité, la grande manette de la Megadrive et ses 3 boutons n’est pas utilisée à 100% : on ne fait que sauter. C’est simple mais efficace et bien suffisant.
Musicalement, les thèmes de Sonic, composés par le groupe Dreams Come True sont très beaux, notamment pour l’époque. GreenHill Zone, de Marble Zone et Spring Yard Zone disposent de musiques très énergiques qui vont très bien avec microcosme dans lequel évolue le hérisson bleu. Ma zone préférée au niveau du son est celle de Starlight Zone qui ressemble à une berceuse.
Au niveau difficulté, les choses se corsent surtout à partir de Labyrinth Zone et on peine vraiment dans les deux dernières zones.
Il faut se rappeler qu’il n’y a ni sauvegarde ni mot de passe. Le challenge est assez équilibré.
En fait, Sonic est très bien conçu : il est possible de foncer mais on meurt rarement à cause de cela. Les moments de grande vitesse sont dans des zones plutôt peu dangereuses.
Je recommande donc Sonic à ceux qui y ont joué il y a presque 20 ans mais aussi à ceux qui méconnaissent les premières aventures de la mascotte de Sega.
On trouve le jeu sur Megadrive, sur MasterSystem, Sur GameGear et sur les compilations de jeux (sur PS2 ou récemment sur Xbox360).
CONCLUSION :
Un jeu de plate-forme culte hyper jouable et hyper fun pour la première apparition de Sonic.
SCENARIO : On sauve des animaux et le monde en se baladant à grande vitesse dans 6 zones de jeu très différentes.
GRAPHISMES : très réussis, parmi les plus beaux sur Megadrive et une animation rapide très bien assurée. Peu de bugs graphiques.
SONS : Musiques sublimes et très bien adaptées, bruitages fins et diversifiés.
JOUABILITE : Une seule fonction : le saut. Simple et hyper efficace.
NOTE FINALE : 9 / 10
Merci de me donner vos avis.
Quand on pense à Sega, on pense souvent à la fameuse pub qui prétendait que la marque nippone était (et serait toujours selon certains) plus forte que nous. Sega, pour les fans d’arcade, c’est aussi des bornes de folie et certains des meilleurs jeux de l’histoire. Sega, c’est aussi des consoles mythiques au premier rang desquelles la sublime Megadrive.
Quand la Megadrive est sortie, Sega a rencontré un problème : le concurrent Nintendo, bien installé avec sa NES, avait une mascotte déjà bien connue et très populaire, un certain plombier moustachu. Sega a alors cherché à remplacer Alex Kidd ou Wonderboy par un personnage plus charismatique. Un concours interne a donné le résultat connu de tous comme le plus célèbre des hérissons (bleu de surcroit) : SONIC the hedgehog (hérisson).
Sonic est sorti en 1991 sur la Megadrive puis, un peu plus tard, sur la petite MasterSystem dans une version presque aussi réussie, presque aussi belle.
A l’époque, les jeux de plate-forme étaient très populaires sur consoles et Sonic devait apporter du nouveau. Eh ben, c’est réussi !
Déjà, alors que Mario est un gentil plombier, Sonic est un bad hedgehog avec des cheveux en l’air, un regard plein d’assurance et un sourire de vainqueur.
Là où Mario est un jeu de plate-forme dans lequel la précision et le score ont une importance certaine, Sonic innove en mettant en avant la vitesse. Et pour l’époque, sur console, c’était très rapide. En effet, il est possible dans Sonic de s’attarder pour prendre tous les anneaux ou les bonus mais l’intérêt du jeu réside dans la rapidité.
Au niveau du scénario, Sonic ne parcourt pas son univers pour délivrer une princesse qui ne peut s’empécher de se faire enlever mais pour libérer des animaux enfermés par le vilain docteur Eggman (Robotnik en français). On note donc une petite note écolo. Au passage, il fallait aussi récupérer 6 émeraudes du chaos (une par zone du jeu) et s’en servir pour sauver le monde. Anecdote marrante : parmi ces animaux à sauver figurent des flickies, des petits oiseaux bleus bien connus chez Sega depuis le jeu Flicky en 84.
Le concept de Sonic est donc de la plate-forme à grande vitesse mais le jeu innove aussi sur un autre point important : les anneaux ! Ce sont les équivalents des pièces de Mario mais ils sont plus utiles qu’elles. La santé de Sonic dépend de ces anneaux. En effet, si Sonic n’a aucun anneau, le moindre contact avec un ennemi (sauf par le dessus, ce qui détruit l’ennemi en général) lui sera fatal. Avec des anneaux, le contact avec l’ennemi les lui fera perdre. Il suffira donc d’en récupérer pour être à nouveau protégé. Avec un seul anneau, Sonic peut donc encaisser un choc. Le but n’est donc pas forcément d’en récupérer des dizaines.
Quand Sonic touche un ennemi, il perd donc ses anneaux mais dispose néanmoins de quelques secondes d’invincibilité qui permettent de vite en récupérer pour être tranquille.
Cependant, si on termine le niveau avec 50 anneaux, on accède à la Bonus Zone où se trouve une émeraude à récupérer. Et 100 anneaux donnent une vie supplémentaire.
Il existe aussi des bonus qui se trouve dans des sortes de cadres (que certains comparaient à des TV). Certains donnent un tas d’anneaux d’un coup, une vie en plus, un bouclier protecteur ou des étoiles de vie comparables à l’étoile de Mario : ils rendent invulnérable durant quelques instants.
Côté jouabilité, la grande manette de la Megadrive et ses 3 boutons n’est pas utilisée à 100% : on ne fait que sauter. C’est simple mais efficace et bien suffisant.
