La quête du capitaine usebu : vers une définition du retrogaming !

Et oui, tout le monde parle à tort et à travers de retrogaming, mais c'est quoi au juste ?
Usebu va donc vous donner sa vision de la chose, ce pour quoi il vous parle aujourd'hui à travers ce blog ! Usebu prêche la bonne parole.
Le retrogaming, c'est un art de jeu. Le retrogaming, c'est une façon de concevoir le jeu vidéo, pas seulement à travers la puissance de la machine ou sa date de sortie mais également et surtout à travers son gameplay. Dernièrement, Megaman 9 est terriblement retro ! Trop même au goût d'usebu qui n'aurait pas dénigré des graphismes plus fins.
Car malheureusement, bien souvent, retro et beaux graphismes ne sont pas tout à fait compatible. Et c'est souvent ce seul aspect là de la chose que les gens retiennent. De gros pixels et des bips bips, voilà le retrogaming en action ! Alors oui, usebu adore et s'émerveille devant une vectrex en action ou chaque fois qu'il lance l'attaque ninjitsu de Shinobi, mais usebu n'en est pour autant pas insensible à des graphismes plus fins et à une musique de qualité CD.
Le retrogaming, c'est le plaisir du jeu avant tout !
Ainsi, un jeu comme Cray Taxi est terriblement retro aux yeux d'usebu. Maniabilité aux petits oignons, réalisation technique très soignée, usebu rentre dans le jeu immédiatement et y revient très régulièrement, à l'image d'un Metal Slug, d'un Street Fighter 2 ou d'un Mario Bros. Pour usebu, c'est ça le retrogaming ! Avoir envie de rejouer à un jeu qu'il ait 5 ou 30 ans, qu'importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse.
Mais pour usebu, le retrogaming, c'est aussi la collection et l'apprentissage d'une culture montrée du doigt comme infantile. Aprendre, apprendre, apprendre, et vous faire partager, telle est la volonté d'usebu aujourd'hui, pour que la culture du retrogaming ne soit pas qu'un phénomène de mode conduisant à voir des jeux très courants atteindre des côtes affolantes sur ebay ou autre...
Usebu aime le jeu vidéo, soyez-en sûr !

Pour moi le retrogamer est une personne qui sait faire la différence entre le fond et la forme, c'est à dire qu'il saura identifier un bon jeu même si celui-ci n'est pas beau graphiquement, qu'il soit sorti il y a 10 jours ou 10 ans, que ses potes aiment ce jeu ou qu'ils le trouvent débile.
Le retrogamer joue avec ses anciennes consoles non parce que ça devient un phénomène de mode mais parce qu'il prend toujours du plaisir avec ses anciens jeux.
Le retrogamer est un joueur avec une culture du jeu vidéo, culture qui peut être énorme selon l'étendue de sa passion

Kaneda Ayoshi a écrit:Pour moi le retrogamer est une personne qui sait faire la différence entre le fond et la forme

+1
Quand je parle autour de moi de Retrogaming, je n'entend que des truc du genre "c'est vieux, c'est moche"
Il n'y a pas que la beauté qui soit important il y a également le scénario, le game play, et surtout le plus important le plaisir de joué.
Un jeux n'est pas super cool parce qu'il est beau, c'est toujours mieux quand il l'ai mais on ne peut pas tout avoir.

Retro gaming et arcade sont intimement liés pour moi.

Plaisir immédiat, commandes instinctives, fun immédiat... Bref pas de dissertation :

La ferme et joues !!!


Et après quelques heures celà n'empêche pas de commencer à entrevoir quelque chose de plus... Profond

autrefois, y compris en arcade on a eu de sacrés daubes, j'ai retenté des clones abjects de sf2, c'est pas moche mais la maniabilité est ignoble pourtant c'est rétro.

disons que l'aspect "jeu dans le garage" sur micro à l'époque ne bridait en rien la créativité, pour avoir la même chose de nos jours il faut un "directeur artistique" prêt à envoyer chier le marketing.
l'arcade, à part sur metal slug et les shoots ne propose plus en salles de jeu à progression. on a de la baston (2d/3d on s'en moque), de la bagnole, du shoot, du réflexion et on a fait le tour.
et même les shoots, les trucs genre under defeat avec 3 ou 4 levels se multiplient j'ai l'impression, sans parler des shoots genre senko no ronde.

une progression à la contra, g&g, voir un double dragon ça ne se fait plus (j'ai quand même vu en salle au Japon il y a 1 an un jeu à la final fight ambiance fantasy/oriental de 2005 environ mais uniquement dans les salles de 100 bornes sur 4 étages et 1 seul dans un coin quand on a 10 exemplaires du dernier sf ou cave à la mode).

et même sur portable, à part qques tentatives sur gba, la ds se limite à des remakes plutôt que du sang neuf.

mais le succès des sorties récentes sur md et même sur des machines plus ésotériques (coleco, vectrex...) associé à la puissance et l'accessibilité des outils de développement sur un pc va peut-être changer la donne, un peu comme du shareware mais avec des boîtes comme autrefois.
le problème des machines récentes c'est que des projets à 3/4 personnes c'est pas simple sans parler des systèmes anti-copie.
l'idéal serait que qques grand noms de l'arcade réactualisent leurs classiques sur bornes et pas uniquement en wiiware. également qu'au moins un grand éditeur essaie de sortir un jeu sur une machine rétro (il pourrait d'abord tenter avec un bon titre annulé par exemple). on peut rêver, mais le marché est là.

il y a quelques jeux qui tentent le coup, dolphin blue, demon front, knights of valour...

Rock'n'Doll a écrit:

Tu as bien fait de déterrer ce beau topic !

Kaneda Ayoshi a écrit:Pour moi le retrogamer est une personne qui[...]saura identifier un bon jeu même si celui-ci n'est pas beau graphiquement, qu'il soit sorti il y a 10 jours ou 10 ans, que ses potes aiment ce jeu ou qu'ils le trouvent débile.
Le retrogamer joue avec ses anciennes consoles non parce que ça devient un phénomène de mode mais parce qu'il prend toujours du plaisir avec ses anciens jeux.

+1

Le retrogamer n'est pas qu'un adapte du 'c'était mieux avant'. C'est un temoin de l'évolution purement mercantile d'un secteur qui a commencé par des réalisations amateures avant d'évoluer vers un marché professionnel où les createurs de jeu étaient avant tout des fans.
Aujourd'hui, le jeu vidéo est un pur produit de consommation qui doit plaire au plus grand nombre et ainsi perd son originalité et son intérêt.

Le retrogamer refuse cette course au graphisme amélioré pour des concepts limités et recyclés et préfère rechercher les trésors du passé qui lui ont échappé.