SKIES OF ARCADIA
Nom original : エターナルアルカディア (Eternal Arcadia)
Editeur : SEGA
Développeur : OverWorks
Support : Dreamcast (2 disques)
Sortie : 2000, 2001
Existe aussi sur : GameCube : sorti en 2003 (pour la version Legends)
_ Jay le Nintendofan : "Eh ! Dis moi, c’est quoi ce machin affreux auquel tu veux jouer ? "
_ Jay le SegaGaga : "C’est Skies of Arcadia, espèce de paillard inculte, le grand RPG de Sega sur Dreamcast avec un pirate comme héros"
_ Jay le Nfan, sourire aux lèvres : "Nan ! Sega, ils faisaient aussi des RPG ? Ils sont pas perdus dès que c’est pas de l’arcade, les p’tits choux ?
_ Jay le SegaGaga, énervé : "Connard ! Pour ta gouverne, Sega, c’est quand même la série Phantasy Star dont l’épisode Online sur Dreamcast a été précurseur. Ils savent ce que c’est le online chez les adorateurs de moustaches et d’elfes sexuellement ambigus ?"
_ Jay le Nfan, vexé : "Ouais, ben en tout cas, ça n’a pas empêché la Dreamcast de crever telle une grosse me…"
PAF !!
Soudain, Jay le Nfan s’écroule avec la marque "32X" imprimée à l’envers sur la tempe
_ "Tiens, comme t’aime bien les champignons, j’espère que t’as bien dégusté celui-là !" finit par sortir Jay le SegaGaga.
Une fois Jay le Nfan assommé, Jay le SegaGaga finit par introduire la galette dans la console et c’est parti, l’aventure commence… (N.B. : Non, pour votre gouverne, Jay n’est pas schizophrène, du moins pas encore !)
L’histoire de ce RPG se situe à Arcadia, un monde où les continents flottent dans le ciel. Ses habitants y vivent, suspendus sur ces bouts de terres flottants et sillonnent le ciel à bord de navires volants tout cela grâce aux pierres de lune jadis causes d’une antique catastrophe.
C’est dans cet univers que vous incarnez Vyse, un pirate des airs. Son périple commence quand lui et ses collèges prennent d’assaut un navire de guerre de Valua (le grand empire maléfique du jeu avec plein de méchants pas beaux). Ces pirates qui sont plus des Robin des bois que de vils forbans sans honneur sauvent une mystérieuse jeune fille du nom de Fina, prisonnière du navire. À partir de là, les choses se précipitent et l’empire valuan recherchant la jeune fille à tout prix, prend d’assaut votre base. Fina et vos compagnons sont faits prisonniers et les soldats de l’empire laissent votre foyer ravagé. Pour Vyse, il n’y a plus 36 solutions, accompagné de sa fidèle amie Aika, il décide de partir au cœur de l’empire afin de les sauver.
Il a quand même pas froid aux yeux, affronter tout un empire avec juste sa b…. et son couteau. Enfin bref, je m’égare !
Nos héros : Vise, Aika et Fina
Ainsi commence cette aventure faite d’explorations, de découvertes et de batailles. Le scénario est somme toute classique. D’un coté, nous avons des héros assez archétypaux, Vyse toujours optimiste, généreux et confiant, son amie Aika, une fille de caractère et la gentille Fina, la douce et pure jeune fille. De l’autre, des méchants aux gros rires sarcastiques avec l’égocentrique Teodora, impératrice de Valua et surtout l’ambitieux Général Galcian. Mais force est de constater que même si l’histoire ne surprend guère, elle demeure tout de même passionnante avec ses nombreux rebondissements, les personnages restent très attachant de part leurs caractères et manient souvent un sens du second degré salutaire. On est ici à cent lieux des crises existentielles pseudo freudienne de bishonens torturés de certains RPG japonais dont je tairais le nom par pudeur.
Galcian (Je suis diabolique MOUAH AH AH !!!)
