Test defender of the crown Amiga
Année : 1986
Développeur : Master Designer
Editeur : Cinemaware
Nb joueurs : 1
Sorti sur : Amiga, Amiga CD32, Amstrad CPC, Apple II, Atari ST, C64, CDI, Game Boy Advance, Mac, NES, PC
Defender of the crown est un jeu de stratégie, mais quel jeu de stratégie, bien loin des canons de beauté que proposaient les autres éditeurs de wargame pour une simple et bonne raison ;
Il fallait en faire une vitrine technologique et montrer ce que préparait une petite société dans un futur proche.
Cinemaware était né …
La célèbre musique qui commence avant l'arrivé du titre animé, plus cinéma que ça tu meurs.
Defender of the Crown fait tout de suite penser à un film avec une mise en scène de qualité et ses nombreuses références.
D’entrée de jeu on vous propose 4 personnages qui diffèrent au niveau de leur compétences, il y a le surdoué à l’épée (que je vous conseille pour espérer sauver la princesse) le leader, la brute et l’éternel équilibré. Une fois le choix validé on se retrouve face à Robin qui se propose de vous aider dans la conquête du trône pour venger Richard. On verra que ce petit coup de pouce pourra être bien utile à certains moments de la partie même s’il ne se limite qu’à 3 interventions.
Après toutes ces présentations, on se retrouve sur la carte pour la partie wargame ou l’on achète, déplace ses unités avec aussi la possibilité de partir voler les vils postulant ou bien de se détendre en participant aux joutes .
Chaque choix que vous ferez sera prétexte à proposer un mini jeu.
En face, contrôlé par le CPU, on a 3 ennemies plus 2 alliés (qui peuvent se retourner contre vous si le besoin se fait sentir) qui se battent pour gagner le maximum de terre sans avoir trop de perte dans leur rangs. Il faudra jouer des coudes car la carte n’est pas bien grande…
Defender of the crown offre plusieurs possibilités de conquête.
Il y a bien sur la prise de terre de manière arbitraire, je clic, je prend ou je clic, je tape sur l’armée en place et je m’en empare quand même. On peut, tout comme nos ennemies, arriver à nos fin de façon différentes et bien pensé comme le sabotage de catapulte pour affaiblir les armées, les joutes pour les parieurs en misant sur des terre ou encore voler l’argent aux riches mais ici point de Robin des Bois, ce sera uniquement pour gonfler le trésor de guerre.
En parlant du célèbre archer à collant vert, rappelez vous qu’au début il vous propose son aide.
Celle-ci sera précieuse lors d’attaque de château, Robin vous enverra des renforts en fonction de la résistance que vous y trouverez et cela donnera un sérieux coup de fouet à vos effectifs s’ils n’ont pas les reins assez solide. On ne peut l’utiliser que trois fois mais stratégiquement si cette option est bien utilisée on gagne un avantage certain dans notre accession à la couronne.
La partie Wargame présenté sous forme de parchemin
La stratégie vous ennuies, l’action vous manque ? Soit, Cinemaware a pensé aux joueurs que nous sommes et nous propose toute sorte de défouloir.
Comme dans tout bon film de cape et d’épée, il y a des combats …à l’épée, le jeu vous proposera donc d’y participer. La première chose qui frappe pour l’époque, ce sont les graphismes magnifiques avec la cour du château et ses bruitages digitalisé du fer qui se croise, on en oublierai presque la maniabilité pitoyable de la version Amiga ou il suffira de cliquer comme un fou sur le bouton pour tuer et avancer.
Arrive le deuxième tableau et c’est la stupeur, c’est encore plus impressionnant parce qu’on est dans la pièce principale où on y découvre des jeux de lumière particulièrement bluffant. Je pense que je me souviendrai encore longtemps du choc que j’ai eu quand j’ai vu l’ombre des combattants projetés contre le mur du fond. Techniquement et visuellement c’était très accrocheur et très bien pensé mais Cinemaware n’a une nouvelle fois rien inventé, ils se sont simplement inspiré de scènes existantes dans le monde du cinéma.
Ca va là, on la voit bien mon ombre?
A partir de là si vous partiez seulement pour un raid et que la victoire vous a souris, un texte saluera votre performance dans un semblant d’histoire romanesque. Si apr contre vous aviez répondu aux sollicitations d’une princesse en danger, vous aurez droit à un bonus de scènes tout aussi magnifique avec les remerciements de la belle.
Cinemaware s’inspirera une fois de plus du 7eme art en faisant un petit clin d’œil aux passionnés avec ce baisé propre aux film d’aventure et sa fameuse cheminée en toile de fond. Bien entendu rien ne sera jouable et vous serez seulement spectateur, mais que c’est beau !
