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![[Dreamcast] Gunbird 2 Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
http://www.pixels-pirates.com/index.php?option=com_content&view=article&id=149:gunbird-2&catid=3:dreamcast&Itemid=16
Editeur : Capcom
Développeur : Psikyo
Année : 2000
Existe aussi sur : Arcade, PS2 (Gunbird Special Edition).
Dans le monde de brutes emplies de testostérone que représente le genre historique du shoot'em'up, il arrive parfois que des productions sortent de cet ordinaire barbare. Les japonais ont ainsi l'art de rendre mignon les boss de fin de niveau et les plus grosses explosions. Pour autant, mignon ne rime pas avec bidon, et quand on sait que c'est Psikyo qui s'y colle, c'est tout de même un gage de qualité. Alors, que vaut cette suite du premier épisode sorti en 1994 et déjà adapté de l'arcade sur une console Sega, la Saturn en l'occurence ?
Gunbird 2 est donc l'adaptation sur Dreamcast du jeu sorti deux ans auparavant en arcade. Avant d'aller plus loin, ne ménageons pas le suspense. L'adaptation est quasi-conforme à l'arcade, seul le format de l'écran, plus allongé sur la borne d'arcade, change pour ce shoot vertical.
L'univers de Gunbird est un mélange de Fantasy teinté de mechas comme seul les japonais savent le faire. Il en résulte un univers largement utilisé dans les RPG mais peu commun pour un shoot'em'up. Original donc, mais cela suffit-il à faire de Gunbird 2 un bon shoot ? Car finalement, le background dans ce genre de jeu est assez secondaire.
Vous pouvez donc contrôler sept personnages (dont deux cachés, il suffit pour les sélectionner de mettre la flèche en haut ou en bas dans le choix aléatoire du personnage), seul ou à deux joueurs. C'est déjà bien d'avoir le choix entre sept persos différents, mais là où Psikyo fait fort, c'est que chaque personnage possède deux fins différentes et donc une durée de vie artificiellement prolongée pour quiconque souhaitera voir chaque fin de jeu.
Parmi ces sept personnages, seule Marion la sorcière, chevauchant son balai magique, était de la partie dans le premier Gunbird, accompagnée de Pom Pom sa petite bestiole. On pourra désormais contrôler également Alucard, magicien, et accessoirement fils de Dracula aux armes et à la magie très Castlevaniesque. Mais aussi Valpiro, un robot russe, Tavia une jeune scientifique disciple de Ash (du premier Gunbird) et équipée d'un jet-pack ou encore Hei-Cobb, fakir grassouillet porté par son tapis volant. Les deux personnages"cachés" sont Aine, un samouraï borgne et gay, issu d'un des premiers jeux de Psikyo : Sengoku Ace, et Morrigan, la ravissante succube de Darkstalkers.
Cette multitude de personnage pour un jeu de shoot n'est pas seulement là pour faire beau. Chaque personnage possède un shoot caractéristique (pouvant être rendu plus puissant grâce à des bonus Power Up s'échappant de certains ennemis) qui au fur et à mesure des impacts sur les adversaires gonfle une jauge à trois niveaux. Une pression continue sur le bouton de tir engendre le vidage de cette jauge et un tir secondaire intervient alors pendant une poignée de seconde. Vous avez également à disposition une attaque"bombe", en quantité limitée cette fois, qui occasionne des dégâts plus ou moins importants selon votre perso.
Tout cet arsenal ne sera pas de trop pour finir les sept niveaux que compte le jeu. La difficulté du jeu est largement réglable puisque 7 modes allant de Baby à Very Hard sont disponibles et permettent donc à chaque joueur de trouver le niveau qui lui convient. Votre but dans les trois premiers stages est de réunir les trois éléments de Médicaments qui vous aideront à réaliser votre voeu. Mais cela ne suffit pas, et vous vous rendez compte qu'il vous faut vous rendre au pôle Nord pour que cela soit possible. Une fois là-bas vous aurez à vous aventurer dans un temple ancien pour y rencontrer Dieu lui même. Trois pirates chercheront à vous dérober ces Médicaments tout au long des niveaux et vous aurez à chaque fois à affronter leurs robots comme boss de fin de niveau.
Les niveaux sont très courts, pas spécialement nerveux comparé à un Thunder Force, et pourtant, le jeu est très prenant (mais il est vrai qu'il ressemble parfois plus à un manic qu'à un shoot classique) et vous vous surprendrez à vouloir recommencer à chaque fois le jeu pour connaître les fins de chaque personnage.