Si on se penche du côté de la réalisation, on constate que le travail d’OverWorks est exemplaire. Les décors sont très diversifiés et travaillés aux moindres détails, le monde d’Arcadia possède de nombreuses îles regroupées en 6 grands continents. Les navires sont beaux et chacun a sa personnalité, se déplacer dans l’univers d’Arcadia est agréable et permet d’admirer chaque île sous tous les angles. Mais c’est surtout le travail apporté à la modélisation des personnages qui est à retenir : le design et les animations les rendent très expressifs donc vivants et donc très attachants. Les choix au niveau des couleurs et des textures sont de bons goûts, n’en déplaisent à d’autres jeux…
Yafutoma, citée lacustre d’inspiration Japon traditionnel
Les combats sont très agréables à voir et les effets de lumière pour les magies et les coups spéciaux ne manquent pas de pêche.
Quant à la bande son, elle n’a rien d’exceptionnelle mais elle est très dépaysante et contribue parfaitement à l’ambiance de chaque continent d’Arcadia. À noter que les personnages n’ont pas de voix quasiment, cela se réduit à un « YES » ou un « OKAY » de temps en temps. Seule exception : lorsqu’ils disent à haute voix le nom de leurs attaques spéciales durant un combat. Mais il ne faut pas oublier le gros rire satanique des méchants, hilarant à souhait donc génial !
Le jeu a donc un habillage réussi mais penchons nous sur le Gameplay. Nous arrivons ici au cœur du jeu, il faut distinguer ici deux types de batailles :
_Les combats aléatoires normaux :
Ceux-ci se font au tour par tour des plus classiques, on doit rentrer les ordres pour chaque personnage (4 au max) pour le tour à venir et chacun exécute son attaque ou son sort selon sa vitesse.
La principale innovation du jeu au niveau des combats sont les ES (ou points d’esprit). Ces ES sont des points qui vous sont attribués à chaque tour selon les personnages et leur niveau. Ils sont indispensables pour exécuter des sorts et les coups spéciaux, leur gestion est primordiale surtout que les ES sont mis en commun pour tout le groupe, donnant au combat un aspect stratégique.
Chaque personnage se distingue par des statistiques différentes et surtout par leurs coups spéciaux (des coups destructeurs pour Vyse et des sorts de défense pour Fina par exemple)
Les sorts sont divisés en 6 éléments et on fait progresser les magies d’un élément selon celui de l’arme. Détail appréciable : on peut changer l’élément de l’arme en plein combat.
Remarquez la jauge d'ES tout en haut de l'écran
_Les batailles navales :
Pendant le jeu vous serez amené à livrer des batailles aériennes contre des navires ennemis ou des monstres gigantesques. Leur déroulement se fera comme un combat classique mais avec un aspect tactique renforcé. En effet, à chaque tour, vous avez une indication des coups ennemis à venir et c’est à vous de bien choisir vos ordres avant de lancer le tour selon les capacités de votre navire et celles de l’adversaire sous peine de très mauvaises surprises.
Beaucoup seront rebutés par le tour par tour que certains pourront trouver dépassé, de surcroit le déroulement des combats est assez lent et les combats aléatoires arrivent très (trop) fréquemment.
Dans la deuxième partie du jeu, une dimension de gestion apparait, vous serez amené à posséder votre propre navire et vous créerez votre propre base. Vous devrez ainsi recruter des membres d’équipages qui renforceront les capacités de votre navire et vous devrez investir dans votre base pour la pourvoir d’installations utiles (la moitié de votre argent y passe si ce n’est plus, soyez avertis !)
Comme tous bons RPG qui se respectent Skies of Arcadia vous tiendra en halène pendant longtemps. Hormis la quête principale, de nombreuses quêtes annexes vous sont proposées. Une dimension exploration s’ajoute à tout cela. En effet, dans chaque ville vous trouverez une Confrérie des marins qui cherche et répertorie tous les lieux inexplorés ou oubliés. À vous de les trouver en explorant consciencieusement la carte à bord de votre navire et ainsi vendre vos découvertes à bon prix à la Confrérie. Attention, beaucoup de lieux sont difficile à trouver (renseignements vagues, lieux à trouver en mouvement !) et le Christophe Colomb qui sommeille en vous sera essentiel pour tous les découvrir. Sans compter que vous devrez montrer votre valeur de pirates et répondre comme il se doit à certaines questions que l’on vous pose afin de faire monter votre taux de fier-à-bras indiquant que vous avez l’esprit d’un fliblustier.
Sinon comme moi vous pouvez passer votre temps à améliorer votre base et à le peaufiner dans les moindres détails.
Et si cela ne vous suffisait toujours pas, des add ons avaient été rajouté via le service en ligne de Sega pour ceux qui voulaient prolonger le plaisir.