L'argent et les femmes, le nerf de la guerre!
Le siège de château vous mettra au commande de la catapulte ou il faudra doser le bras avec précision. Graphiquement c’est de nouveau très joli avec de petites animations de ci de là comme l’eau qui brille ou un orage dans le décor de fond. Ces scènes était affiché dans les pubs de Tilt et pour moi ce n’était que des images fixe, vous n’imaginez pas le bonheur que c’était de pouvoir les voir s’animer et d’y jouer.
Cette partie là n’est pas à prendre à la légère car plus le mur sera entamé, plus vous serez en position de force face à l’armée amoindrit par les dégats.
C’est un détail très important quand on va se frotter à un puissant Chevalier avec beaucoup de terre car la partie peut basculer dans un sens comme dans l’autre. Si le châtelain que vous battez avait beaucoup de richesse, elles vous reviendront d’office ainsi que son ou ses château. Si vous perdez, votre armée sera décimée et les autres joueurs ne se priveront pas de vous sauter dessus profitant de votre faiblesse passagère. On peut bien entendu s’en prendre à plus faible et progresser plus lentement mais moi personnellement j’aime jouer à defender of the crown en misant sur des coup de poker, c’est ma façon d’aborder le jeu même si ce n’est pas forcément la bonne manière.
L'eau scintille, l'herbe est verte, un cadre idyllique pour un pique nique.
Les joutes sont un peu la partie détente du soft, (oui oui comme au moyen age) elles permettent de défier n’importe qui sans prendre de risque, juste pour le fun tout en se mettant en valeur. Il y a bien la possibilité de miser des terres mais cette option ne m’a jamais convaincu car souvent après avoir été proclamé champion et en recevant la récompense, l’ennemie ne me laissait pas le temps de jouer qu’il l’avait déjà reprise. Un coup pour rien et donc je ne l’utilisait quasiment jamais.
En cas de défaite, l’apparence de notre avatar peut changer en devenant progressivement dépressif mais je n’ai jamais ressentis une quelconque différence dans ma progression.
Une fois de plus dans ce mini jeu on se prend une claque visuel, peut être plus encore qu’avec les autres.
On commence par l’animation du chevalier sur son destrier, bluffant quand on le compare à Iron Lord (pour ne pas le citer) pour enchaîner sur la célèbre image digitalisé des joueurs de trompette. (encore une fois Tilt et sa pub était passé par là) Mais attention, ce n’est que le début, une simple mise en bouche, la vrai partie, la plus impressionnante vient des joutes en elle-même.
On se retrouve balancé à la 1ere personne sur notre cheval, la lance pointée en avant prêt à s’élancer à l’assaut de l’ennemie. Ca bouge, on entend le galop, on vit l’instant parce qu’ ON EST le chevalier. Aucun jeu ne m’avait mis à la place de mon avatar, c’était ma première expérience dans une telle situation. Moi qui m’attendais à diriger ça de façon classique avec une vue de coté ça a été du délire, je me retrouvais dans le heaume à viser le bouclier de mon adversaire. Avec les années qui ont passé on se rend bien compte que Cinemaware avait un peu triché parce que notre cheval n’avançe pas (version amiga), la lance ne fait que bouger donnant l’illusion de mouvement, c’est un sentiment désagréable avec l’évolution du jeu vidéo mais je leur pardonne parce qu’honnêtement ce détail là, je n’y avait jamais prêté attention à son époque et il restera magique dans ma mémoire.
Ca a la couleur d'une pub Tilt, ça a le gout d'une pub Tilt, mais ce n'est pas une pub Tilt
En conclusion c'est délicat d'avoir un avis sur ce jeu parce qu’ il est indéniablement un tournant dans ma vie de gamer et dans l’histoire vidéo ludique. Graphiquement parlant il a été la rupture entre le 8 bits et le 16 bits et ses nombreuse actions permettent de varier les situations sans s'ennuyer, même si ça reste simpliste je vous l'accorde, pour moi ça en fait quand même un must. Les quelques reproches que je peux lui faire sont sa trop grande facilité dans sa partie wargame (amiga) et une maniabilité quelque peu douteuse dans certaines phases d’action. Le jeu se termine rapidement mais est ce vraiment un défaut sachant qu’aucune sauvegarde n’est possible ?
De toute manière le meilleur de Cinemaware restera à venir…
- Graphismes : 9,5 pièces d’or sur 10
- Bruitage et musiques : 8 pièces d’or sur 10
- Jouabilité : 6 pièces d’or sur 10
- Durée de vie : 6 pièces d’or sur 10
Ma note finale sera de 9 sur 10 malgré sa jouabilité et sa durée de vie moyenne. Pas de calcul savant, c’est avant tout un coup de cœur.
