Editeur : US Gold (converti de Jaleco)
Développeur : Software Creations
Support : Amstrad CPC (également converti sur C64, Spectrum, MSX & X68000)
Année : 1988 (1987 en arcade)
Edité par US Gold, Psycho Pigs UXB est l’adaptation d’une borne de Jaleco sortie au Japon sous le nom de Butasan. Pour décrire PPU, imaginez un Bomberman où l’on lance des bombes dans des arènes sans mur. Un dernier détail : remplacez les Bombermen par des cochons et vous aurez une idée de ce qu’est Psycho Pigs UXB. Là vous me répondez : c’est le bronx ce jeu. C’est exactement cela.
La version arcade
Ce n'est pas ce que les micros 8bits ont fait de plus beau en effet.
L’air de jeu est libre. Le sol est jonché de bombes avec un numéro de 5 à 20. Un cochon aux mains vides passe sur une bombe, il la ramasse, déclenchant de ce fait le compte à rebours (oui c’est le fameux nombre dessus). Arrivé à zéro, la bombe explose. Si une bombe explose à proximité d’une autre bombe amorcée, cette dernière explosera aussi. Si elle explose un peu trop près de vous, vous perdez une vie.
A quoi cela sert-il de les ramasser alors ? Pour les lancer pardi. En effet, vous lancez une bombe et elle touche un cochon, elle explose en l’emmenant au paradis des cochons. Si elle touche une autre bombe, elle la fait exploser. On peut ainsi d’une seule bombe faire un carnage sur une large superficie de l’arène.
Chaque nouveau cochon vient se présenter. Comme c'est mimi.
Juste un détail, tous les cochons n’ont pas la même force de lancer et les bombes rebondissent sur les murs… Donc oui, on peut se faire tuer par son propre lancer et oui, on peut de ce fait gagner un round en laissant les autres s’entretuer.
Le jeu à 2 est possible, les 2 joueurs sont des adversaires comme les autres, le joueur 2 étant distingué du joueur 1 par des lunettes de soleil des plus appropriés.
Les ennemis, sont des cochons comme le héros, mais de couleur différente. Au fur et à mesure que les levels passent de nouveaux adversaires porcins feront leur apparition. Ils seront brièvement introduits avant le début du level, avec leur petit nom. Ils ont leurs propres caractéristiques : vitesse, force etc… certains ayant même dans les levels avancés la possibilité de résister à 1 ou plusieurs explosions…
L’arbitre est un joyeux drille, régulièrement il déposera de nouvelles bombes déjà amorcées dans l’arène ou des bonus.
Ces petits salopards métalliques peuvent encaisser 1 explosion sans broncher.
Les bonus, assez variés, iront de la boisson énergisante qui vous fera lancer plus fort (avec 2 en stock vos bombes font du trajet avant de s’arrêter), de la boulette de riz qui fera courir plus vite, du somnifère qui immobilisera un adversaire (ce qui signifie sa mort rapide), une tenue de ninja qui vous protègera d’une déflagration, du bonus qui fait tout exploser ou encore du sac de bombe qui vous fera lancer plusieurs bombes à la fois pendant une faible durée.
Le jeu comporte même un bonus-stage, chose peu courante pour l’époque, encore plus lors des conversions Amstrad. Une scène d’anthologie au cours de laquelle le ou les joueurs doivent embrasser un maximum de truies. Ces dernières sortant de trous de taupinières (ne cherchez pas à comprendre), avec une évidente inspiration des antiques mole-attack.
L’IA nest pas des plus redoutables, on est plus surpris par un retour en plein couenne de sa propre bombe que par une stratégie de l’adversaire.
A de très rares occasions, j’ai eu l’impression d’avoir réussi à rattraper une bombe lancée sur moi, cette possibilité n’étant pas précisée dans le manuel, je la laisserai dans la catégorie des suppositions.
Celui-là, il lui faudra 3 bombes dans le buffet.
Butasan n’est clairement pas la borne la plus connue de Jaleco (n’est pas Snow Bros qui veut), et ce jeu tout comme sa conversion CPC n’a pas une beauté graphique des plus évidentes, le régal des yeux n’est pas la 1ère de ses qualités. Mais que celui qui n'a jamais branché une fille moche mais marrante éteigne son cpc et retourne sur Odin Sphere.