Musicalement, les thèmes de Sonic, composés par le groupe Dreams Come True sont très beaux, notamment pour l’époque. GreenHill Zone, de Marble Zone et Spring Yard Zone disposent de musiques très énergiques qui vont très bien avec microcosme dans lequel évolue le hérisson bleu. Ma zone préférée au niveau du son est celle de Starlight Zone qui ressemble à une berceuse.
Les zones justement. Au nombre de 6, elles se décomposent ainsi :
Le jeu commence dans la Green Hill Zone qui est un milieu très facile, arboré avec de bonnes possibilités d’essayer Sonic à grande vitesse. Des murs destructibles, des tunnels pour foncer, des loopings… un pur bonheur.
Ensuite, une fois la première raclée donnée à Eggman, on passe à la Marble Zone qui est une sorte de milieu souterrain. Des lacs de lave, des longs blocs à déplacer et encore des piques. La zone est certes belle mais elle est moins rapide que la première.
La troisième zone, Spring Yard Zone, se déroule dans un casino avec des bumpers, des ressorts, des sauts énormes et une zone restée culte.
La quatrième zone, Labyrinth Zone, est la plus stressante et sans doute la plus réussie. On erre encore dans un souterrain mais plus question de lave ici. A la place, un niveau d’eau qui fluctue et risque, en montant, de vous noyer. Aussi, il faudra composer avec ce facteur pour ne pas rester bloqué et mourir noyé. Les plate-formes sont très belles, la musique est parfaitement adaptée.
La pénultième zone est StarLight Zone. Dans l’espace, au milieu des étoiles, avec sa musique planante, elle n’est pas facile car on peut facilement tomber dans le vide et mourir. Beaucoup de parties de Sonic se sont achevées là. Mais une fois les niveaux un peu connus ou si on les pratique sans foncer comme un taré, ça passe bien.
Enfin, la dernière zone, Scrap Brain Zone, est le repaire du vilain Dr Eggman, une sorte d’usine bourrée de pièges, de flammes, de piques, de roues… mais contenant peu d’ennemis classiques. Il faut rester concentré pour ne pas être touché et les anneaux sont plus rares.
A la fin de la zone, on achève le vilain docteur et on sauve le monde (surtout si on a réussi à avoir les 6 émeraudes glanées difficilement dans les complexes zones bonus).
Le jeu commence dans la Green Hill Zone qui est un milieu très facile, arboré avec de bonnes possibilités d’essayer Sonic à grande vitesse. Des murs destructibles, des tunnels pour foncer, des loopings… un pur bonheur.
Ensuite, une fois la première raclée donnée à Eggman, on passe à la Marble Zone qui est une sorte de milieu souterrain. Des lacs de lave, des longs blocs à déplacer et encore des piques. La zone est certes belle mais elle est moins rapide que la première.
La troisième zone, Spring Yard Zone, se déroule dans un casino avec des bumpers, des ressorts, des sauts énormes et une zone restée culte.
La quatrième zone, Labyrinth Zone, est la plus stressante et sans doute la plus réussie. On erre encore dans un souterrain mais plus question de lave ici. A la place, un niveau d’eau qui fluctue et risque, en montant, de vous noyer. Aussi, il faudra composer avec ce facteur pour ne pas rester bloqué et mourir noyé. Les plate-formes sont très belles, la musique est parfaitement adaptée.
La pénultième zone est StarLight Zone. Dans l’espace, au milieu des étoiles, avec sa musique planante, elle n’est pas facile car on peut facilement tomber dans le vide et mourir. Beaucoup de parties de Sonic se sont achevées là. Mais une fois les niveaux un peu connus ou si on les pratique sans foncer comme un taré, ça passe bien.
Enfin, la dernière zone, Scrap Brain Zone, est le repaire du vilain Dr Eggman, une sorte d’usine bourrée de pièges, de flammes, de piques, de roues… mais contenant peu d’ennemis classiques. Il faut rester concentré pour ne pas être touché et les anneaux sont plus rares.
A la fin de la zone, on achève le vilain docteur et on sauve le monde (surtout si on a réussi à avoir les 6 émeraudes glanées difficilement dans les complexes zones bonus).
Au niveau difficulté, les choses se corsent surtout à partir de Labyrinth Zone et on peine vraiment dans les deux dernières zones.
Il faut se rappeler qu’il n’y a ni sauvegarde ni mot de passe. Le challenge est assez équilibré.
En fait, Sonic est très bien conçu : il est possible de foncer mais on meurt rarement à cause de cela. Les moments de grande vitesse sont dans des zones plutôt peu dangereuses.
Je recommande donc Sonic à ceux qui y ont joué il y a presque 20 ans mais aussi à ceux qui méconnaissent les premières aventures de la mascotte de Sega.
On trouve le jeu sur Megadrive, sur MasterSystem, Sur GameGear et sur les compilations de jeux (sur PS2 ou récemment sur Xbox360).
CONCLUSION :
Un jeu de plate-forme culte hyper jouable et hyper fun pour la première apparition de Sonic.
SCENARIO : On sauve des animaux et le monde en se baladant à grande vitesse dans 6 zones de jeu très différentes.
GRAPHISMES : très réussis, parmi les plus beaux sur Megadrive et une animation rapide très bien assurée. Peu de bugs graphiques.
SONS : Musiques sublimes et très bien adaptées, bruitages fins et diversifiés.
JOUABILITE : Une seule fonction : le saut. Simple et hyper efficace.
NOTE FINALE : 9 / 10
Dernière édition par Shanks le Lun 13 Avr - 14:38, édité 1 fois