Année : 1986
Développeur : Master Designer
Editeur : Cinemaware
Nb joueurs : 1
Sorti sur : Amiga, Amiga CD32, Amstrad CPC, Apple II, Atari ST, C64, CDI, Game Boy Advance, Mac, NES, PC
Defender of the crown est un jeu de stratégie, mais quel jeu de stratégie, bien loin des canons de beauté que proposaient les autres éditeurs de wargame pour une simple et bonne raison ;
Il fallait en faire une vitrine technologique et montrer ce que préparait une petite société dans un futur proche.
Cinemaware était né …
La célèbre musique qui commence avant l'arrivé du titre animé, plus cinéma que ça tu meurs.
Defender of the Crown fait tout de suite penser à un film avec une mise en scène de qualité et ses nombreuses références.
D’entrée de jeu on vous propose 4 personnages qui diffèrent au niveau de leur compétences, il y a le surdoué à l’épée (que je vous conseille pour espérer sauver la princesse) le leader, la brute et l’éternel équilibré. Une fois le choix validé on se retrouve face à Robin qui se propose de vous aider dans la conquête du trône pour venger Richard. On verra que ce petit coup de pouce pourra être bien utile à certains moments de la partie même s’il ne se limite qu’à 3 interventions.
Après toutes ces présentations, on se retrouve sur la carte pour la partie wargame ou l’on achète, déplace ses unités avec aussi la possibilité de partir voler les vils postulant ou bien de se détendre en participant aux joutes .
Chaque choix que vous ferez sera prétexte à proposer un mini jeu.
En face, contrôlé par le CPU, on a 3 ennemies plus 2 alliés (qui peuvent se retourner contre vous si le besoin se fait sentir) qui se battent pour gagner le maximum de terre sans avoir trop de perte dans leur rangs. Il faudra jouer des coudes car la carte n’est pas bien grande…
Defender of the crown offre plusieurs possibilités de conquête.
Il y a bien sur la prise de terre de manière arbitraire, je clic, je prend ou je clic, je tape sur l’armée en place et je m’en empare quand même. On peut, tout comme nos ennemies, arriver à nos fin de façon différentes et bien pensé comme le sabotage de catapulte pour affaiblir les armées, les joutes pour les parieurs en misant sur des terre ou encore voler l’argent aux riches mais ici point de Robin des Bois, ce sera uniquement pour gonfler le trésor de guerre.
En parlant du célèbre archer à collant vert, rappelez vous qu’au début il vous propose son aide.
Celle-ci sera précieuse lors d’attaque de château, Robin vous enverra des renforts en fonction de la résistance que vous y trouverez et cela donnera un sérieux coup de fouet à vos effectifs s’ils n’ont pas les reins assez solide. On ne peut l’utiliser que trois fois mais stratégiquement si cette option est bien utilisée on gagne un avantage certain dans notre accession à la couronne.
La partie Wargame présenté sous forme de parchemin
La stratégie vous ennuies, l’action vous manque ? Soit, Cinemaware a pensé aux joueurs que nous sommes et nous propose toute sorte de défouloir.
Comme dans tout bon film de cape et d’épée, il y a des combats …à l’épée, le jeu vous proposera donc d’y participer. La première chose qui frappe pour l’époque, ce sont les graphismes magnifiques avec la cour du château et ses bruitages digitalisé du fer qui se croise, on en oublierai presque la maniabilité pitoyable de la version Amiga ou il suffira de cliquer comme un fou sur le bouton pour tuer et avancer.
Arrive le deuxième tableau et c’est la stupeur, c’est encore plus impressionnant parce qu’on est dans la pièce principale où on y découvre des jeux de lumière particulièrement bluffant. Je pense que je me souviendrai encore longtemps du choc que j’ai eu quand j’ai vu l’ombre des combattants projetés contre le mur du fond. Techniquement et visuellement c’était très accrocheur et très bien pensé mais Cinemaware n’a une nouvelle fois rien inventé, ils se sont simplement inspiré de scènes existantes dans le monde du cinéma.
Ca va là, on la voit bien mon ombre?
A partir de là si vous partiez seulement pour un raid et que la victoire vous a souris, un texte saluera votre performance dans un semblant d’histoire romanesque. Si apr contre vous aviez répondu aux sollicitations d’une princesse en danger, vous aurez droit à un bonus de scènes tout aussi magnifique avec les remerciements de la belle.
Cinemaware s’inspirera une fois de plus du 7eme art en faisant un petit clin d’œil aux passionnés avec ce baisé propre aux film d’aventure et sa fameuse cheminée en toile de fond. Bien entendu rien ne sera jouable et vous serez seulement spectateur, mais que c’est beau !