Les oreilles sont un poil mieux servies. Le jeu a quelques mélodies sympathiques, 2 thèmes principaux et plusieurs jingles, mais la musique ingame ne bouclant pas, les rounds qui s’éternisent se feront seulement aux bruitages. Parlons-en des bruitages. L’arbitre siffle le départ, on entend les bombes exploser, lors des bonus stage chaque truie embrassée provoquera un bruitage simple mais « approprié ».
L’animation est bonne, quand tous les cochons sont présents ça ne rame pas (heureusement nous sommes en écran fixe sans décor tout de même). Je ne sais pas si c’est voulu ou si c’est dû à une absence totale d’optimisation dans sa programmation, mais moins il y a de cochons à l’écran et plus l’animation s’accélère, pour terminer un level en finesse on repassera. Après tout, on n’est pas chez Tetris.
Embrassez un maximum de truies!
Expliquer tout le plaisir qu’il y a à atomiser du cochon et à embrasser des truies ne va clairement pas vous mettre en valeur dans les expositions rétro-branchouilles de la capitale. Surtout si vous envisagez de brancher la journaliste stagiaire de Libération face à un philosophe autoproclamé du retrogaming capable de voir dans GTA les cris de détresse d’une génération à fleur de peau ou un expert en jeux plus connus pour leurs ventes farfelues sur les sites d’enchères que pour les moments de bonheur procurés aux joueurs à l’époque mais je m’égare. Défendre le fun en serait presque devenu un acte militant.
I was made for loving you babe.
Psycho Pigs UXB est moche (ou du moins très mal coloré), vous fera passer pour un crétin auprès de votre femme à laquelle vous aviez expliqué très sérieusement que les jeux d’autrefois avaient plus de profondeur, mais c’est rigolo, ça ne se prend pas au sérieux 1 seconde et c’est jouable à 2… Que demande le peuple ?
SCENARIO :
GRAPHISMES : le plaisir est ailleurs
SON : bruitages efficaces, musiques sympathiques
JOUABILITE : c'est intuitif, c'est maniable, aucun souci.
DUREE DE VIE : 12 levels, c'est court, surtout quand ils se ressemblent, mais tel pacman, c'est le principe qui veut cela.
Développeur : Software Creations
Support : Amstrad CPC (également converti sur C64, Spectrum, MSX & X68000)
Année : 1988 (1987 en arcade)
Edité par US Gold, Psycho Pigs UXB est l’adaptation d’une borne de Jaleco sortie au Japon sous le nom de Butasan. Pour décrire PPU, imaginez un Bomberman où l’on lance des bombes dans des arènes sans mur. Un dernier détail : remplacez les Bombermen par des cochons et vous aurez une idée de ce qu’est Psycho Pigs UXB. Là vous me répondez : c’est le bronx ce jeu. C’est exactement cela.
La version arcade
Ce n'est pas ce que les micros 8bits ont fait de plus beau en effet.
L’air de jeu est libre. Le sol est jonché de bombes avec un numéro de 5 à 20. Un cochon aux mains vides passe sur une bombe, il la ramasse, déclenchant de ce fait le compte à rebours (oui c’est le fameux nombre dessus). Arrivé à zéro, la bombe explose. Si une bombe explose à proximité d’une autre bombe amorcée, cette dernière explosera aussi. Si elle explose un peu trop près de vous, vous perdez une vie.
A quoi cela sert-il de les ramasser alors ? Pour les lancer pardi. En effet, vous lancez une bombe et elle touche un cochon, elle explose en l’emmenant au paradis des cochons. Si elle touche une autre bombe, elle la fait exploser. On peut ainsi d’une seule bombe faire un carnage sur une large superficie de l’arène.
Chaque nouveau cochon vient se présenter. Comme c'est mimi.
Juste un détail, tous les cochons n’ont pas la même force de lancer et les bombes rebondissent sur les murs… Donc oui, on peut se faire tuer par son propre lancer et oui, on peut de ce fait gagner un round en laissant les autres s’entretuer.
Le jeu à 2 est possible, les 2 joueurs sont des adversaires comme les autres, le joueur 2 étant distingué du joueur 1 par des lunettes de soleil des plus appropriés.