En conclusion : Skies of Arcadia est un jeu incroyable qui a ruinée de nombreuses heures de ma vie, son univers est un réel enchantement et on s’y attache très rapidement. Avec de grands RPG comme cela, vous n’aurez aucun regret ! Il sort vraiment du lot car contrairement à beaucoup d’autres (surtout si on compare à aujourd’hui), il a une réelle personnalité.
Notes pour la version GameCube :
Le jeu est exactement le même graphiquement que sur Dreamcast, ce qui est un peu léger pour la console. Toutefois, les add ons de cette version ne sont pas négligeables :
_ Intégration de tous les add ons mis qui étaient disponible en ligne sur Dreamcast
_ Un peu moins de combat aléatoire et la vitesse des combats améliorée (mais ce n’est pas toujours évident à voir)
_ Découvertes supplémentaires à chercher
_ La quète des poissons lunes et les combats face à Piastol qui éclaire des points obscures du scénario (appréciable !)
_ De nouveau pirates mis à prix par la Confrérie des marins. Les affronter représente un sacré challenge (les imposteurs, par exemple, ils m’en ont donné du mal ces trois là !)
Tous ces ajouts ainsi qu’un prix de vente préférentielle à sa sortie (50€) font que cette version conserve la même note que la version Dreamcast.
Scénario : Vous êtes un pirates, rien ne vous fait peur et vous allez de l’avant vers l’inconnu à la recherche de grandes découvertes, de trésors mais surtout d’aventures extraordinaires.
Graphismes : Si vous doutiez encore de la maitrise de Sega sur sa console, vous n’en aurez plus.
Sons : "Allez moissaillon, joue nous un air entrainant et héroïque pour illustrer nos exploits."
Jouabilité : Du RPG pur et dur au tour par tour que ce soit pour les combats ou les batailles navales. La réflexion et l’anticipation sont privilégiées.
Durée de vie : Une grande aventure répartie sur 2 disques et de nombreuses découvertes à faire
Note finale : Que dire de plus ? C’est un coup de maître pour la Dreamcast, un RPG vraiment atypique et de caractère. Allez hop 9/10 !
Nom original : エターナルアルカディア (Eternal Arcadia)
Editeur : SEGA
Développeur : OverWorks
Support : Dreamcast (2 disques)
Sortie : 2000, 2001
Existe aussi sur : GameCube : sorti en 2003 (pour la version Legends)
_ Jay le Nintendofan : "Eh ! Dis moi, c’est quoi ce machin affreux auquel tu veux jouer ? "
_ Jay le SegaGaga : "C’est Skies of Arcadia, espèce de paillard inculte, le grand RPG de Sega sur Dreamcast avec un pirate comme héros"
_ Jay le Nfan, sourire aux lèvres : "Nan ! Sega, ils faisaient aussi des RPG ? Ils sont pas perdus dès que c’est pas de l’arcade, les p’tits choux ?
_ Jay le SegaGaga, énervé : "Connard ! Pour ta gouverne, Sega, c’est quand même la série Phantasy Star dont l’épisode Online sur Dreamcast a été précurseur. Ils savent ce que c’est le online chez les adorateurs de moustaches et d’elfes sexuellement ambigus ?"
_ Jay le Nfan, vexé : "Ouais, ben en tout cas, ça n’a pas empêché la Dreamcast de crever telle une grosse me…"
PAF !!
Soudain, Jay le Nfan s’écroule avec la marque "32X" imprimée à l’envers sur la tempe
_ "Tiens, comme t’aime bien les champignons, j’espère que t’as bien dégusté celui-là !" finit par sortir Jay le SegaGaga.
Une fois Jay le Nfan assommé, Jay le SegaGaga finit par introduire la galette dans la console et c’est parti, l’aventure commence… (N.B. : Non, pour votre gouverne, Jay n’est pas schizophrène, du moins pas encore !)
L’histoire de ce RPG se situe à Arcadia, un monde où les continents flottent dans le ciel. Ses habitants y vivent, suspendus sur ces bouts de terres flottants et sillonnent le ciel à bord de navires volants tout cela grâce aux pierres de lune jadis causes d’une antique catastrophe.