L'argent et les femmes, le nerf de la guerre!
Le siège de château vous mettra au commande de la catapulte ou il faudra doser le bras avec précision. Graphiquement c’est de nouveau très joli avec de petites animations de ci de là comme l’eau qui brille ou un orage dans le décor de fond. Ces scènes était affiché dans les pubs de Tilt et pour moi ce n’était que des images fixe, vous n’imaginez pas le bonheur que c’était de pouvoir les voir s’animer et d’y jouer.
Cette partie là n’est pas à prendre à la légère car plus le mur sera entamé, plus vous serez en position de force face à l’armée amoindrit par les dégats.
C’est un détail très important quand on va se frotter à un puissant Chevalier avec beaucoup de terre car la partie peut basculer dans un sens comme dans l’autre. Si le châtelain que vous battez avait beaucoup de richesse, elles vous reviendront d’office ainsi que son ou ses château. Si vous perdez, votre armée sera décimée et les autres joueurs ne se priveront pas de vous sauter dessus profitant de votre faiblesse passagère. On peut bien entendu s’en prendre à plus faible et progresser plus lentement mais moi personnellement j’aime jouer à defender of the crown en misant sur des coup de poker, c’est ma façon d’aborder le jeu même si ce n’est pas forcément la bonne manière.
L'eau scintille, l'herbe est verte, un cadre idyllique pour un pique nique.
Les joutes sont un peu la partie détente du soft, (oui oui comme au moyen age) elles permettent de défier n’importe qui sans prendre de risque, juste pour le fun tout en se mettant en valeur. Il y a bien la possibilité de miser des terres mais cette option ne m’a jamais convaincu car souvent après avoir été proclamé champion et en recevant la récompense, l’ennemie ne me laissait pas le temps de jouer qu’il l’avait déjà reprise. Un coup pour rien et donc je ne l’utilisait quasiment jamais.
En cas de défaite, l’apparence de notre avatar peut changer en devenant progressivement dépressif mais je n’ai jamais ressentis une quelconque différence dans ma progression.
Une fois de plus dans ce mini jeu on se prend une claque visuel, peut être plus encore qu’avec les autres.
On commence par l’animation du chevalier sur son destrier, bluffant quand on le compare à Iron Lord (pour ne pas le citer) pour enchaîner sur la célèbre image digitalisé des joueurs de trompette. (encore une fois Tilt et sa pub était passé par là) Mais attention, ce n’est que le début, une simple mise en bouche, la vrai partie, la plus impressionnante vient des joutes en elle-même.
On se retrouve balancé à la 1ere personne sur notre cheval, la lance pointée en avant prêt à s’élancer à l’assaut de l’ennemie. Ca bouge, on entend le galop, on vit l’instant parce qu’ ON EST le chevalier. Aucun jeu ne m’avait mis à la place de mon avatar, c’était ma première expérience dans une telle situation. Moi qui m’attendais à diriger ça de façon classique avec une vue de coté ça a été du délire, je me retrouvais dans le heaume à viser le bouclier de mon adversaire. Avec les années qui ont passé on se rend bien compte que Cinemaware avait un peu triché parce que notre cheval n’avançe pas (version amiga), la lance ne fait que bouger donnant l’illusion de mouvement, c’est un sentiment désagréable avec l’évolution du jeu vidéo mais je leur pardonne parce qu’honnêtement ce détail là, je n’y avait jamais prêté attention à son époque et il restera magique dans ma mémoire.
Ca a la couleur d'une pub Tilt, ça a le gout d'une pub Tilt, mais ce n'est pas une pub Tilt
En conclusion c'est délicat d'avoir un avis sur ce jeu parce qu’ il est indéniablement un tournant dans ma vie de gamer et dans l’histoire vidéo ludique. Graphiquement parlant il a été la rupture entre le 8 bits et le 16 bits et ses nombreuse actions permettent de varier les situations sans s'ennuyer, même si ça reste simpliste je vous l'accorde, pour moi ça en fait quand même un must. Les quelques reproches que je peux lui faire sont sa trop grande facilité dans sa partie wargame (amiga) et une maniabilité quelque peu douteuse dans certaines phases d’action. Le jeu se termine rapidement mais est ce vraiment un défaut sachant qu’aucune sauvegarde n’est possible ?
De toute manière le meilleur de Cinemaware restera à venir…
- Graphismes : 9,5 pièces d’or sur 10
- Bruitage et musiques : 8 pièces d’or sur 10
- Jouabilité : 6 pièces d’or sur 10
- Durée de vie : 6 pièces d’or sur 10
Ma note finale sera de 9 sur 10 malgré sa jouabilité et sa durée de vie moyenne. Pas de calcul savant, c’est avant tout un coup de cœur.