Si le jeu est bien réalisé et agréable à l'oeil, on est tout de même loin des capacités maximum de la dreamcast. Mais cela colle bien à l'univers de Gunbird, et même si la première fois on est un peu choqué par la taille du sprite de notre héros, finalement on s'y prend à regarder les décors (entre deux esquives de boulette) qi fourmillent de détails amusants. Les musiques, elles, ne font pas sauter au plafond, mais l'ensemble est cohérent et rythmé. Elles sont agréables à entendre et contribuent à l'ambiance générale du jeu, tout comme les bruitages très nippons.
La maniabilité est très bonne et contribue vraiment au plaisir qu'on prend à jouer à ce jeu.
Au final Gunbird 2 n'est pas un shoot révolutionnaire ni inoubliable. Il n'en demeure pas moins très bon et indispensable à tout possesseur de la Dreamcast, d'autant qu'il est l'un des rares shoots à être sortis en version PAL.
Scénario :
On se prend à vouloir connaître l'histoire de chaque personnage, ce qui est plutôt rare dans un jeu de shoot. Un bon point !
Graphismes :
Si la Dreamcast n'a pas trop à faire d'efforts de ce côté là, ils sont très mignons et réussis. De plus, les animations sont toujours fluides et bien faites, tout au long du jeu.
Sons :
Rien d'inoubliable, et pourtant, c'est une nouvelle fois très agréable. Les bruitages sont vraiment sympas. L'ensemble de la réalisation est vraiment cohérent.
Jouabilité :
Le principal atout du jeu. Très facile à prendre en main, le jeu révèle sa richesse rapidement et garde pourtant quelques subtilités comme le système de Chain à découvrir.
Durée de vie :
Si les niveaux sont très courts et le jeu fini en une petite demi heure (d'autant plus que les continues sont infinis), les différents modes de difficultés, couplé aux fins différentes pour chaque perso, sans oublier le mode deux joueurs et le plaisir qu'on a à y jouer (tout simplement), font de Gunbird 2 un shoot sur lequel on revient souvent !
Note finale :
Sans être le jeu du siècle, Gunbird 2 applique toutes les recettes essentielles pour être un bon shoot'em'up. Et c'est bien là l'essentiel. Usebu lui octroie un 8/10 sans problème !
Editeur : Capcom
Développeur : Psikyo
Année : 2000
Existe aussi sur : Arcade, PS2 (Gunbird Special Edition).
Dans le monde de brutes emplies de testostérone que représente le genre historique du shoot'em'up, il arrive parfois que des productions sortent de cet ordinaire barbare. Les japonais ont ainsi l'art de rendre mignon les boss de fin de niveau et les plus grosses explosions. Pour autant, mignon ne rime pas avec bidon, et quand on sait que c'est Psikyo qui s'y colle, c'est tout de même un gage de qualité. Alors, que vaut cette suite du premier épisode sorti en 1994 et déjà adapté de l'arcade sur une console Sega, la Saturn en l'occurence ?
Gunbird 2 est donc l'adaptation sur Dreamcast du jeu sorti deux ans auparavant en arcade. Avant d'aller plus loin, ne ménageons pas le suspense. L'adaptation est quasi-conforme à l'arcade, seul le format de l'écran, plus allongé sur la borne d'arcade, change pour ce shoot vertical.
L'univers de Gunbird est un mélange de Fantasy teinté de mechas comme seul les japonais savent le faire. Il en résulte un univers largement utilisé dans les RPG mais peu commun pour un shoot'em'up. Original donc, mais cela suffit-il à faire de Gunbird 2 un bon shoot ? Car finalement, le background dans ce genre de jeu est assez secondaire.
Vous pouvez donc contrôler sept personnages (dont deux cachés, il suffit pour les sélectionner de mettre la flèche en haut ou en bas dans le choix aléatoire du personnage), seul ou à deux joueurs. C'est déjà bien d'avoir le choix entre sept persos différents, mais là où Psikyo fait fort, c'est que chaque personnage possède deux fins différentes et donc une durée de vie artificiellement prolongée pour quiconque souhaitera voir chaque fin de jeu.
