Et oui ! Tout arrive ! Dans sa soif de connaissance, usebu en arrive à tester un jeu Super Nintendo !
Le lien :
http://www.pixels-pirates.com/index.php?option=com_content&view=article&id=51:f-zero&catid=14:super-nintendo&Itemid=17
Le test :
Editeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Année : 1990
En
1990, la Mega Drive est déjà bien installée dans le monde et Nintendo a
pris du retard dans la guerre éternelle qui l'oppose à Sega. Il faut
donc frapper un grand coup et proposer des jeux impressionants pour la
sortie de la Super Nintendo. Outre le génial Super Mario World, F-Zero
est le titre phare de la console. Il est censé montré la supériorité de
la console grâce au Mode 7, mode graphique spécifique permettant de
donner des effets de zoom et de rotation en hardware. Mais on ne le
sait que trop bien, un jeu beau n'est pas forcément un jeu bon. Alors,
qu'en est-il de F-Zero : esbrouffe graphique ou réel bon jeu ?
F-Zero
est un jeu de course futuriste conçu par le nintendoissime Shigeru
Myamoto. Vous y controllez des sortes d'aéroglisseurs sur des circuits
fermés. Le but du jeu est simple, vous devez terminer dans les trois
premiers (sachant que la victoire de chaque course se joue entre 4
concurrents en général) de la course pour passer au circuit suivant. A
priori, la tâche ne s'avère pas trop dure, mais là où ça se complique,
évidemment, c'est que d'une part, vos adversaires sont relativement
coriaces, et d'autre part, les circuits sont assez tortueux, et vous
demanderont, selon le véhicule choisi, une certaine dextérité.
Les
véhicules disponibles sont donc au nombre de quatre et détermineront
votre style de conduite. Le Blue Falcon, piloté par Captain Falcon est
un véhicule équilibré, possédant des performances moyennes, que ce soit
en accélération, vitesse de pointe ou maniabilité. Le Golden Fox,
piloté par le Dr Stewart possède une accélération très élevée mais une
vitesse de pointe assez faible. Le Wild Goose, piloté par Pico, est
assez lourd et rapide mais manque de maniabilité. Enfin, le Fire
Stingray, piloté par Samouraï Goroh est rapide et maniable, mais très
lourd et manque donc cruellement d'accélération.
Le
jeu se divise en trois championnats contenant chacun 5 circuits. Au
début du jeu, vous n'avez accès qu'à la Knight League qu'il vous faudra
terminder en tête pour débloquer le niveau suivant, la Queen League
(suivie de la King League).
Chaque circuit
propose une ambiance qui lui est propre. De la ville futuriste aux
dunes de sables, les graphismes sont colorés et malgré un décor
dépouillé, sont plaisants à regarder. Les musiques qui accompagnent les
circuits sont absolument magnifiques et restent parmi les meilleures
composées sur la Super Nintendo. Les bruitages ne sont pas en reste et
contribuent fortement à immerger le joueur dans cette ambiance de
course futuriste. Le jeu produit vraiment l'effet recherché : la
différence avec la NES est profondément marquée. On a là un vrai jeu 16
bits, qui augure d'un potentiel très fort de la machine. Sega peut
s'inquiéter également !
Mais
aussi beau et technique soit ce jeu, qu'en est-il de la jouabilité et
de l'intérêt de F-Zero ? Et là, les avis peuvent toatelemnt diverger.
En effet, il faut accrocher à ce jeu ! Et si l'on accroche, F-Zero est
une petite merveille de maniabilité et de challenge. Le Mode 7 est
parfaitement exploité (ce qui fera de F-Zero, hélas , l'un des seuls
jeux, sinon le seul, à l'exploiter correctement). Chaque course est en
effet parfaitement jouable parce que dépouillée de tout superflu : peu
de concurrents, peu de décors, mais une impression de vitesse
impressionante, même encore maintenant. Pas de fioritures, on se
concentre sur sa course et uniquement là-dessus. Chaque circuit
comporte son lot de difficultés, notamment les rambardes qui, si vous
les frottez de près trop longtemps vous feront exploser. Mais vous
pouvez également bénéficier de Turbo, ou emprunter des "tremplins".