C’est dans cet univers que vous incarnez Vyse, un pirate des airs. Son périple commence quand lui et ses collèges prennent d’assaut un navire de guerre de Valua (le grand empire maléfique du jeu avec plein de méchants pas beaux). Ces pirates qui sont plus des Robin des bois que de vils forbans sans honneur sauvent une mystérieuse jeune fille du nom de Fina, prisonnière du navire. À partir de là, les choses se précipitent et l’empire valuan recherchant la jeune fille à tout prix, prend d’assaut votre base. Fina et vos compagnons sont faits prisonniers et les soldats de l’empire laissent votre foyer ravagé. Pour Vyse, il n’y a plus 36 solutions, accompagné de sa fidèle amie Aika, il décide de partir au cœur de l’empire afin de les sauver.
Il a quand même pas froid aux yeux, affronter tout un empire avec juste sa b…. et son couteau. Enfin bref, je m’égare !
Nos héros : Vise, Aika et Fina
Ainsi commence cette aventure faite d’explorations, de découvertes et de batailles. Le scénario est somme toute classique. D’un coté, nous avons des héros assez archétypaux, Vyse toujours optimiste, généreux et confiant, son amie Aika, une fille de caractère et la gentille Fina, la douce et pure jeune fille. De l’autre, des méchants aux gros rires sarcastiques avec l’égocentrique Teodora, impératrice de Valua et surtout l’ambitieux Général Galcian. Mais force est de constater que même si l’histoire ne surprend guère, elle demeure tout de même passionnante avec ses nombreux rebondissements, les personnages restent très attachant de part leurs caractères et manient souvent un sens du second degré salutaire. On est ici à cent lieux des crises existentielles pseudo freudienne de bishonens torturés de certains RPG japonais dont je tairais le nom par pudeur.
Galcian (Je suis diabolique MOUAH AH AH !!!)
Si on se penche du côté de la réalisation, on constate que le travail d’OverWorks est exemplaire. Les décors sont très diversifiés et travaillés aux moindres détails, le monde d’Arcadia possède de nombreuses îles regroupées en 6 grands continents. Les navires sont beaux et chacun a sa personnalité, se déplacer dans l’univers d’Arcadia est agréable et permet d’admirer chaque île sous tous les angles. Mais c’est surtout le travail apporté à la modélisation des personnages qui est à retenir : le design et les animations les rendent très expressifs donc vivants et donc très attachants. Les choix au niveau des couleurs et des textures sont de bons goûts, n’en déplaisent à d’autres jeux…
Yafutoma, citée lacustre d’inspiration Japon traditionnel
Les combats sont très agréables à voir et les effets de lumière pour les magies et les coups spéciaux ne manquent pas de pêche.
Quant à la bande son, elle n’a rien d’exceptionnelle mais elle est très dépaysante et contribue parfaitement à l’ambiance de chaque continent d’Arcadia. À noter que les personnages n’ont pas de voix quasiment, cela se réduit à un « YES » ou un « OKAY » de temps en temps. Seule exception : lorsqu’ils disent à haute voix le nom de leurs attaques spéciales durant un combat. Mais il ne faut pas oublier le gros rire satanique des méchants, hilarant à souhait donc génial !
Le jeu a donc un habillage réussi mais penchons nous sur le Gameplay. Nous arrivons ici au cœur du jeu, il faut distinguer ici deux types de batailles :
_Les combats aléatoires normaux :
Ceux-ci se font au tour par tour des plus classiques, on doit rentrer les ordres pour chaque personnage (4 au max) pour le tour à venir et chacun exécute son attaque ou son sort selon sa vitesse.
La principale innovation du jeu au niveau des combats sont les ES (ou points d’esprit). Ces ES sont des points qui vous sont attribués à chaque tour selon les personnages et leur niveau. Ils sont indispensables pour exécuter des sorts et les coups spéciaux, leur gestion est primordiale surtout que les ES sont mis en commun pour tout le groupe, donnant au combat un aspect stratégique.
Chaque personnage se distingue par des statistiques différentes et surtout par leurs coups spéciaux (des coups destructeurs pour Vyse et des sorts de défense pour Fina par exemple)
Les sorts sont divisés en 6 éléments et on fait progresser les magies d’un élément selon celui de l’arme. Détail appréciable : on peut changer l’élément de l’arme en plein combat.
