Titre : Super Fantasy Zone
Editeur : SEGA
Développeur : Sunsoft
Année : 1993
Si pour vous, un shoot’em’up, c’est un vaisseau aux multiples canons et au design futuriste, une planète en feu, et des nuées d’ennemis tous plus menaçants les uns que les autres, Super Fantasy Zone risque de vous dérouter au premier abord. Pourtant, derrière ce jeu aux graphismes très mignons, se cache un redoutable jeu de shoot. Quand l’habit ne fait pas le moine…
Super Fantasy Zone est le dernier volet de la série des Fantasy Zone sorti initialement sur Sega System 16 et adapté ensuite notamment sur Master System. Super Fantasy Zone en est donc la version « super », un remake boosté techniquement grâce à la puissance de la Mega Drive par rapport à son aînée.
Le jeu est sorti en 1993 au Japon et en Europe, mais pour d’obscures raisons (peur que le graphisme kawaï ne plaise pas aux américains ?), le jeu n’est jamais sorti aux Etats-Unis, pays où le parc de Genesis est pourtant le plus fourni.
Dans ce jeu, vous incarnez Opa-Opa, qui combat afin de venger la mort de son père O-papa, mort en défendant la Fantasy Zone. Vous devez à bord de votre vaisseau « spécial », détruire les hordes de Menons venus assiéger votre cher pays des rêves.
Le principe du jeu est simple. Vous devez shooter tous les générateurs d’ennemis dans le tableau afin de faire apparaître le boss du niveau, le gardien Menon.
Pour cela, vous disposez au début du jeu d’un vaisseau disposant d’une vitesse et maniabilité réduite, d’un tir simple et de bombes simples. A chaque fois que vous détruisez un générateur d’ennemis ou une volée d’ennemis vous arrivant dessus telle une nuée de sauterelles, vous faites apparaître des pièces à récolter. Vous pourrez dépenser cet argent âprement gagné dans une boutique qui apparaît en début de niveau sous forme d’un ballon dirigeable. Et là, le choix devient stratégique, car rien ne sert de suréquiper son vaisseau, il faut vraiment adapter ses achats en fonction du niveau en cours et du futur boss à affronter. Mais comment savoir ce qu’il faut acheter alors qu’on n’a pas encore affronté le boss ? C’est qu’il va falloir mourir un paquet de fois dans ce jeu avant d’en voir la fin ! Et là où ça devient franchement dur, c’est qu’en mourant, vous perdez le bénéfice de tout ce que vous venez d’acheter… Enfin, comme si cela ne suffisait pas à rendre le jeu ardu, point de continue une fois vos quelques vaisseaux explosés.
Heureusement, la maniabilité du jeu et le plaisir qu’on prend à recommencer maintes et maintes fois le rendent suffisamment accessible. Le vaisseau répond bien, et plus vous allez l’équiper, plus le jeu sera (relativement) facile. Mais interdiction de mourir sous peine de se retrouver tout nu ! Toujours du point de vue de la jouabilité, Super Fantasy Zone déroute une nouvelle fois l’habitué aux R-Type et autres classiques du genre. En effet, le scrolling est multidirectionnel (mais limité en haut et en bas) et la vitesse de celui-ci est donnée par votre vaisseau. De plus, il s’agit de niveaux fermés, vous ferez en fait une boucle en allant toujours dans le même sens.
Au niveau graphisme, même si on en sent que la Mega Drive n’est pas poussée dans ses derniers retranchements, c’est beau, c’est fluide, et les sprites des boss sont une nouvelle fois énormes. Cette version donne un coup de boost énorme au papy Fantasy Zone.
Au niveau sonore, c’est encore une fois excellent ! Les musiques sont toutes aussi décalées que le jeu et le compositeur Naoki Kodaka (Blaster Master, After Burner 2 ou encore Albert Odissey) vous met totalement dans l’ambiance.
Au final, Super Fantasy Zone est à avoir pour tous les possesseurs de la 16 bits de Sega. Ce shoot non conventionnel conviendra à tous en proposant son univers décalé à la difficulté présente mais suffisamment bien dosée.
Scénario :
une classique histoire de sauvetage du monde. Mais tout l'originalité du jeu est dans le traitement kawaï de la chose.
Graphismes :
C'est super coloré, mignon, avec des gros sprites. Le tout bien animé et fluide.
Sons :
Les musiques et bruitages s'accordent parfaitement à l'ambiance si particulière du jeu. Vraiment unique !
Durée de vie :
Le jeu est suffisament intéressant et difficile pour vous tenir en haleine un bon moment avant d'en voir la fin.
Note finale :
Complètement atypique, Super Fantasy Zone est un indispensable pour tout possesseur de Mega Drive ou amateur de shoot.