F-Zero
augure ce que sera Super Mario Kart deux ans plus tard. En effet,
Myamoto voulait sortir alors un "F-Zero 2" avec les personnages de
Mario dans des vaisseaux à la F-Zero. Mais, vu qu'on n'allait ainsi pas
pouvoir les identifier facilement, il préféra leur faire conduire un
kart, avec le succès qu'on connaît.
Au final,
F-Zero s'avère être un jeu important dans l'histoire de Nintendo,
psuiqu'il connaîtra une suite sur Nintendo 64 et Gamecube et sortira
également sur Game Boy Advance. Alors, on aime ou on aime pas son style
épuré, mais F-Zero reste un grand jeu de la Super Nintendo.
Scénario :
Le
scénario est présenté sous la forme d'une petite Bande dessinée dans le
manuel de jeu. On apprend notamment la rivalité forte entre le Captain
Falcon et le Samouraï Goroh. Le background est donc travaillé mais cela
n'a aucune incidence sur le jeu. Il s'agit bien là d'un jeu de course
futuriste et basta !
Graphismes :
Tranchant
nettement avec la NES et la Mega Drive, F-Zero fait la part belle aux
nouvelles possibilités de la Super Nintendo, et surtout son Mode 7
souvent indigeste sauf... dans F-Zero justement !
Sons :
Les
musiques, notamment celle de Mute City 1, résonnent encore dans la tête
d'usebu ! Un vrai régal dont devraient s'inspirer les productions
récentes. Les bruitages sont également excellents.
Jouabilité :
Les
vaisseaux répondent parfaitement et leurs caractéristiques différentes
induisent des modes de conduite totalement différents.
Durée de vie :
Infinie
si l'on veut battre sans cesse les records de temps. Sinon, le jeu
proposera un challenge intéressant mais se finira relativement
facilement pour peu que l'on s'accroche. Le manque de mode 2 joueurs se
fait cependant grandement ressentir.
Note finale :
Usebu
est plutôt dur dans sa sélection de jeux Super Nintendo. F-Zero fait
pourtant partie des jeux préférés du capitaine. Ce jeu n'aura pas connu
le succès de Super Mario Kart, il lui est pourtant supérieur en terme
de conduite et de jouabilité au final. Usebu attribue un 8.5/10 à ce
petit bijou !
Le lien :
http://www.pixels-pirates.com/index.php?option=com_content&view=article&id=51:f-zero&catid=14:super-nintendo&Itemid=17
Le test :
Editeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Année : 1990
En
1990, la Mega Drive est déjà bien installée dans le monde et Nintendo a
pris du retard dans la guerre éternelle qui l'oppose à Sega. Il faut
donc frapper un grand coup et proposer des jeux impressionants pour la
sortie de la Super Nintendo. Outre le génial Super Mario World, F-Zero
est le titre phare de la console. Il est censé montré la supériorité de
la console grâce au Mode 7, mode graphique spécifique permettant de
donner des effets de zoom et de rotation en hardware. Mais on ne le
sait que trop bien, un jeu beau n'est pas forcément un jeu bon. Alors,
qu'en est-il de F-Zero : esbrouffe graphique ou réel bon jeu ?
F-Zero
est un jeu de course futuriste conçu par le nintendoissime Shigeru
Myamoto. Vous y controllez des sortes d'aéroglisseurs sur des circuits
fermés. Le but du jeu est simple, vous devez terminer dans les trois
premiers (sachant que la victoire de chaque course se joue entre 4
concurrents en général) de la course pour passer au circuit suivant. A
priori, la tâche ne s'avère pas trop dure, mais là où ça se complique,
évidemment, c'est que d'une part, vos adversaires sont relativement
coriaces, et d'autre part, les circuits sont assez tortueux, et vous
demanderont, selon le véhicule choisi, une certaine dextérité.
Les
véhicules disponibles sont donc au nombre de quatre et détermineront
votre style de conduite. Le Blue Falcon, piloté par Captain Falcon est
un véhicule équilibré, possédant des performances moyennes, que ce soit
en accélération, vitesse de pointe ou maniabilité. Le Golden Fox,
piloté par le Dr Stewart possède une accélération très élevée mais une
vitesse de pointe assez faible. Le Wild Goose, piloté par Pico, est
assez lourd et rapide mais manque de maniabilité. Enfin, le Fire
Stingray, piloté par Samouraï Goroh est rapide et maniable, mais très
lourd et manque donc cruellement d'accélération.