Remarquez la jauge d'ES tout en haut de l'écran
_Les batailles navales :
Pendant le jeu vous serez amené à livrer des batailles aériennes contre des navires ennemis ou des monstres gigantesques. Leur déroulement se fera comme un combat classique mais avec un aspect tactique renforcé. En effet, à chaque tour, vous avez une indication des coups ennemis à venir et c’est à vous de bien choisir vos ordres avant de lancer le tour selon les capacités de votre navire et celles de l’adversaire sous peine de très mauvaises surprises.
Beaucoup seront rebutés par le tour par tour que certains pourront trouver dépassé, de surcroit le déroulement des combats est assez lent et les combats aléatoires arrivent très (trop) fréquemment.
Dans la deuxième partie du jeu, une dimension de gestion apparait, vous serez amené à posséder votre propre navire et vous créerez votre propre base. Vous devrez ainsi recruter des membres d’équipages qui renforceront les capacités de votre navire et vous devrez investir dans votre base pour la pourvoir d’installations utiles (la moitié de votre argent y passe si ce n’est plus, soyez avertis !)
Comme tous bons RPG qui se respectent Skies of Arcadia vous tiendra en halène pendant longtemps. Hormis la quête principale, de nombreuses quêtes annexes vous sont proposées. Une dimension exploration s’ajoute à tout cela. En effet, dans chaque ville vous trouverez une Confrérie des marins qui cherche et répertorie tous les lieux inexplorés ou oubliés. À vous de les trouver en explorant consciencieusement la carte à bord de votre navire et ainsi vendre vos découvertes à bon prix à la Confrérie. Attention, beaucoup de lieux sont difficile à trouver (renseignements vagues, lieux à trouver en mouvement !) et le Christophe Colomb qui sommeille en vous sera essentiel pour tous les découvrir. Sans compter que vous devrez montrer votre valeur de pirates et répondre comme il se doit à certaines questions que l’on vous pose afin de faire monter votre taux de fier-à-bras indiquant que vous avez l’esprit d’un fliblustier.
Sinon comme moi vous pouvez passer votre temps à améliorer votre base et à le peaufiner dans les moindres détails.
Et si cela ne vous suffisait toujours pas, des add ons avaient été rajouté via le service en ligne de Sega pour ceux qui voulaient prolonger le plaisir.
En conclusion : Skies of Arcadia est un jeu incroyable qui a ruinée de nombreuses heures de ma vie, son univers est un réel enchantement et on s’y attache très rapidement. Avec de grands RPG comme cela, vous n’aurez aucun regret ! Il sort vraiment du lot car contrairement à beaucoup d’autres (surtout si on compare à aujourd’hui), il a une réelle personnalité.
Notes pour la version GameCube :
Le jeu est exactement le même graphiquement que sur Dreamcast, ce qui est un peu léger pour la console. Toutefois, les add ons de cette version ne sont pas négligeables :
_ Intégration de tous les add ons mis qui étaient disponible en ligne sur Dreamcast
_ Un peu moins de combat aléatoire et la vitesse des combats améliorée (mais ce n’est pas toujours évident à voir)
_ Découvertes supplémentaires à chercher
_ La quète des poissons lunes et les combats face à Piastol qui éclaire des points obscures du scénario (appréciable !)
_ De nouveau pirates mis à prix par la Confrérie des marins. Les affronter représente un sacré challenge (les imposteurs, par exemple, ils m’en ont donné du mal ces trois là !)
Tous ces ajouts ainsi qu’un prix de vente préférentielle à sa sortie (50€) font que cette version conserve la même note que la version Dreamcast.
Scénario : Vous êtes un pirates, rien ne vous fait peur et vous allez de l’avant vers l’inconnu à la recherche de grandes découvertes, de trésors mais surtout d’aventures extraordinaires.
Graphismes : Si vous doutiez encore de la maitrise de Sega sur sa console, vous n’en aurez plus.
Sons : "Allez moissaillon, joue nous un air entrainant et héroïque pour illustrer nos exploits."
Jouabilité : Du RPG pur et dur au tour par tour que ce soit pour les combats ou les batailles navales. La réflexion et l’anticipation sont privilégiées.
Durée de vie : Une grande aventure répartie sur 2 disques et de nombreuses découvertes à faire
Note finale : Que dire de plus ? C’est un coup de maître pour la Dreamcast, un RPG vraiment atypique et de caractère. Allez hop 9/10 !
Dernière édition par Jayetbobfr le Mer 14 Jan - 17:09, édité 1 fois