8,5/10
Editeur : SEGA
Développeur : Sunsoft
Année : 1993
Si pour vous, un shoot’em’up, c’est un vaisseau aux multiples canons et au design futuriste, une planète en feu, et des nuées d’ennemis tous plus menaçants les uns que les autres, Super Fantasy Zone risque de vous dérouter au premier abord. Pourtant, derrière ce jeu aux graphismes très mignons, se cache un redoutable jeu de shoot. Quand l’habit ne fait pas le moine…
Super Fantasy Zone est le dernier volet de la série des Fantasy Zone sorti initialement sur Sega System 16 et adapté ensuite notamment sur Master System. Super Fantasy Zone en est donc la version « super », un remake boosté techniquement grâce à la puissance de la Mega Drive par rapport à son aînée.
Le jeu est sorti en 1993 au Japon et en Europe, mais pour d’obscures raisons (peur que le graphisme kawaï ne plaise pas aux américains ?), le jeu n’est jamais sorti aux Etats-Unis, pays où le parc de Genesis est pourtant le plus fourni.
Dans ce jeu, vous incarnez Opa-Opa, qui combat afin de venger la mort de son père O-papa, mort en défendant la Fantasy Zone. Vous devez à bord de votre vaisseau « spécial », détruire les hordes de Menons venus assiéger votre cher pays des rêves.
Le principe du jeu est simple. Vous devez shooter tous les générateurs d’ennemis dans le tableau afin de faire apparaître le boss du niveau, le gardien Menon.
Pour cela, vous disposez au début du jeu d’un vaisseau disposant d’une vitesse et maniabilité réduite, d’un tir simple et de bombes simples. A chaque fois que vous détruisez un générateur d’ennemis ou une volée d’ennemis vous arrivant dessus telle une nuée de sauterelles, vous faites apparaître des pièces à récolter. Vous pourrez dépenser cet argent âprement gagné dans une boutique qui apparaît en début de niveau sous forme d’un ballon dirigeable. Et là, le choix devient stratégique, car rien ne sert de suréquiper son vaisseau, il faut vraiment adapter ses achats en fonction du niveau en cours et du futur boss à affronter. Mais comment savoir ce qu’il faut acheter alors qu’on n’a pas encore affronté le boss ? C’est qu’il va falloir mourir un paquet de fois dans ce jeu avant d’en voir la fin ! Et là où ça devient franchement dur, c’est qu’en mourant, vous perdez le bénéfice de tout ce que vous venez d’acheter… Enfin, comme si cela ne suffisait pas à rendre le jeu ardu, point de continue une fois vos quelques vaisseaux explosés.
Heureusement, la maniabilité du jeu et le plaisir qu’on prend à recommencer maintes et maintes fois le rendent suffisamment accessible. Le vaisseau répond bien, et plus vous allez l’équiper, plus le jeu sera (relativement) facile. Mais interdiction de mourir sous peine de se retrouver tout nu ! Toujours du point de vue de la jouabilité, Super Fantasy Zone déroute une nouvelle fois l’habitué aux R-Type et autres classiques du genre. En effet, le scrolling est multidirectionnel (mais limité en haut et en bas) et la vitesse de celui-ci est donnée par votre vaisseau. De plus, il s’agit de niveaux fermés, vous ferez en fait une boucle en allant toujours dans le même sens.
Au niveau graphisme, même si on en sent que la Mega Drive n’est pas poussée dans ses derniers retranchements, c’est beau, c’est fluide, et les sprites des boss sont une nouvelle fois énormes. Cette version donne un coup de boost énorme au papy Fantasy Zone.
Au niveau sonore, c’est encore une fois excellent ! Les musiques sont toutes aussi décalées que le jeu et le compositeur Naoki Kodaka (Blaster Master, After Burner 2 ou encore Albert Odissey) vous met totalement dans l’ambiance.
Au final, Super Fantasy Zone est à avoir pour tous les possesseurs de la 16 bits de Sega. Ce shoot non conventionnel conviendra à tous en proposant son univers décalé à la difficulté présente mais suffisamment bien dosée.
Scénario :
une classique histoire de sauvetage du monde. Mais tout l'originalité du jeu est dans le traitement kawaï de la chose.
Graphismes :
C'est super coloré, mignon, avec des gros sprites. Le tout bien animé et fluide.
Sons :
Les musiques et bruitages s'accordent parfaitement à l'ambiance si particulière du jeu. Vraiment unique !
Durée de vie :
Le jeu est suffisament intéressant et difficile pour vous tenir en haleine un bon moment avant d'en voir la fin.
Note finale :
Complètement atypique, Super Fantasy Zone est un indispensable pour tout possesseur de Mega Drive ou amateur de shoot.
8,5/10