Le
jeu se divise en trois championnats contenant chacun 5 circuits. Au
début du jeu, vous n'avez accès qu'à la Knight League qu'il vous faudra
terminder en tête pour débloquer le niveau suivant, la Queen League
(suivie de la King League).
Chaque circuit
propose une ambiance qui lui est propre. De la ville futuriste aux
dunes de sables, les graphismes sont colorés et malgré un décor
dépouillé, sont plaisants à regarder. Les musiques qui accompagnent les
circuits sont absolument magnifiques et restent parmi les meilleures
composées sur la Super Nintendo. Les bruitages ne sont pas en reste et
contribuent fortement à immerger le joueur dans cette ambiance de
course futuriste. Le jeu produit vraiment l'effet recherché : la
différence avec la NES est profondément marquée. On a là un vrai jeu 16
bits, qui augure d'un potentiel très fort de la machine. Sega peut
s'inquiéter également !
Mais
aussi beau et technique soit ce jeu, qu'en est-il de la jouabilité et
de l'intérêt de F-Zero ? Et là, les avis peuvent toatelemnt diverger.
En effet, il faut accrocher à ce jeu ! Et si l'on accroche, F-Zero est
une petite merveille de maniabilité et de challenge. Le Mode 7 est
parfaitement exploité (ce qui fera de F-Zero, hélas , l'un des seuls
jeux, sinon le seul, à l'exploiter correctement). Chaque course est en
effet parfaitement jouable parce que dépouillée de tout superflu : peu
de concurrents, peu de décors, mais une impression de vitesse
impressionante, même encore maintenant. Pas de fioritures, on se
concentre sur sa course et uniquement là-dessus. Chaque circuit
comporte son lot de difficultés, notamment les rambardes qui, si vous
les frottez de près trop longtemps vous feront exploser. Mais vous
pouvez également bénéficier de Turbo, ou emprunter des "tremplins".
F-Zero
augure ce que sera Super Mario Kart deux ans plus tard. En effet,
Myamoto voulait sortir alors un "F-Zero 2" avec les personnages de
Mario dans des vaisseaux à la F-Zero. Mais, vu qu'on n'allait ainsi pas
pouvoir les identifier facilement, il préféra leur faire conduire un
kart, avec le succès qu'on connaît.
Au final,
F-Zero s'avère être un jeu important dans l'histoire de Nintendo,
psuiqu'il connaîtra une suite sur Nintendo 64 et Gamecube et sortira
également sur Game Boy Advance. Alors, on aime ou on aime pas son style
épuré, mais F-Zero reste un grand jeu de la Super Nintendo.
Scénario :
Le
scénario est présenté sous la forme d'une petite Bande dessinée dans le
manuel de jeu. On apprend notamment la rivalité forte entre le Captain
Falcon et le Samouraï Goroh. Le background est donc travaillé mais cela
n'a aucune incidence sur le jeu. Il s'agit bien là d'un jeu de course
futuriste et basta !
Graphismes :
Tranchant
nettement avec la NES et la Mega Drive, F-Zero fait la part belle aux
nouvelles possibilités de la Super Nintendo, et surtout son Mode 7
souvent indigeste sauf... dans F-Zero justement !
Sons :
Les
musiques, notamment celle de Mute City 1, résonnent encore dans la tête
d'usebu ! Un vrai régal dont devraient s'inspirer les productions
récentes. Les bruitages sont également excellents.
Jouabilité :
Les
vaisseaux répondent parfaitement et leurs caractéristiques différentes
induisent des modes de conduite totalement différents.
Durée de vie :
Infinie
si l'on veut battre sans cesse les records de temps. Sinon, le jeu
proposera un challenge intéressant mais se finira relativement
facilement pour peu que l'on s'accroche. Le manque de mode 2 joueurs se
fait cependant grandement ressentir.
Note finale :
Usebu
est plutôt dur dans sa sélection de jeux Super Nintendo. F-Zero fait
pourtant partie des jeux préférés du capitaine. Ce jeu n'aura pas connu
le succès de Super Mario Kart, il lui est pourtant supérieur en terme
de conduite et de jouabilité au final. Usebu attribue un 8.5/10 à ce
petit bijou !