Parmi ces sept personnages, seule Marion la sorcière, chevauchant son balai magique, était de la partie dans le premier Gunbird, accompagnée de Pom Pom sa petite bestiole. On pourra désormais contrôler également Alucard, magicien, et accessoirement fils de Dracula aux armes et à la magie très Castlevaniesque. Mais aussi Valpiro, un robot russe, Tavia une jeune scientifique disciple de Ash (du premier Gunbird) et équipée d'un jet-pack ou encore Hei-Cobb, fakir grassouillet porté par son tapis volant. Les deux personnages"cachés" sont Aine, un samouraï borgne et gay, issu d'un des premiers jeux de Psikyo : Sengoku Ace, et Morrigan, la ravissante succube de Darkstalkers.
Cette multitude de personnage pour un jeu de shoot n'est pas seulement là pour faire beau. Chaque personnage possède un shoot caractéristique (pouvant être rendu plus puissant grâce à des bonus Power Up s'échappant de certains ennemis) qui au fur et à mesure des impacts sur les adversaires gonfle une jauge à trois niveaux. Une pression continue sur le bouton de tir engendre le vidage de cette jauge et un tir secondaire intervient alors pendant une poignée de seconde. Vous avez également à disposition une attaque"bombe", en quantité limitée cette fois, qui occasionne des dégâts plus ou moins importants selon votre perso.
Tout cet arsenal ne sera pas de trop pour finir les sept niveaux que compte le jeu. La difficulté du jeu est largement réglable puisque 7 modes allant de Baby à Very Hard sont disponibles et permettent donc à chaque joueur de trouver le niveau qui lui convient. Votre but dans les trois premiers stages est de réunir les trois éléments de Médicaments qui vous aideront à réaliser votre voeu. Mais cela ne suffit pas, et vous vous rendez compte qu'il vous faut vous rendre au pôle Nord pour que cela soit possible. Une fois là-bas vous aurez à vous aventurer dans un temple ancien pour y rencontrer Dieu lui même. Trois pirates chercheront à vous dérober ces Médicaments tout au long des niveaux et vous aurez à chaque fois à affronter leurs robots comme boss de fin de niveau.
Les niveaux sont très courts, pas spécialement nerveux comparé à un Thunder Force, et pourtant, le jeu est très prenant (mais il est vrai qu'il ressemble parfois plus à un manic qu'à un shoot classique) et vous vous surprendrez à vouloir recommencer à chaque fois le jeu pour connaître les fins de chaque personnage.
Si le jeu est bien réalisé et agréable à l'oeil, on est tout de même loin des capacités maximum de la dreamcast. Mais cela colle bien à l'univers de Gunbird, et même si la première fois on est un peu choqué par la taille du sprite de notre héros, finalement on s'y prend à regarder les décors (entre deux esquives de boulette) qi fourmillent de détails amusants. Les musiques, elles, ne font pas sauter au plafond, mais l'ensemble est cohérent et rythmé. Elles sont agréables à entendre et contribuent à l'ambiance générale du jeu, tout comme les bruitages très nippons.
La maniabilité est très bonne et contribue vraiment au plaisir qu'on prend à jouer à ce jeu.
Au final Gunbird 2 n'est pas un shoot révolutionnaire ni inoubliable. Il n'en demeure pas moins très bon et indispensable à tout possesseur de la Dreamcast, d'autant qu'il est l'un des rares shoots à être sortis en version PAL.
Scénario :
On se prend à vouloir connaître l'histoire de chaque personnage, ce qui est plutôt rare dans un jeu de shoot. Un bon point !
Graphismes :
Si la Dreamcast n'a pas trop à faire d'efforts de ce côté là, ils sont très mignons et réussis. De plus, les animations sont toujours fluides et bien faites, tout au long du jeu.
Sons :
Rien d'inoubliable, et pourtant, c'est une nouvelle fois très agréable. Les bruitages sont vraiment sympas. L'ensemble de la réalisation est vraiment cohérent.
Jouabilité :
Le principal atout du jeu. Très facile à prendre en main, le jeu révèle sa richesse rapidement et garde pourtant quelques subtilités comme le système de Chain à découvrir.
Durée de vie :
Si les niveaux sont très courts et le jeu fini en une petite demi heure (d'autant plus que les continues sont infinis), les différents modes de difficultés, couplé aux fins différentes pour chaque perso, sans oublier le mode deux joueurs et le plaisir qu'on a à y jouer (tout simplement), font de Gunbird 2 un shoot sur lequel on revient souvent !
Note finale :
Sans être le jeu du siècle, Gunbird 2 applique toutes les recettes essentielles pour être un bon shoot'em'up. Et c'est bien là l'essentiel. Usebu lui octroie un 8/10 sans problème !
