Titre : Knights of the round
Genre : Beat'em up
Développeur : Capcom
Année : 1991
Support : CPS1
Sorti également sur : Super Nintendo
Ah les légendes Arthuriennes. Ces folles épopées chevaleresques à travers la Grande Bretagne post romaine. Camelot, Lancelot, Merlin et autre Mordred sont des noms qui résonnent encore pour l'amoureux des contes et légendes que je suis. La recherche du Saint Graal et les chevaliers de la table ronde inspirent finalement peu les développeurs de jeu vidéo et c'est Capcom qui en 1991 va nous offrir le jeu le plus marquant. Il s'agit d'un beat'em up resté relativement discret comparé aux ogres Golden Axe ou Final Fight, mais qui n'est pourtant pas dénué de qualités.
Le jeu, jouable jusqu'à trois, vous propose donc d'incarner un des chevaliers parmi Arthur, Lancelot ou Perceval. Lancelot, vêtu de sa bleue tunique et armé d'un sabre, est un personnage rapide mais peu puissant. Perceval, arborant fièrement ses pectoraux et armé d'une lourde hache est un personnage puissant mais pêchant par sa lourdeur. Enfin, Arthur et son épée Excalibur est le parfait équilibre entre les deux.
Les trois chevaliers partent en quête du Saint Graal, afin de libérer la Grande Bretagne du joug de l'infâme Garibaldi. Pour cela, ils vont traverser sept niveaux rappelant tous l'ambiance chevaleresque. Du tournoi au siège du château fort, les joueurs vont affronter une multitude d'ennemis relativement variés. Outre l’indispensable « on prend le même sprite et on le colorie de différentes façons », il existe tout de même une variété d’ennemis. Variété par la forme pure, de la lourde brute armée d’une masse au chevalier distingué avec son heaume en forme de bec en passant par le mage, mais également par la manière de combattre. Si certains se rueront littéralement sur vous, d'autres attendront sournoisement que vous soyez occuper à latter du mécréant pour venir vous asséner un coup dans le dos. Capcom offre au joueur un challenge à la hauteur de la légende. Car il faudra mettre des pièces dans le monnayeur avant de voir le bout du jeu et Merlin féliciter son apprenti devenu roi.
La panoplie de coups est assez restreinte et l’action pourrait parfois même sembler répétitive s’il n’y avait un plaisir immense à incarner un des trois chevaliers mythiques. Ici, point d’armes à ramasser comme dans Double Dragon, point de magie dévastatrice à déclencher comme dans Golden Axe. Les trois personnages jouables et le background se suffisent certes à eux-mêmes, mais un petit quelque chose va faire la différence. A l’image d’un RPG où le personnage incarné par le joueur devient de plus en plus puissant au fil des combats et de l’expérience emmagasinée, Arthur et ses compères vont gagner en puissance au prorata des points engrangés. Et si cette puissance ne sert pas forcément à grand-chose puisque vos ennemis vont également gagner en potentiel, le bénéfice sera purement visuel : vos preux et humbles chevaliers du premier niveau feront progressivement place à des supers guerriers, aux armures dignes de celle d’un char Leclerc. A noter par ailleurs que l'armure dorée d'Arthur ressemble étrangement à l'armure, également dorée, d'un autre Arthur de chez Capcom (Ghouls'n'Ghosts).
Visuellement donc, le jeu fait dans le réaliste. Peu d’extravagances, une volonté de coller aux légendes, Knights of the round est très réussi. Au niveau du gameplay, le joueur n’est pas surpris, c’est du classique et en l’occurrence, c’est du Capcom. Et Capcom en a produit des beat de qualité dans ces années là !
Au niveau sonore, si les bruitages ne sont pas vraiment un modèle du genre, les musiques nous transportent immédiatement dans l’ambiance. Epique, appelant au combat, elle opère une parfaite combinaison avec les graphismes pour que le joueur tombe sous le charme. Il faut dire que la bande son est signée Isao Abe (souvent crédité du pseudo Oyaji) qui a signé quelques uns des plus grands thèmes du jeu vidéo comme ceux de Street Fighter 2 : the world warrior ou Cadillac and Dinosaurs.
Au final, si Knights of the round ne révolutionne pas le genre, il n’en reste pas moins un des meilleurs représentants. Sa réalisation sans faille, son background ô combien riche, la possibilité de jouer à trois et ce petit côté rpg basé sur le levelling font de Knights of the round un jeu sur lequel on revient souvent.
Scénario :
La légende de chevaliers de la Table Ronde offre un background extraordinaire pour le jeu vidéo. Il se dégage de Knights of the Round un charme fou, même si le but final est toujours le même, vaincre le grand méchant.
Graphismes :
Parfaitement dans l'ambiance, Capcom nous offre un jeu très beau et bien animé.
Sons :
La musique du premier stage résonnera longtemps dans la tête du joueur. Epique, elle transporte immédiatement dans cet univers chevaleresque. dommage que les bruitages ne soient pas du même accabit.
Jouabilité :
Même si le jeu souffre d'un manque de coup, les personnages répondent bien et le joueur prend du plaisir. C'est bien là l'essentiel.
Durée de vie :
Relativement facile à finir du moment qu'on allonge les crédits, comme tout jeu d'arcade. Mais on y reviendra souvent, seul ou surtout à plusieurs.
Note finale :
Au final, Knights of the Round est vraiment un jeu unique. Il existe mieux d'un point de vue technique et du gameplay, mais l'ambiance qu'il s'en dégage charmera automatiquement le joueur. C'est un bon 8,5/10.