Les ennemis, sont des cochons comme le héros, mais de couleur différente. Au fur et à mesure que les levels passent de nouveaux adversaires porcins feront leur apparition. Ils seront brièvement introduits avant le début du level, avec leur petit nom. Ils ont leurs propres caractéristiques : vitesse, force etc… certains ayant même dans les levels avancés la possibilité de résister à 1 ou plusieurs explosions…
L’arbitre est un joyeux drille, régulièrement il déposera de nouvelles bombes déjà amorcées dans l’arène ou des bonus.
Ces petits salopards métalliques peuvent encaisser 1 explosion sans broncher.
Les bonus, assez variés, iront de la boisson énergisante qui vous fera lancer plus fort (avec 2 en stock vos bombes font du trajet avant de s’arrêter), de la boulette de riz qui fera courir plus vite, du somnifère qui immobilisera un adversaire (ce qui signifie sa mort rapide), une tenue de ninja qui vous protègera d’une déflagration, du bonus qui fait tout exploser ou encore du sac de bombe qui vous fera lancer plusieurs bombes à la fois pendant une faible durée.
Le jeu comporte même un bonus-stage, chose peu courante pour l’époque, encore plus lors des conversions Amstrad. Une scène d’anthologie au cours de laquelle le ou les joueurs doivent embrasser un maximum de truies. Ces dernières sortant de trous de taupinières (ne cherchez pas à comprendre), avec une évidente inspiration des antiques mole-attack.
L’IA nest pas des plus redoutables, on est plus surpris par un retour en plein couenne de sa propre bombe que par une stratégie de l’adversaire.
A de très rares occasions, j’ai eu l’impression d’avoir réussi à rattraper une bombe lancée sur moi, cette possibilité n’étant pas précisée dans le manuel, je la laisserai dans la catégorie des suppositions.
Celui-là, il lui faudra 3 bombes dans le buffet.
Butasan n’est clairement pas la borne la plus connue de Jaleco (n’est pas Snow Bros qui veut), et ce jeu tout comme sa conversion CPC n’a pas une beauté graphique des plus évidentes, le régal des yeux n’est pas la 1ère de ses qualités. Mais que celui qui n'a jamais branché une fille moche mais marrante éteigne son cpc et retourne sur Odin Sphere.
Les oreilles sont un poil mieux servies. Le jeu a quelques mélodies sympathiques, 2 thèmes principaux et plusieurs jingles, mais la musique ingame ne bouclant pas, les rounds qui s’éternisent se feront seulement aux bruitages. Parlons-en des bruitages. L’arbitre siffle le départ, on entend les bombes exploser, lors des bonus stage chaque truie embrassée provoquera un bruitage simple mais « approprié ».
L’animation est bonne, quand tous les cochons sont présents ça ne rame pas (heureusement nous sommes en écran fixe sans décor tout de même). Je ne sais pas si c’est voulu ou si c’est dû à une absence totale d’optimisation dans sa programmation, mais moins il y a de cochons à l’écran et plus l’animation s’accélère, pour terminer un level en finesse on repassera. Après tout, on n’est pas chez Tetris.
Embrassez un maximum de truies!
Expliquer tout le plaisir qu’il y a à atomiser du cochon et à embrasser des truies ne va clairement pas vous mettre en valeur dans les expositions rétro-branchouilles de la capitale. Surtout si vous envisagez de brancher la journaliste stagiaire de Libération face à un philosophe autoproclamé du retrogaming capable de voir dans GTA les cris de détresse d’une génération à fleur de peau ou un expert en jeux plus connus pour leurs ventes farfelues sur les sites d’enchères que pour les moments de bonheur procurés aux joueurs à l’époque mais je m’égare. Défendre le fun en serait presque devenu un acte militant.
I was made for loving you babe.
Psycho Pigs UXB est moche (ou du moins très mal coloré), vous fera passer pour un crétin auprès de votre femme à laquelle vous aviez expliqué très sérieusement que les jeux d’autrefois avaient plus de profondeur, mais c’est rigolo, ça ne se prend pas au sérieux 1 seconde et c’est jouable à 2… Que demande le peuple ?
SCENARIO :
GRAPHISMES : le plaisir est ailleurs
SON : bruitages efficaces, musiques sympathiques
JOUABILITE : c'est intuitif, c'est maniable, aucun souci.
DUREE DE VIE : 12 levels, c'est court, surtout quand ils se ressemblent, mais tel pacman, c'est le principe qui veut cela.
Dernière édition par kawickboy le Sam 12 Mai - 16:17, édité 3 fois