Genre : Beat'em up
Développeur : Capcom
Année : 1991
Support : CPS1
Sorti également sur : Super Nintendo
Ah les légendes Arthuriennes. Ces folles épopées chevaleresques à travers la Grande Bretagne post romaine. Camelot, Lancelot, Merlin et autre Mordred sont des noms qui résonnent encore pour l'amoureux des contes et légendes que je suis. La recherche du Saint Graal et les chevaliers de la table ronde inspirent finalement peu les développeurs de jeu vidéo et c'est Capcom qui en 1991 va nous offrir le jeu le plus marquant. Il s'agit d'un beat'em up resté relativement discret comparé aux ogres Golden Axe ou Final Fight, mais qui n'est pourtant pas dénué de qualités.
Le jeu, jouable jusqu'à trois, vous propose donc d'incarner un des chevaliers parmi Arthur, Lancelot ou Perceval. Lancelot, vêtu de sa bleue tunique et armé d'un sabre, est un personnage rapide mais peu puissant. Perceval, arborant fièrement ses pectoraux et armé d'une lourde hache est un personnage puissant mais pêchant par sa lourdeur. Enfin, Arthur et son épée Excalibur est le parfait équilibre entre les deux.
Les trois chevaliers partent en quête du Saint Graal, afin de libérer la Grande Bretagne du joug de l'infâme Garibaldi. Pour cela, ils vont traverser sept niveaux rappelant tous l'ambiance chevaleresque. Du tournoi au siège du château fort, les joueurs vont affronter une multitude d'ennemis relativement variés. Outre l’indispensable « on prend le même sprite et on le colorie de différentes façons », il existe tout de même une variété d’ennemis. Variété par la forme pure, de la lourde brute armée d’une masse au chevalier distingué avec son heaume en forme de bec en passant par le mage, mais également par la manière de combattre. Si certains se rueront littéralement sur vous, d'autres attendront sournoisement que vous soyez occuper à latter du mécréant pour venir vous asséner un coup dans le dos. Capcom offre au joueur un challenge à la hauteur de la légende. Car il faudra mettre des pièces dans le monnayeur avant de voir le bout du jeu et Merlin féliciter son apprenti devenu roi.
La panoplie de coups est assez restreinte et l’action pourrait parfois même sembler répétitive s’il n’y avait un plaisir immense à incarner un des trois chevaliers mythiques. Ici, point d’armes à ramasser comme dans Double Dragon, point de magie dévastatrice à déclencher comme dans Golden Axe. Les trois personnages jouables et le background se suffisent certes à eux-mêmes, mais un petit quelque chose va faire la différence. A l’image d’un RPG où le personnage incarné par le joueur devient de plus en plus puissant au fil des combats et de l’expérience emmagasinée, Arthur et ses compères vont gagner en puissance au prorata des points engrangés. Et si cette puissance ne sert pas forcément à grand-chose puisque vos ennemis vont également gagner en potentiel, le bénéfice sera purement visuel : vos preux et humbles chevaliers du premier niveau feront progressivement place à des supers guerriers, aux armures dignes de celle d’un char Leclerc. A noter par ailleurs que l'armure dorée d'Arthur ressemble étrangement à l'armure, également dorée, d'un autre Arthur de chez Capcom (Ghouls'n'Ghosts).
Visuellement donc, le jeu fait dans le réaliste. Peu d’extravagances, une volonté de coller aux légendes, Knights of the round est très réussi. Au niveau du gameplay, le joueur n’est pas surpris, c’est du classique et en l’occurrence, c’est du Capcom. Et Capcom en a produit des beat de qualité dans ces années là !
Au niveau sonore, si les bruitages ne sont pas vraiment un modèle du genre, les musiques nous transportent immédiatement dans l’ambiance. Epique, appelant au combat, elle opère une parfaite combinaison avec les graphismes pour que le joueur tombe sous le charme. Il faut dire que la bande son est signée Isao Abe (souvent crédité du pseudo Oyaji) qui a signé quelques uns des plus grands thèmes du jeu vidéo comme ceux de Street Fighter 2 : the world warrior ou Cadillac and Dinosaurs.
Au final, si Knights of the round ne révolutionne pas le genre, il n’en reste pas moins un des meilleurs représentants. Sa réalisation sans faille, son background ô combien riche, la possibilité de jouer à trois et ce petit côté rpg basé sur le levelling font de Knights of the round un jeu sur lequel on revient souvent.
Scénario :
La légende de chevaliers de la Table Ronde offre un background extraordinaire pour le jeu vidéo. Il se dégage de Knights of the Round un charme fou, même si le but final est toujours le même, vaincre le grand méchant.
Graphismes :
Parfaitement dans l'ambiance, Capcom nous offre un jeu très beau et bien animé.
Sons :
La musique du premier stage résonnera longtemps dans la tête du joueur. Epique, elle transporte immédiatement dans cet univers chevaleresque. dommage que les bruitages ne soient pas du même accabit.
Jouabilité :
Même si le jeu souffre d'un manque de coup, les personnages répondent bien et le joueur prend du plaisir. C'est bien là l'essentiel.
Durée de vie :
Relativement facile à finir du moment qu'on allonge les crédits, comme tout jeu d'arcade. Mais on y reviendra souvent, seul ou surtout à plusieurs.
Note finale :
Au final, Knights of the Round est vraiment un jeu unique. Il existe mieux d'un point de vue technique et du gameplay, mais l'ambiance qu'il s'en dégage charmera automatiquement le joueur. C'est un bon 8,5/10.
Dernière édition par usebu le Dim 24 Jan - 10:24, édité 8 fois